Dossier

Le Titanic

 



 

Le Naufrage du Titanic

 

Il était un grand navire qui n’avait… jamais navigué !

Le naufrage le plus désastreux des annales maritimes…

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 Le 14 avril 1912

à 23 h ou 22 h 25, heure de New-York (73°45W, 40°40N)

à 300 miles au S-E. du Cap Race
pointe extrême au S.E. de l’île de Terre-Neuve
soit 41°46 N, 50°14W

Selon documents adressés par le Musée de la Marine
Ou
Selon fichier Auréas – US Tobias –
(Shipwreck | Date ('at night') and location per L Edward Johndro | National Astrological Journal Jun 1934 | Blake Finley)

 

Avons touché iceberg 41°46 nord 50°l4 ouest (du méridien de Greenwich).

Sommes fortement endommagés.

Accourez aide.

 

L’agonie du Titanic dura deux heures…

Le Carpathia embarque les 868 survivants du naufrage

Lancée par le Bélier, la flèche du Sagittaire se brise contre l’iceberg

 

Dans le moment même où notre Compagnie Transatlantique inaugurait, au Havre, le plus beau de ses paquebots, le plus grand et le plus superbe des bateaux français, le France, on apprenait qu'un autre navire, le plus énorme qui fût à flot, le Titanic, de la Compagnie anglaise White Star Line, avait sombré la nuit précédente, ayant, dans sa course éperdue d'Europe vers l'Amérique, rencontré un iceberg formidable contre lequel il s'était fracassé.

Du moins à ce moment, on espérait encore que la catastrophe se réduisait à l'engloutissement d'un certain nombre de millions. Hélas ! C'est, conséquence même des dimensions extraordinaires du Titanic, le plus désastreux naufrage qu'aient eu à enregistrer les annales maritimes.

Le nom même du malheureux paquebot indiquait quel orgueil avait animé ceux qui l'avaient construit : créer un navire si formidable qu'il apparût comme une œuvre surhumaine.

Le Titanic emportait dans ce voyage, le premier qu'il fît à travers l'Océan, 2.358 personnes (*), exactement : 350 passagers de première classe, 305 de seconde, 800 de troisième, et 903 hommes d'équipage.

Tout cela se payait fort cher et le prix des passagers, variable selon les saisons, oscillait de 200 francs pour la troisième classe - la classe des pauvres - à 22.150 francs pour les appartements de luxe.

La mer a englouti indistinctement, avec le plus humble des domestiques, le mieux logé des seigneurs de la libre Amérique : M. John Jacob Astor, un des fameux «quatre cents» qui vaut là-bas presque un milliard, M. Benjamin Guggenheim, coté quelques centaines de millions, bien d'autres nababs encore, … Avec eux a été englouti un philosophe respectable, pour la dignité de sa vie et la sincérité de ses convictions, même à ceux qui ne partageaient pas ses idées, souvent audacieuses, l'écrivain «pacifiste» W. T. Stead, directeur de la fameuse “Review of Reviews”.

C’est dans la nuit de dimanche à lundi, à 10 h 25 du soir, heure de New-York (2 heures du matin environ à Paris), qu'il se produisit. Le navire se trouvait alors à 300 miles au sud-est du Cap Race, pointe extrême du sud-est de l’île de Terre-Neuve.

Ce fut au poste de télégraphie sans fil établi au Cap Race que parvint la première nouvelle de l'abordage. La dépêche qui l'apportait était ainsi conçue :

«Avons touché iceberg 41°46 nord 50°14 ouest (du méridien de Greenwich). Sommes fortement endommagés. Accourez aide.»

En même temps, plusieurs autres navires qui naviguaient dans les parages où se trouvait le Titanic furent touchés par ce marconigramme (message TSF) : le Carpathia, le Parisian, le Virginian, le Baltic et I'OIympic. Mais, par malheur, le plus rapproché du navire blessé était à 170 miles du lieu du sinistre, et même à une vitesse de 25 miles à l'heure, qu’on n’atteint guère dans la pratique, il lui fallait sept heures pour apporter son secours.

 


Le commandant Smith fait transmettre les messages de détresse à Jack Phillips

 

L’agonie du Titanic dura deux heures…

L'agonie du Titanic dura deux heures.

Elle est enregistrée, mieux que dans le plus dramatique des récits, sur le registre de télégrammes de la station du Cap Race, en quelques phrases laconiques dans les dépêches qui font suite à la première recueillie que nous avons citée plus haut :

- 10 h. 25 du soir, dimanche, Cap Race : on entend le Titanic faire des signaux de détresse, auxquels répondent un certain nombre de navires, dont le Carpathia, le Baltic, le Caronia et l'OIympic.

- 10 h. 55 du soir : le Titanic a signalé: «Nous sombrons par avant.»

- 11 h. 25 du soir : notre poste établit une communication avec le Virginian, l'informe du besoin urgent de secours du Titanic, lui indique sa position. Le Virginian nous annonce qu'il se porte immédiatement sur le lieu du désastre.

- 11 h. 36 du soir : le Titanic informe l'OIympic qu'il fait monter les femmes dans les embarcations.

- Minuit 27 : Le Titanic continue à faire des signaux de détresse et à indiquer sa position. Le Virginian annonce qu'il a reçu quelques signaux confus qui ont cessé brusquement.

- Ainsi, à 11 h. 36 une heure après l'abordage, le capitaine du Titanic, le commandant Smith avait prévu le dénouement inévitable, et, conformément à l'usage, il sauvait d’abord les femmes et les enfants… On n’aurait donc sauvé que les faibles, plus quelques rares passagers, dont M. J. Bruce Ismay, président de la White Star Line, et les matelots chargés de la conduite des embarcations.

C’était tout ce qu’on pouvait faire ; car, sur ces grands navires, en conformité d’une loi assez extraordinaire, et dont, à la suite de cette catastrophe, on demande la révision, les navires anglais ne sont tenus à avoir d’embarcations que juste ce qu’il faut pour sauver le tiers des passagers !

 

 

Le Carpathia embarque les 868 survivants du naufrage

Tout le reste sombra, hommes et navire.

Il était alors minuit : les minutes de ceux que portait le Titanic étaient comptées.

Le Carpathia, de tous les navires qui avaient reçu les appels de détresse du Titanic, fut le premier qui arriva sur les lieux de la catastrophe. Il était 5 heures du matin et depuis près de trois heures, le monstrueux cercueil était descendu aux abîmes.

La mer, au loin, était couverte d'épaves au milieu desquelles voguaient inquiètes, les chaloupes chargées de naufragés, débris à peine moins frêles d'un effroyable drame.

Le Carpathia put embarquer les 868 survivants de la catastrophe et faire route avec eux vers New-York. D’autre navires, venus un peu plus tard, le California, le Virginian, le Parisian, croisèrent quelque temps sur place, sans avoir, très probablement, la fortune de recueillir aucun autre naufragé. Si même quelques-uns de ces malheureux avaient pu se réfugier sur des épaves ou chercher à se sauver à la nage, ils n’auraient pas survécu longtemps à l’engloutissement de leurs compagnons ; le froid très vif les eût achevés.

 

Source documentaire : “L’Illustration” n°3608 du 20 avril 1912 - copies communiquées par le Musée de la Marine, Palais de Chaillot Paris 75116

 

(*) Les chiffres varient d’un article de presse à l’autre ou d’un document à l’autre même issus du Musée de la Marine. La fourchette du nombre total de personnes (passagers et équipages) varie de 2201 à 2358.


Le Carpathia arrivant à New York avec les rescapés.

 

 

Lancée par Le Bélier, la flèche du Sagittaire se brise contre l’iceberg

Jupiter en XII conjoint à l’Asc. est sans aspect significatif ; Soleil-Mercure Rétro.-Bélier-IV qx avec l’Asc. ; Mars maître de l’amas Bélier est conjoint à Pluton en VII et au double carré du MC et de Lune-Vénus-FC ; Soleil est sextil à Pluton ; Uranus-Verseau-II est sextil à Vénus et trigone au MC.

Ce thème révèle la valorisation maléficiée et affaiblie de l’axe d’horizon Gémeaux-Sagittaire, symbole des voyages et déplacements.

Toutefois ici, on peut craindre un échec, un risque de destruction, par malchance et par une initiative défaillante ou mal inspirée.

En effet, il y a une malchance qui donne son plein effet à une perturbation violente, agressive, destructive qui concerne la foule et ce matériel.

Comme pour le départ inaugural, règne un contexte de lucidité perturbée avec un comportement irréfléchi, irréaliste, baignant dans l’insouciance générale et la soif de gloriole.

Le moment porte à un état d’inconscience ou d’excès de confiance basé sur un imaginaire détaché de la réalité. Il incite également à l’appétit de gloire, de puissance dû au prestige du matériel.

Ainsi, rien de surprenant d’apprendre que l’équipe commandante croit son appareil plus solide que les glaces qui lui sont pourtant signalées à plusieurs reprises avant la collision.

En outre, il lui faut réaliser un fait glorieux répondant à l’honneur qui lui a été fait de diriger cette merveille de la technologie maritime britannique qu’est le Titanic.

Quant à la foule, elle est naïvement confiante dans ce paquebot si puissant, prestigieux et que l’on dit insubmersible.

Il y a une ambiance féérique, propice aux illusions et qui implique une fuite hors du réel, éloignant toute vigilance réaliste.

Ce thème montre bien que la lucidité n’est pas au rendez-vous. Au contraire, il y a une réflexion perturbée, maladroite, impulsive entraînant des actes téméraires, fruits de l’orgueil et de la volonté de dominer.

Le paquebot va à sa propre destruction par ce manque de lucidité qui fait trop présumer de la puissance du matériel.

Par un fait violent, brutal, malchanceux, l’accident mortel est au rendez-vous. Il en résulte souffrances, blessures, angoisse, mort touchant un grand nombre de personnes.

On peut penser (par les rares bons aspects de ce thème formés par Uranus et Neptune en VIII) que

cet évènement destructeur est une “leçon”, un “message”, un “avertissement”
pour le genre humain
et le rappel d’une nécessaire modestie de l’homme face à Dieu et aux éléments.

 

 

Thème dressé selon fichier Auréas – US Tobias –

(Shipwreck | Date ('at night') and location per L Edward Johndro | National Astrological Journal Jun 1934 | Blake Finley)

  
Logiciel Auréas Astro PC Paris

 

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