Henry QUINSON
né le 8 mars 1961 à 23h55 à Neuilly-sur-Seine Hauts-de-Seine 92
selon acte n°869
Pour le tournage du film, il est l’homme de la situation.
« Après avoir passé six ans au monastère trappiste cistercien de Tamié, Henry Quinson a connu personnellement quatre des sept frères de Tibhirine. Christian, Christophe, Célestin et Paul. Après l’assassinat des moines, il est resté en contact avec leurs familles. En 2006, il traduit le livre de l’américain John Kiser, « Passion pour l’Algérie », ouvrage de référence sur les moines de Tibhirine. Sur le film de Xavier Beauvois, il est conseiller technique, chargé de veiller au « monastiquement » correct.
Sa collaboration commence dès l’écriture du scénario. Il est l’interlocuteur privilégié des comédiens. Plusieurs rencontres, longs échanges. Surtout, l’ancien de Tamié les accompagne dans le monastère savoyard pour une brève retraite. Initiation à la vie monastique, relations nouées avec des moines : les acteurs sont durablement marqués par cette expérience inédite.
Le « conseiller monastique » donne aussi son avis sur le décor et les costumes. Il apprend aux acteurs à enfiler la coule, rectifie le sens d’une ceinture. Pendant les scènes de tournage, il traque les détails invraisemblables, comme le verre d’eau sur le bureau du prieur, inconciliable avec l’austérité trappiste ; ou l’accolade entre les moines : pas joue contre joue, mais tête contre tête.
Henry Quinson, qui a contribué au choix des chants liturgiques et assisté à quelques répétitions, avoue avoir cédé à l’émotion lors de la scène du dernier repas des moines sur la musique du Lac des Cygnes de Tchaïkowski. »
(source Pèlerin Hors-série «des Hommes et des Dieux », propos recueillis par France Lebreton) |
Trader talentueux, il cède sa fortune et devient prêtre puis moine
Henry Quinson passe son enfance entre New-York et la France. Son père est américain et banquier à Paris. Henry fait des études universitaires en économie et en sciences politiques à Paris.
Elevé dans une famille où la religion est très présente, il songe un temps à la vie monastique mais à 20 ans, il choisit de suivre les traces de son père. C’est ainsi qu’il débute à Wall Street en tant que négociant. Il connaît un essor rapide et travaille un temps pour City à Londres, puis à Paris chez Indosuez, une banque d’affaires. Il enseigne les techniques de change dans des universités françaises.
Quand en 1989, une banque lui offre un salaire démesuré pour obtenir ses services, c’est le déclic. Le jeune trader millionnaire quitte tout pour rejoindre les moines de Tamié en Savoie. Il distribue ses millions à des associations et entame une vie d’homme pauvre. Henry étudie la théologie et est ordonné prêtre. L’homme qui gérait des milliards, retourne alors des fromages dans un monastère.
Henri veut aider les gens défavorisés. En 1995, il s'installe en appartement dans un quartier d'immigrés à Marseille. Ses revenus proviennent d'un poste de professeur d'anglais dans un lycée.
En 1997, Henri Quinson fonde la « Fraternité Saint Paul ». La Fraternité, composée de quatre frères, aide les enfants immigrés dans leurs devoirs et apporte un soutien aux adultes dans leurs démarches administratives. En 2001, la Fraternité s’implante dans la banlieue d’Alger.
Henri Quinson donne des conférences et écrit des livres, dont « Moine des Cités ».
Henry QUINSON
(Logiciel AUREAS AstroPC Paris)
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