Salonnière, mécène, philanthrope et paysagiste, son goût pour l’art et ses actions de bienfaisance en font une femme marquante du début du 20e siècle.

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Marquise de GANAY
Née Marie Julie Pamphile Berthe de BEHAGUE

Devenue marquise de Ganay par son mariage avec Jean de Ganay

 née le 1er juin 1868 à 18h à Paris 7e
Selon acte n°684 – Archives de Paris en ligne – vue 29/31

 Décédée le 23 octobre 1940 à Paris 16e

 

 


Avec sa sœur la comtesse de Béarn (à gauche)

 

Elle voue une passion au siècle des Lumières

Son salon réunit les grands noms des arts, des lettres et de la politique

En 1914-1918, elle se dévoue pour les femmes de soldats

Bâtisseuse au service de l’humain et de l’histoire

 

 

Elle voue une passion au siècle des Lumières

Son Salon est réputé à la Belle Epoque. Femme dévouée et philanthrope, elle est aussi paysagiste. Reconnue pour ses connaissances artistiques,  elle apporte soutien et protection à nombre d’artistes de son temps.

Fille du comte Octave de Béhague et de la comtesse Fanny de Haber, elle a 19 ans quand elle épouse le marquis Jean de Ganay, officier de cavalerie, homme politique, investi comme sa famille dans le monde hippique et le mécénat.

Passionnée par le 18e siècle, la marquise de Ganay s’intéresse beaucoup à sa période de prédilection, riche aux plans intellectuel, scientifique et culturel, surnommée le Siècle des Lumières. Les solides connaissances qu’elle acquiert lui valent l’amitié de conservateurs de musées et d’historiens d’art.

Les artistes de son époque trouvent également auprès d’elle, encouragement et protection. Elle préside le cercle Ronsard.

 

Son salon réunit les grands noms des arts, des lettres et de la politique

Son salon devenu célèbre réunit les sommités des arts et des lettres ainsi que politiciens et diplomates. La marquise est très liée à sa sœur, la comtesse de Béarn, grande voyageuse et collectionneuse, souvent participante à ces réceptions.

Elle a pour belle-sœur Magdeleine Goüin épouse de son frère Bernard, intrépide comtesse investie dans le pilotage automobile et dans les œuvres de bienfaisance.

 

En 1914-1918, elle se dévoue pour les femmes de soldats

Lors de la Première Guerre mondiale, la marquise de Ganay se dévoue pour les femmes de soldats mobilisés, contraintes de travailler en usine. Pour les aider, elle fonde, avec Renée de Montmort l’Association des Infirmières Visiteuses et favorise la création de dispensaires antituberculeux après avoir créé ce qui devient plus tard l’Ecole du Comité national de la tuberculose.

Par ailleurs, elle s’investit beaucoup auprès de la Croix-Rouge.

Résidant dans un hôtel particulier parisien situé avenue Georges V, elle possède par héritage côté maternel, le château de Courances (Essonne) dont elle fait restaurer le parc dans son état d’origine, avec l’aide du paysagiste Achille Duchêne.

Et en 1930, elle crée un jardin « anglo-japonais ».


https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/4/4c/Courances_chateau_cote_cour.jpg
Château de Courances - propriété de la marquise de Ganay qui fait restaurer le parc dans son état d’origine
par l’illustre architecte paysagiste
Achille Duchêne

 

 

Bâtisseuse au service de l’humain et de l’histoire

Entre Gémeaux, Scorpion et Taureau, Berthe de Ganay a le talent pour s’adonner aussi bien à la conservation de l’histoire du Siècle des Lumières, qu’à l’activité de salonnière, occasion de causeries et d’échanges.

Et quand arrive la guerre, elle s’adapte naturellement et s’investit avec la même ardeur, au profit des femmes de soldats.

Avec une énergie de bâtisseuse ouverte sur les autres et le monde, elle se fait novatrice au service de l’humain et pour son devenir notamment dans la lutte antituberculeuse.

Sa nature Taureau la pousse à recréer et conserver le passé de la terre de ses ancêtres quand elle fait restaurer le parc du château de Courances.

Avec elle, sérieux, imagination, pragmatisme, adaptabilité et relationnel sont au pouvoir et lui donnent une belle polyvalence dont elle tire parti à toutes les étapes de sa vie.

Cette fiche se veut un salut à cette grande dame à l’âme bienfaitrice vaillamment impliquée au service de son époque.

 

 


(
Logiciel AUREAS AstroPC Paris)


Retrouvez l'acte sur les Archives Départementales Françaises en ligne

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