Bruce ISMAY
Né le 12 décembre 1862 à Crosby / Merseyside, Liverpool Royaume-Uni
Source Wikipédia - Heure inconnue
Décédé le 15 octobre 1937 à Kensington Londres Royaume-Uni
Une suite de luxe, pont promenade privé… valet, secrétaire …
Rodé au monde maritime, il succède à son père
Quand le voyage inaugural de routine vire au drame !
Je suis Ismay !.. Je suis Ismay !...
Conspué par la presse américaine et acclamé en Angleterre
L’art de mettre en scène de prestigieux navires
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Une suite de luxe, pont promenade privé… valet, secrétaire …
Quoi de plus naturel que de monter à bord du Titanic en partance pour son voyage inaugural, quand on est président de la Compagnie maritime propriétaire de ce palace flottant le plus grand du monde !
Sans bourse déliée, Bruce Ismay occupe une suite de luxe avec salle de bains, toilettes et pont promenade privés. Cette suite était destinée à l’origine à un milliardaire qui renonce ainsi que deux autres réservations successives qui s’annulent.
Digne successeur de son père à la tête de la White Star Line, voilà donc notre homme d’affaires, armateur, installé dans le luxe inégalé d’un paquebot prestigieux nouveau-né de la compagnie maritime qu’il préside.
Bruce Ismay voyage en compagnie de son valet Richard Fry et de son secrétaire William Henry Harrison ainsi que d’Ernest Freeman qui est aussi 1er steward de pont.
Songe-t-il déjà aux titres élogieux de la presse américaine pour vanter ce fleuron de la flotte britannique à son arrivée à New York ?
Rodé au monde maritime, il succède à son père
Au décès de son père en 1899, quand Bruce Ismay prend sa suite à la tête de la White Star Line, il est rodé au monde maritime.
A l’issue de ses études, il a fait un apprentissage de 4 ans dans l’entreprise paternelle après avoir passé un an en France et avant de faire un tour du monde pendant une année.
Affecté aux bureaux new-yorkais de la compagnie familiale, il s’y marie à 26 ans avec Julia Florence Schieffelin avec qui il aura quatre enfants.
De retour au Royaume-Uni avec sa famille, il se trouve associé à 29 ans à la direction de la White Star Line et actionnaire de chantiers navals à Belfast.
Une fois aux commandes de l’entreprise et dans la lignée de son père, Bruce Ismay décide la construction de paquebots gigantesques davantage pour le luxe et la sécurité que pour la vitesse afin d’offrir d’abord aux passagers un service régulier de qualité.
Bruce Ismay (à droite) en compagnie de William James Pirrie (homme d’affaires irlandais)
lors d’une inspection du chantier du Titanic en mai 1911.
Quand le voyage inaugural de routine vire au drame !
Le 14 avril 1912 à 23h40, réveillé par le choc avec l’iceberg, Bruce Ismay file aux nouvelles et c’est le commandant Smith sur la passerelle qui l’informe de la gravité de la situation.
Ismay aide tant bien que mal à l’évacuation de passagères dans les canots de sauvetage. Parcourant le pont des embarcations, il presse officiers et marins d’accélérer le chargement des canots et finit par s’emporter auprès d’un officier qui lui rétorque :
« Si vous vouliez foutre le camp, je pourrais peut-être faire quelque chose !
Vous voulez que je les fasse descendre plus vite ?
Vous allez tous me les faire noyer ! »
Ismay, abasourdi, se retire sans répliquer.
Quand Ismay embarque dans le canot C, il s’y trouve une quarantaine de personnes ; c’est le dernier affalé à tribord, il est 1h45 et personne d’autre à proximité de l’embarcation.
Abandonnant à leur sort, valet, secrétaire et steward, il rame le dos tourné au paquebot qui va disparaître avec plus de 1 500 personnes dans les flots glacés.
Quelles pensées peuvent alors assaillir cet homme ?
Songe-t-il à son refus quand un concepteur lui avait suggéré en 1910 de mettre 64 embarcations de sauvetage au lieu des 20 prévues et dont le nombre était déjà supérieur aux normes britanniques de l’époque ?
Les canots du Titanic déposés à New York fin avril 1912
Je suis Ismay !.. Je suis Ismay !...
Arrivé à bord du Carpathia, Ismay ne sait que répéter d’un ton monocorde : je suis Ismay.
Après avoir refusé un bol de soupe, il s’enferme dans la cabine prêtée par le médecin de bord qui lui donne aussi de l’opium.
C’est Ismay qui rédige le message annonçant le naufrage du Titanic aux bureaux new-yorkais de la White Star Line.
Convoqué à comparaître devant une commission sénatoriale, il doit affronter aussi l’hostilité à son égard de la presse américaine qui lui reproche d’avoir survécu là où nombre de compatriotes ont péri.
Qui pourrait préférer vivre comme un lâche que de mourir comme un héros ?
Conspué par la presse américaine et acclamé en Angleterre
A la commission d’enquête, Ismay annonce que désormais tous ses navires seront équipés de moyens de sauvetage en nombre suffisant pour tous les passagers.
Après avoir été conspué par la presse américaine qui le considère comme le principal responsable de la catastrophe, il est acclamé par la foule à son retour en Angleterre.
S’il doit dès 1913 renoncer à ses deux présidences, Ismay continue à s’investir en affaires auprès de plusieurs compagnies de Londres et Liverpool, fonde deux associations caritatives et s’occupe notamment d’une compagnie d’assurances chargée de régler les dommages dus par la White Star Line.
Retiré du monde des affaires en 1934, il décède trois ans plus tard âgé de 74 ans.
L’art de mettre en scène de prestigieux navires
En l’absence d’heure de naissance, l’étude du thème astral de Bruce Ismay est forcément succincte.
Toutefois, on peut dire que son métier et sa formation lui correspondent.
Il est fait pour le monde des voyages et des grands déplacements.
(4 planètes dans l’axe nomade Sagittaire-Gémeaux ; Jupiter maîtresse du Sagittaire est en Balance et Vénus qui en est maître se retrouve collée au Soleil).
S’occuper d’affaires et de gestion est l’atout de ce Sagittaire pour qui la vie semble faite pour le bonheur, la vie mondaine, la réussite financière et le bon relationnel
(aspects positifs dans ce thème aux lignes harmonieuses).
Il est un actif plein d’idées qui aime entreprendre en grand avec l’art inné de la mise en scène harmonieuse.
Ainsi, il l’illustre par la construction de paquebots prestigieux et admirables voués à une grande notoriété auprès d’une élite voyageuse.
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