Amelia Mary EARHART
née le 24 juillet 1898 à Atchinson/Kensas USA à 23h30 selon source non vérifiée
(les avis divergent sur son année de naissance. Si vous avez une source sure, merci de nous en faire part.)
disparue au cours de son tour du monde,
lors du vol débuté le 2 juillet 1937 pour la traversée du Pacifique
Des études paramédicales… à la passion de l’aviation… et au 1er record d’altitude
Dès l’enfance, Amelia surnommée Millie ou Meeley se révèle une meneuse. Plus tard on la surnommera Miss Lindy en clin d’œil à Charles Lindbergh, vainqueur de l’Atlantique et en raison d’une certaine ressemblance physique avec ce dernier.
Attirée par la médecine, pendant la Grande Guerre, en 1917, elle part à Toronto en tant qu’infirmière. Deux ans plus tard, elle commence des études paramédicales à l’université de Columbia. Mais en 1920, spectatrice fascinée d’un meeting aérien, elle décide de devenir pilote. Sa mère lui offre son premier avion un Kinner Canary. Passionnée de pilotage, elle accumule les heures de vol et dès 1922, décroche le record féminin d’altitude avec plus de 4 000 mètres.
« Oser vivre »… et oser la traversée de l’Atlantique Nord
« Oser vivre » : c’est ce qu’elle décide et en pilote déterminée, elle nourrit de plus grandes ambitions. Ainsi, les 17 et 18 juin 1928, elle est la première femme à traverser l’Atlantique Nord en tant que passagère entre Terre-Neuve et le Pays de Galles.
En 1928, elle est la première femme à traverser les Etats-Unis en solitaire de New-York à Los Angeles et retour.
Elle crée en 1929, l’association de femmes-pilotes américaines « Ninety-Nines », dont elle est la présidente. Ce nom a été choisi parce que 99 femmes sur les 117 licenciées, ont répondu présentes pour fonder cette association, dont la mission est triple : promouvoir l’amitié internationale, développer relations et aides pour l’aviation féminine et préserver l’histoire des femmes aviatrices. Cette association encore active à ce jour, est la plus ancienne au monde.
En février 1931, elle se marie à l’éditeur George Palmer Putnam qui devient son impresario.
En 1931, elle est la première femme à piloter un autogyre et atteint un record d’altitude puis l’année suivante traverse les Etats-Unis avec ce type d’appareil.
Elle veut, à tout prix, être la première femme à réussir la traversée de l’Atlantique Nord, seule à bord. C’est ce qu’elle réalise, à bord de son monomoteur, du 20 au 21 mai 1932, de Terre-Neuve à Londonderry en Irlande, en 13 heures et 30 minutes. Elle est aussi la première personne à le traverser deux fois.
En 1932, elle est la première femme à recevoir la distinction Distinguished Flying Cross ainsi que la médaille d'or de la Société Nationale Géographique.
Elle est la première personne à effectuer un vol en solitaire entre Honolulu (Hawaï) et Oakland (Californie) le 11 janvier 1935.
La même année, Amelia est la première personne à effectuer un vol en solitaire et sans escale, entre Los Angeles et Mexico, puis à réaliser un vol en solitaire et sans escale entre Mexico et Newark (New Jersey).
En juillet 1935, elle réalise le premier vol solo d’Hawaï en Californie en 18 heures et 16 minutes de vol.
Oser vivre ce mythique tour du monde… où elle disparaît mystérieusement
Ainsi pionnière de multiples exploits aériens, quand elle s’envole de San Francisco, le 21 mai 1937, en compagnie de son navigateur Fred Noonan, elle est une aviatrice chevronnée. Elle a la ferme intention d’accomplir le premier tour du monde féminin. Le Lookheed Electra qu’elle pilote la conduit à Oakland, Miami, au-dessus de la mer des Caraïbes, à Port-Natal puis vers Dakar, l’Afrique Centrale, les Indes, l’Australie et la Nouvelle Guinée avant de mettre le cap sur l’île de Howland en plein Pacifique. C’est le plus long vol de sa carrière de pilote mais c’est aussi le dernier. Lorsqu’Amelia et Fred décollent pour un long vol de 4 000 kilomètres un vaste dispositif de veille est en place. Pourtant, ils disparaissent dans des conditions mystérieuses près de l’île de Howland, sans que l’on ne retrouve trace de leur avion.
Plusieurs hypothèses sont avancées sans qu’aucune ne soit confirmée :
- Son tour du monde n’aurait été qu’un prétexte à un vol d’espionnage des installations japonaises du Pacifique, pour le compte du gouvernement américain. L’avion aurait été abattu par la DCA nippone. Il est vrai que pour sa recherche les USA mobiliseront une force maritime d’une exceptionnelle importance.
- Contraints à l’amerrissage en raison d’une panne sèche, soupçonnés d’espionnage, Earhart et Noonan auraient été capturés puis exécutés par les japonais.
- Après un atterrissage de fortune, elle aurait survécu sur une île du Pacifique en compagnie d’autochtones.
Amelia EARHART
(Logiciel AUREAS AstroPC Paris)
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