Frédéric JOLIOT- CURIE

Né Jean Frédéric JOLIOT le 19 mars 1900 à 9h du matin à Paris 16^e
Selon acte n°345 – Archives de Paris en ligne – V4 10061 – vue 5/14

 Marié à Irène CURIE le 9 octobre 1926 à 11h30 à Paris 4^e
Selon acte n°1077 – Archives de Paris en ligne – 4M 281 – vue 17/31

 Décédé le 14 août 1958 à 18h à Paris 12^e
Selon acte n°2148 – Archives de Paris en ligne - 12D468 – vue 17/31

Frédéric Joliot-Curie – 1948 - Studio Harcourt

Des générations de Curie « rayonnent » sur les sciences

Chez les Curie, l’histoire se répète de façon unique dans le monde des sciences.

Après le Nobel de physique décerné à Pierre et Marie Curie en 1903, c’est au tour d’Irène leur fille avec Frédéric Joliot son mari, de décrocher un Nobel de chimie en 1935. À son tour, leur descendance s’illustrera dans le domaine scientifique.

Irène et Frédéric obtiennent ce prix pour avoir réussi à créer des éléments radioactifs artificiels en 1934.

Ainsi, ils viennent d’initier l’énergie de fission qui sera à l’œuvre dans les premières bombes atomiques ; cette même énergie est utilisée dans les réacteurs de nos centrales nucléaires.

La radioactivité – phénomène de désintégration des atomes – est présente plus ou moins partout sur terre et dans l’espace.

C’est Henri Becquerel qui la découvre en 1896 en démontrant que l’uranium est capable d’impressionner des plaques photographiques.

Frédéric Joliot-Curie en 1935

Par Langevin, son professeur, il se passionne pour la recherche et… se marie

Frédéric est le cadet d’une fratrie de six enfants nés d’un père commerçant, combattant de la Commune de Paris en 1870-1781 et d’une mère de souche alsacienne protestante.

Sorti 1^er de l’École de physique et chimie industrielles (ESPCI) à Paris en 1923, il a pour professeur Paul Langevin qui l’incite à choisir la recherche, domaine qui va passionner ce jeune ingénieur.

Après avoir été sous-lieutenant au service militaire, il devient en 1925 préparateur particulier de Marie Curie à l’Institut du Radium. Et l’année suivante, il épouse sa fille Irène avec qui il aura deux enfants Hélène et Pierre.

Dès 1929, Frédéric et Irène travaillent à l’Institut du Radium où, ensemble, ils vont réaliser leurs expériences majeures qui les amèneront au Nobel en 1935.

Irène et Frédéric Joliot-Curie dans leur laboratoire en 1935

Brillant scientifique et actif militant social et politique…

Tout au long de sa vie, les travaux scientifiques de Frédéric Joliot-Curie s’accompagnent d’une intense activité sociale et politique.

Alors que la France est en guerre contre l’Allemagne, parmi les trois brevets déposés en 1939 figure celui intitulé « perfectionnement aux charges explosives » portant sur l’armement et classé secret-défense.

Cette invention née de Frédéric Joliot et de son équipe, fait de la France le 1^er pays à comprendre l’importance de l’énergie nucléaire et civile.

Membre de divers comités pour la paix et la démocratie, il fait acheter par la France à la Norvège au début de la guerre le stock mondial d’eau lourde utile pour la production de l’énergie atomique et le fait transférer en Angleterre.

Il participe à la création du CNRS

Le parcours de cet homme de sciences est lié à la genèse du CNRS.

Associé, notamment par Jean Perrin aux initiatives pour organiser la Recherche en France, Frédéric Joliot-Curie en devient le directeur du 20 août 1944 au 3 février 1946 et participe à la fondation du Commissariat à l’Énergie Atomique (CEA) dont il devient le 1^er haut-commissaire, nommé alors par le général de Gaulle.

Cette nomination s’explique par l’envergure scientifique, le rôle éminent dans la Résistance et l’aura exceptionnelle de ce savant.

En 1948, il supervise la construction de Zoé, 1^er réacteur nucléaire français.

Pour avoir lancé en 1950 l’appel de Stockholm visant à interdire la bombe atomique, ses sympathies pour le PCF lui valent d’être relevé de ses fonctions de haut-commissaire du CEA la même année.

Il se consacre alors à ses activités d’enseignant et de chercheur ainsi qu’à la présidence du Conseil mondial de la Paix.

Frédéric et Irène Joliot-Curie dans les années 1940.

Sources documentaires :
https://www.cnrs.fr/fr/personne/frederic-joliot-curie
https://fr.wikipedia.org/wiki/Fr%C3%A9d%C3%A9ric_Joliot-Curie
https://www.youtube.com/watch?v=kVgSVRkBlNA&ab_channel=C'estpassorcier
Le petit Robert des noms propres - dictionnaire Robert2

Frédéric et Irène Joliot-Curie,
un couple prédestiné à servir la science et l’humain

 Admirables de complémentarités, Irène et Frédéric Joliot-Curie semblent nés  pour mettre en commun leurs talents et leurs ressemblances.

Nantis tous deux d’un ascendant Gémeaux peuplé par le duo Pluton-Neptune voisinant le secteur I, ils sont portés à étudier et mener des recherches pour décrypter les mystères de la matière invisible.

 L’un et l’autre a le MC en Verseau, ce signe irrésistible, novateur, avant-gardiste et pétri d’humanisme.

 Frédéric Joliot avec son Soleil-Poissons trouve face à lui, Irène qui a le Soleil en Vierge.

Suivant l’axe Vierge-Poissons, ils se trouvent ainsi bien équipés pour aller ensemble de l’infiniment petit à l’infiniment grand.

 Ils ont tous deux le même ascendant, Mercure est au Bélier chez Frédéric tandis que pour Irène cette planète est en Balance.

Quoi de mieux pour vitaliser ensemble l’axe chevaleresque Bélier-Balance, qui stimule leur activité intellectuelle par-delà les obstacles et au nom d’une équité sociale.

 Frédéric Joliot-Curie est un Prométhée très typé, novateur de la science.

La réussite est au rendez-vous de ses entreprises tant pour la recherche que la pédagogie.

Habité par une ambition humaniste, il l’illustre par ses engagements pour la paix et la démocratie, notamment à la tête du Conseil mondial de la Paix.

(Jupiter maître du Soleil-Poissons est conjoint à Uranus en VII)

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En astrologie, qu’est-ce qui prédispose à devenir scientifique ?

En savoir + : https://www.janinetissot.com/2020/04/17/les-scientifiques/

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