Cosette HARCOURT
Née Germaine HIRSCHFELD
née le 20 décembre 1900 à 5h du matin à Paris 9e
Selon acte n°1627 – Archives de Paris en ligne – via Marc Brun
Décédée le 11 février 1976 à Paris 16e
Elle vit l’arrivée de la photographie de presse et du portrait d’art
En 1933, elle lance son studio de photographie
Habile alchimiste de la photographie et médiatrice du portrait d’art |
Elle vit l’arrivée de la photographie de presse et du portrait d’art
Pourquoi avoir choisi le même surnom que la fillette héroïne du roman de Victor Hugo Les Misérables sorti en 1862 ?
En tous cas, point d’enfance misérable dans les portraits en noir et blanc de Cosette Harcourt habile photographe qui évoque plutôt les personnalités parisiennes et françaises du cinéma et de la culture.
Celle qui deviendra Cosette Harcourt naît avec le 20e siècle et cinq ans après que les Frères Lumière - ces passionnés de photographie - ne déposent leur brevet du premier cinématographe.
Elle a dix ans quand décède Nadar, cet original incontournable portraitiste des célébrités de la seconde moitié du 19e siècle.
Cosette Harcourt va contribuer à donner, en cette première moitié du 20e siècle, ses lettres de noblesse à la photographie qui sera par la suite classée 8e art (avec les arts médiatiques).
En 1933, elle lance son studio de photographie
D’abord vendeuse dans divers studios parisiens, c’est en 1933 à Paris 8e, qu’elle crée son studio de photographie rue Christophe Colomb, où elle réalise des images pour la presse.
L’année suivante, elle s’associe avec les frères Lacroix patrons de presse et Robert Ricci (fils de la styliste-couturière) pour fonder le Studio Harcourt dont l’enseigne existe encore à ce jour.
Pour prospérer, le studio se spécialise dans la photographie en noir et blanc des célébrités du monde du cinéma et de la culture, dans un style de clairs-obscurs prononcés aisément reconnaissable. La prospérité du studio est facilitée grâce au carnet d’adresses fourni de Cosette Harcourt.
Suite à son mariage en 1940 avec Jacques – un des frères Lacroix – Cosette et son mari fondent le magazine « Vedettes » pour donner du débouché aux photographies produites par leur studio. Le couple divorce en 1946.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Cosette Harcourt d’ascendance juive, passe en zone libre puis en Angleterre.
Le Studio Harcourt connaît sa période de gloire à partir de 1950 et Cosette Harcourt met fin à sa collaboration en 1968.
Cosette Harcourt sera nommée « Mademoiselle Chanel » de la photographie dont elle a contribué à l’essor.
Habile alchimiste de la photographie et médiatrice du portrait d’art
Personnalité très typée que celle de Cosette Harcourt, indépendante de nature et qu’aucune difficulté ne rebute.
Qui mieux qu’elle peut restituer cette ambiance de clair-obscur savamment travaillé pour créer une atmosphère faite de lumière et de mystère, de magie et de réalité ?
Très marquée par le Sagittaire et le Scorpion, elle est une véritable alchimiste de l’art photographique pour créer du lien grâce à la presse qui porte le lecteur à rêver en grand, face aux portraits magnifiés des vedettes de l’époque.
Elle incarne l’art de la mise en scène perfectionniste et finement calculé où chaque détail est soigné et astucieusement agencé.
Son art de la photographie vaut conservation de patrimoine humain si bien que ses portraits sont passés à la postérité.
Immortaliser un personnage par un travail minutieux en studio afin qu’il soit publié et connu du grand public, voilà un aperçu du talent de Cosette Harcourt.
Studio Harcourt rue de Lotta Paris 16e – source Wikipédia
Merci à Marc Brun de m’avoir signalé cette photographe remarquable.
(Logiciel AUREAS AstroPC Paris)
En astrologie, d'où vient le goût pour la photographie ?
Pour en savoir plus, suivez :
https://www.janinetissot.com/2019/11/12/les-photographes/
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