Dossiers

 

La Tour Eiffel


Gustave EIFFEL - Les 72 savants - Les Hommes de la Tour - Exploits autour de la Tour


 

la face Grenelle


BARRAL - BECQUEREL - BERTHIER - BROCA - CAIL - CORIOLIS - DE DION - FIZEAU - GAY-LUSSAC GIFFARD - GOÜIN - JAMIN - JOUSSELIN - LE CHATELIER - PERRIER - SCHNEIDER - STURM - TRIGER


 

JAMIN Jules Célestin

Né le 31 mai 1818 à Termes Ardennes
Heure de naissance inconnue : registres d’état-civil détruits par faits de guerre (réponse AD 29 10 09)

décédé à Paris le 12 février 1886
 

Physicien, président de l’Académie des Sciences

Professeur agrégé de physique à l’Ecole Polytechnique

Travaux sur l’optique

Thèse sur la réflexion de la lumière à la surface des métaux

Professeur de physique à l’Ecole Polytechnique

NB : Sa fille est l’épouse du physicien Henri Becquerel.

 

GAY-LUSSAC Louis Joseph

Né le 6 décembre 1778 à St Léonard de Noblat 87 - heure non indiquée sur acte de baptême

décédé le 9 mai 1850 à Paris

(son patronyme GAI s’écrit ensuite GAY puis le nom de LUSSAC y est adjoint selon un usage de l’Ancien Régime qui permet d’adjoindre le nom du hameau où la famille est propriétaire)

Chimiste, physicien

Etudes sur les propriétés des gaz

Découvre la loi de dilatation des gaz puis les lois volumétriques portent  aujourd’hui son nom

Chargé de vérifier l’affaiblissement du magnétisme dans l’atmosphère, il réalise notamment un voyage en ballon où il monte à 7016 m. (record d’altitude pour l’époque). Pour l’analyse de l’air, il fait pendant 1 an, un voyage d’exploration scientifique dans les Alpes.

Avec Thénard, travaille à la préparation du potassium et du sodium.

La loi de 1814 sur la taxation des alcools utilise ses travaux de mesure de la concentration en alcool des boissons. Dans la chimie industrielle, met au point la méthode de contrôle par dosage.

Un cratère de la Lune porte son nom.

 

FIZEAU Armand Hippolyte Louis

Né le 23 septembre 1819 à 4 heures du matin à Paris

décédé le 18 septembre 1896 à Venteuil

 

Physicien

Mesure la vitesse de la lumière (1849) et la vitesse de l’électricité (1850)

Détermine pour la 1ère fois la vitesse de la lumière au moyen d’un miroir tournant fabriqué par Louis Breguet

Met au point une méthode de mesure de la vitesse de la lumière 

SCHNEIDER Joseph Eugène dit « Eugène 1er »

Né le 8 germinal an XIII de la République, soit le 29 mars 1805 à Bidestroff Moselle,
Heure absente sur acte de naissance

décédé 27 novembre 1875 à Paris

Industriel, maître de forges, homme politique

Orphelin, il commence modestement dans une maison de commerce de Reims puis dans la banque Seillière. Se distingue par son sens des affaires et devient à 21 ans, le directeur des forges de Bazeilles. Suit les cours du Conservatoire des Arts et Métiers.

Propriétaire des forges de Bazeilles (Ardennes), avec son frère Adolphe, remet en exploitation les forges du Creusot. Les ateliers mécaniques de sa société sont parmi les plus modernes de l’époque. Ses ouvriers, par allusion sans doute à son visage haut en couleurs, l'appellent "le grand rouge".

Premier président du Comité des Forges créé en 1864

Régent de la Banque de France 

LE CHATELIER Louis

Né le 20 février 1815 à 9 heures du matin à Paris
selon acte acte civil n°198

décédé le 10 novembre 1873 à Paris

 

Chimiste et ingénieur

invente des méthodes de détection du grisou et une lampe qui porte son nom

invente aussi le frein à contre-vapeur sur les locomotives
a joué un grand rôle dans l'industrie française et dans l'essor des transports ferroviaires

a contribué à la mise au point d'un procédé d'extraction de l’alumine et de la bauxite

a travaillé aussi à l'assainissement des villes et à l'épuration des eaux d'égoût

 

BERTHIER Pierre

3 juillet 1782 à Nemours 77, heure de naissance absente sur acte de baptême

décédé le 24 août 1861

Minéralogiste  et géologue. Etude des « minéraux utiles »

Découvreur des propriétés de la bauxite dans le village de Baux de Provence. Etude de la qualité et de la quantité de métaux utiles dans les minerais. Publication de plusieurs mémoires dans le Journal des mines.

 

BARRAL Jean-Augustin

31 janvier 1819 à Metz Moselle 57, à 3h du matin, selon acte de naissance

décédé le 10 septembre 1884 à Fontenay sous Bois Val de Marne

Agronome, chimiste et physicien, rédacteur journal

Nombreux travaux et ouvrages de vulgarisation scientifique notamment sur l’agriculture et l’irrigation

On lui doit la découverte de la nicotine alors qu’il est employé à l’administration des tabacs.

Rédacteur du journal « la démocratie pacifiste » et co-fondateur du « Journal d’agriculture pratique »

L’ascension en ballon, faite en juillet 1850 avec Bixio, pour déterminer la température et la composition de l’air, eut un énorme retentissement.

 

DE DION Henri

Né le 18 décembre 1828 à Montfort l’Amaury 78
né à 23h45 selon acte d'état-civil

décédé le 13 avril 1878 à Paris

Ingénieur

Spécialisé dans la résistance des matériaux

Utilisation de métaux dans le génie civil

Inventeur des fermes métalliques sans entrait dans les constructions.

Directeur du Conservatoire des Arts et Métiers,

Occupa la chaire de Stabilité des constructions  à l’école centrale d’architecture.  Eut pour élève Gustave Eiffel

 

GOÜIN Ernest Alexandre

22 juillet 1815 à Tours 37 à 1 h. du soir (13h)
selon acte de naissance n°433

décédé le 24 mars 1885 à Paris

Fabrication de locomotives et de machines de filature

Constructeur d’infrastructures métalliques et ferroviaires, il introduit en France la technique des ponts en tôle rivetée.

On lui doit de nombreux ouvrages dont le pont de la rue du Rocher à Paris, le viaduc de Culoz, le pont de Mâcon, les anciens ponts de Moissac et de Langon ainsi que le pont Marguerite sur le Danube à Budapest… 

JOUSSELIN Louis Didier

Né le 1er avril 1776 à Blois 41 Loiret - heure de naissance absente sur acte de baptême

décédé à Vienne-en-Val, le 3 décembre 1858

Ingénieur, député

Travaux sur les canaux et ponts

Membre de la première promotion de l’Ecole Polytechnique, initialement nommée école centrale des travaux publics, puis école des ponts et chaussées. 

Construction des quais d’Orléans (Fort Alleaume et quai du Roi), protégeant les bas quartiers des inondations.

Inspecteur du Corps divisionnaire des Ponts et Chaussées

 

BROCA Pierre Paul

Né 28 juin 1824 à 20h à Ste Foy la Grande 33-Gironde
Selon acte de naissance n° 27

décédé  à Paris le 9 juillet 1880

Médecin chirurgien, anatomiste et anthropologue

Découverte du « centre de la parole » dans le cerveau (« aire de Broca »)

Pionnier en anthropologie physique

Fonde en 1848 la Société des libres-penseurs

 

BECQUEREL Antoine César
né le 7 mars 1788 à Chatillon-Coligny 45, heure absente sur acte de baptême

décédé le 18 janvier 1878 à Paris

Idée des piles à courant constant (batteries). Sa découverte a inspiré Georges Léclanché pour inventer la pile électrique qui porte son nom.

Il s’est occupé aussi de physiologie et de climatologie

Père de Alexandre Becquerel, grand physicien. Grand-père de Henri Becquerel découvreur de la radioactivité.

Parmi ses nombreux ouvrages, citons le « Traité de l’électricité et du magnétisme ».

 

CORIOLIS Gaspard-Gustave

Né le 21 mai 1792 à Paris, non trouvé sur archives état-civil

décédé le 19 septembre 1843 à Paris

 

Mathématicien, Ingénieur et scientifique

Force de Coriolis – Théorème de Coriolis

Il s’agit d’un théorème de mécanique concernant l’accélération dans les mouvements composés et qui intervient, en particulier dans l’étude des courants aériens.

 

CAIL François Jean

Né le 8 février 1804 (18e jour de Pluviose an XII de la République) à 8 h du soir (20 h) à Chef-Boutonne 79 Deux-Sèvres, selon acte de naissance

décédé le 22 mai 1871 aux Plants près de Ruffec en Charente

Ingénieur et entrepreneur

Matériel de chemin de fer

Locomotives, construction métallique

Visionnaire social, il fait construire des petits immeubles pour loger les ouvriers de la Gare du Nord toute proche

La Sté Cail fusionne en 1958 avec la sté Fives-Lille

 

TRIGER Jacques

Né le 19e jour du mois de ventôse, an IX de la République, soit le 10 mars 1801 à 10h du matin à Mamers Sarthe 72, selon acte de naissance

décédé en 1867 à Paris lors d’une réunion de la Sté Géologique de France

Ingénieur,  géologue, paléontologue

Pour les mines de charbon dans les zones humides, invente le procédé Triger qui consiste à envoyer de l’air comprimé dans la mine pour maintenir l’eau au fond du puits. Ce procédé amélioré par l’injecteur Giffard, est utilisé par Eiffel pour construire les fondations de 2 des 4 piles de sa tour situés dans un ancien bras de la Seine. De nos jours, le procédé Triger évolué (tunnelier à chambre hyperbare) est utilisé pour traverser des zones infranchissables avec les moyens traditionnels.

Introduit le cuvelage métallique des puits de mines

Géologue de renom, on lui doit la 1ère carte géologique de la Sarthe.

 

GIFFARD Henri

Né le 8 février 1825 à Paris - Heure absente sur acte de baptême

Décédé le 15 avril 1882 à Paris

 

Ingénieur

Inventeur de l’injecteur et du ballon dirigeable propulsé par la vapeur

Le 24 septembre 1852 fait le premier vol propulsé et contrôlé par un dirigeable  (27km) dans un ballon équipé d’un moteur de 3cv.

Ne s’accommodant pas de sa  cécité naissante, il se suicide en avril 1882, léguant son patrimoine à la nation pour qu’il serve aux pauvres et à des buts scientifiques et humanitaires. Il est le mécène de nombreux aéronautes.

 

PERRIER François

Né le 18 avril 1833 à 10h à Valleraugue 30 Gard, selon acte d’état-civil n°34

décédé à Montpellier en 1888

Militaire, mathématicien, géographe et géodésien

Travaux de triangulation et géodésie (science de la forme et des dimensions de la terre)

Ses observations, en Californie,  du transit de la planète Vénus sont considérées comme un succès complet

Membre du Bureau des Longitudes

Dirige le service de géodésie de l’armée française

 

STURM Jacques Charles François

Né le 29 septembre 1803 à Genève Suisse - état-civil non demandé

décédé à Paris le 15 décembre 1855

 

Mathématicien

Mesure avec Jean-Daniel Colladon, la vitesse du son dans l’eau et le mémoire qu’ils publient sur la compressibilité des liquides leur vaut un prix de mathématiques.

Enonce en 1829, un théorème célèbre précisant le nombres de racines réelles d’une équation algébrique comprise entre 2 limites données (théorème de Sturm).