Commandant du paquebot Titanic

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Edward John SMITH

Né le 27 janvier 1850 à 11h à Londres G.B.
(Heure spéculative)
Source Marc Penfield via Monique Kalinine

 Décédé dans le naufrage du Titanic dans la nuit du 14 au 15 avril 1912 au S.E. de Terre-Neuve

 

 

Des quartiers pauvres… à la brillante carrière de marin

Commandant populaire et le mieux payé de son époque

Il meurt au poste d’honneur…

Un solide gaillard taillé pour affronter les défis

 

 

Des quartiers pauvres… à la brillante carrière de marin

Avant de passer aux commandes de l’imposant Titanic, Edward J. Smith avait été « seul maître à bord après Dieu » de son frère Jumeau L’Olympic.

Quand la White Star Line lui confie cette glorieuse responsabilité, c’est une marque d’estime et de gratitude pour ses longs et vaillants services aux commandes des nombreux navires de la prestigieuse compagnie.

Conduire le Titanic dans son 1er voyage et lui montrer la bonne route : telle est la mission confiée à Edward Smith que la compagnie maritime prévoit de laisser aux commandes du Titanic jusqu’à l’arrivée de son prochain navire le Gigantic.

Fils d’un potier et d’une épicière, il grandit dans un quartier pauvre.

Assez costaud de nature pour échapper à la mortalité infantile de l’époque, il quitte l’école à 13 ans pour embarquer sur divers navires comme mousse.

Le travail y est dur et dangereux mais il surmonte les épreuves au point de décrocher le brevet de capitaine à 25 ans.

 

Commandant populaire et le mieux payé de son époque

Entré au service de la White Star Line, il obtient à 37 ans la responsabilité de commandant.

Au fil de sa carrière, son caractère agréable allié à une autorité naturelle lui confère une telle popularité que certains n’acceptent de voyager qu’avec ce marin qui est le mieux payé de son époque.

La White Star Line confère le grade de commodore (commandeur) à cet homme réputé bienveillant, rassurant et à la voix calme.

Alors qu'il commande l’Adriatic, il gagne le surnom de « roi des tempêtes ».

En 1911, aux commandes de l’Olympic, nouveau paquebot de la compagnie, Smith ne parvient pas à éviter la collision avec le croiseur Hawke dans le port de Southampton.


Le commandant Smith fait transmettre les messages de détresse à Jack Phillips

 

Il meurt au poste d’honneur…

L’année suivante, Edward Smith, marié et père d’une fille Helen, est maître à bord du Titanic qui heurte un iceberg le 14 avril 1912 et fait naufrage, signant la plus grande catastrophe des annales maritimes.

A Southampton le matin du 10 avril 1912, une collision avait été évitée de justesse avec l’un des navires alentour en raison des remous provoqués par le sillage du puissant paquebot. C’est une manœuvre des remorqueurs qui évite la catastrophe alors que les deux bâtiments sont proches d’à peine un mètre.

La chronique du terrible naufrage indique que le commandant Smith après avoir donné les consignes pour les chaudières, l’évacuation des passagers, les messages radio… meurt au poste d’honneur sans que l’on connaisse exactement ses derniers instants.

 


La salle de bain du commandant Smith.

 

 

Un solide gaillard taillé pour affronter les défis

Si l’on retient l’heure de naissance de 11h, on retrouve le solide gaillard taillé au physique et au mental, pour résister au difficile et dangereux apprentissage de mousse, et ensuite gravir au fil des années les marches de la hiérarchie maritime au point de finir commandant du plus grand paquebot du monde de l’époque.

(Asc Taureau avec Vénus/Capricorne conjointe au Soleil Verseau en X)

 Au fil de sa carrière, il se trouve à la tête des navires les plus modernes de la White Star Line, en novateur qui a besoin d’œuvrer dans une tension créative pour surmonter les difficultés comme autant de défis.

Habité par une âme de bâtisseur humaniste à la fois volontaire et conquérant, il est fait pour occuper des responsabilités complexes et exigeantes qui ont trait aux déplacements…

Cet irrésistible iceberg a raison de son opiniâtreté et l’envoie pour l’éternité dans les abymes sous-marins, avec son navire « insubmersible » et finalement brisé lui aussi en pleine gloire.

(Uranus conjoint à Pluton en XII, en lien avec Mars/Gémeaux et Mercure/Verseau)

 

Retrouvez l'intégralité du dossier spécial "Le TITANIC"

 

 


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