Jean Baptiste GOBERT

Né le 26 juillet 1841 à 19h à Vic-sur-Seine 02 Aisne
Selon acte n°40 – AD02 en ligne – 5Mi 0978 – 1832-1841 – vue 178/185

 

 

 

 

 

Âgé de 18 ans, il est 1er de sa promotion à l’entrée à l’École Centrale

Beaucoup moins connu que Compagnon, Koechlin, Nouguier ou Sauvestre… au sein de l’entreprise Eiffel, Jean Gobert est pourtant le seul à disposer de la signature sociale de Gustave Eiffel en tant que fondé de pouvoir.

Autre privilège rare : il est l’un de ses conseillers les plus intimes.

Diplômé de l’École Centrale des Arts et Métiers où il est entré 1^er de sa promotion tout juste âgé de 18 ans, cet ingénieur débute sa carrière d’abord à Marseille puis à Bordeaux. Des travaux importants, nombreux et variés lui sont confiés.

Ses talents d’habile ingénieur doublé d’un brillant mathématicien l’amènent à une situation prépondérante au sein de la Maison Eiffel où il contribue à sa réussite et à sa renommée.

 

La méthode de Jean Gobert : un classique dans l’art du constructeur

C’est à ce génie de la construction métallique que l’on doit une nouvelle théorie pour la construction des voûtes et d'une méthode graphique pour déterminer la courbe de pression unique, donnant la plus petite épaisseur de clef et la section minimale d'une voûte en berceau.

Il pratique avec succès sa méthode, imaginée dès 1867 et restée inédite jusqu’en 1878, à divers ponts et formule les données expérimentales sur lesquelles on doit fonder la résistance à l’écrasement.

 

Bien avant l’ordinateur, la méthode Gobert permet :

- la mise en jeu d’actions mutuelles exercées sur divers points d’une voûte

- la mesure précise des épaisseurs et des poussées

- une étude graphique comparative des résultats selon la variation des métaux et des surcharges

- la comparaison sûre et rapide des divers projets d’un même ouvrage.

- de reconnaître les corrections à effectuer.

 

Son mémoire reçoit les éloges de la Société des Ingénieurs civils à Paris le 10 janvier 1877.

Outre sa participation aux grands chantiers de l'entreprise Eiffel dont la « Tour de 300 mètres », Gobert se fait donc remarquer par ses travaux théoriques sur la résistance des voûtes, directement applicables dans la réalisation des ponts à grande ouverture.

 

Viaduc de Garabit - photo Janine Tissot
Voir aussi : http://www.janinetissot.fdaf.org/jt_boyer.htm

 

Un des arcs de la Tour Eiffel

 

Sources documentaires :
https://www.merveilles-du-monde.com/Tour-Eiffel/Jean-Gobert.php
Eiffel par Michel Carmona éditions Fayard

 

 

Un œil de lynx dans un esprit scientifique au service des humains

Entre Lion, Capricorne et Sagittaire, Jean Gobert hérite d’un œil de lynx au service de la science appliqué aux déplacements via les constructions utiles aux communications ferroviaires, routières…

Comme Eiffel, il est fait pour porter avec optimisme et énergie de grands projets publics et prestigieux (Saturne/Jupiter/Sagittaire en secteur XI).

De lui, émane une autorité naturelle appuyée sur des connaissances scientifiques et rayonnante sur son entourage (Soleil/Mercure R en VII).

Réussir à maîtriser la matière dure qu’est le métal passé par l’énergie métamorphosante du feu, convient à son tempérament exigeant et rigoureux.

Préoccupé de solidité et de stabilité dans ses constructions (signes fixes), il est un imaginatif, intuitif, ingénieux et novateur qui œuvre pour l’avant-garde de la science utile au genre humain (Lune/Scorpion + Neptune et Uranus).

Comme son expression s’habille d’une naturelle sobriété davantage en quête d’efficacité que de gloire, il ne fait pas ombrage à Gustave Eiffel.

Ses travaux sur la construction métallique font référence, sa contribution à la réussite d’Eiffel est certaine, et pourtant son nom reste largement ignoré.

 

Honneur et coup de projecteur à cet artisan méconnu du succès d’Eiffel !

 

 

Logiciel Auréas Astro PC Paris

 

---

Retrouvez l'acte sur les Archives Départementales Françaises en ligne