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Jacques FAURE
Né Jacques Abel Camille FAURE
Le 23 juillet 1873 à 5h du matin à Meudon Hauts-de-Seine 92
Selon acte n°111 – AD92 en ligne – E_NUM_MEU88 1873 vue 50/91
Décédé le 2 décembre 1910 au Canada
Un patronyme commun pour un destin hors du commun !
En 1905, de Paris à la Hongrie, 18h de vol, 1 314 km franchis en ballon
Rugby, yachting, course automobile… aérostation
Explorateur de la Chine avant de mourir dans le grand nord canadien
Porter sa lumière sur le monde depuis la nacelle de son ballon !
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Un patronyme commun pour un destin hors du commun !
Nanti d’un patronyme ordinaire, Jacques Faure a un parcours de vie extraordinaire, sur terre, sur mer et dans les cieux. Son nom s’inscrit surtout dans la gloire des premiers envols de l’aéronautique française à l’aube du 20e siècle.
Naviguer en ballon lui vient à l’âge de 26 ans auprès d’un aéronaute jésuite le Comte de Castillon.
A son tour, Jacques Faure transmet le virus de l’air à son cousin Hubert Latham, futur recordman des airs au flegme tout britannique propre à subjuguer les foules béates venues approcher les nouveaux dieux du ciel.
Jacques Faure et Hubert Latham dans leur nacelle
avant leur voyage aérien en 1905, de Londres à Paris.
Le 12 février 1905, quand Jacques et son cousin Hubert à bord du ballon Aéroclub II atterrissent à Aubervilliers, ils viennent de traverser la Manche, de nuit.
Partis la veille, ils sont parvenus à relier Londres à Paris.
Ils seront tous deux médaillés pour cet audacieux exploit.
Jacques Faure à la Une de L’Excelsior le 4 décembre 1910
En 1905, de Paris à la Hongrie, 18h de vol, 1 314 km franchis en ballon
Le 14 octobre suivant, pour le 1er grand prix de l’Aéro-Club de France, l’aéronaute Faure fait partie des 14 concurrents qui s’envolent du Jardin des Tuileries à Paris devant une foule enthousiaste de 25 000 personnes.
En compagnie du comte Antoine Rozan, après 18 heures de vol et 1 314 km franchis, il atterrit en Hongrie, remporte l’épreuve et le prix de la plus longue distance.
Pour donner le maximum de vitesse à son ballon La Kabylie, il le fait grimper à 5 200 mètres mais la descente très rapide s’achève… sur un arbre.
En pionnier de l’aéronautique et pour encourager la locomotion aérienne, il participe à la fondation et à la gestion de l’Aéro-Club de France né en 1898 notamment sous l’impulsion d’Ernest Archdeacon, Léon Serpollet, Albert de Dion, Henri Deutsch, André Michelin…
Rugby, yachting, course automobile… aérostation
Issu d’une ascendance bourgeoise, bordelaise et fortunée, Jacques Faure fait de brillantes études au Lycée Condorcet et au Royaume-Uni.
Sportif dans l’âme depuis sa jeunesse, il pratique rugby, yachting et s’aligne dans des courses automobiles notamment lors du raid entre Saïgon et les ruines d’Angkor.
Âgé d’à peine 23 ans, ce leader-né est aux manettes de la présidence quand le club parisien l’Olympique remporte le championnat de France de rugby à XV 1895-1896.
Représentant de la Cie Internationale des wagons-lits à Pékin en 1900, il y fonde l’Hôtel des wagons-lits. L’année suivante, il fait en solitaire le voyage du Tonkin en Birmanie dont il rapporte un itinéraire détaillé.
Jacques Faure se classe 3e au grand concours de distance de ballons libres organisé lors de l’Exposition universelle de 1900 à Paris où Rudolf Diesel présente son moteur diesel qui marche à l’huile d’arachide.
Explorateur de la Chine avant de mourir dans le grand nord canadien
Il est choisi par l’Aéro-Club de France pour défendre en 1909 les couleurs françaises lors de la prestigieuse Coupe Gordon Bennett, course aéronautique internationale renommée pour les ballons à gaz.
Peu avant, Jacques Faure se met à l’aéroplane et se fait construire un aérostat de 480m3.
En 1909, il est le 1er à survoler la Chine en ballon, lors d’une exploration avec le comte de Polignac. Cette expédition les amène, entre autres, à remonter le fleuve Yantsé, à rencontrer des missionnaires et à escalader le Mont Emei, montagne sacrée bouddhique.
La même année, lors d’un des d’essais de dirigeables à Monaco, il atterrit sur le Musée océanographique de Monaco.
Cet aventurier infatigable trouve la mort à 37 ans lors d’une expédition de chasse dans le grand-nord canadien.
D’abord inhumé au cimetière du Père-Lachaise, il est ensuite transféré en 1912 au cimetière de Passy.
M. et Mme Georges Victor-Hugo, petit-fils de Victor Hugo, pilotés par Jacques Faure,
à bord de l'"Aéro-Club", à destination du lac de Constance.
Porter sa lumière sur le monde depuis la nacelle de son ballon !
Être leader pionnier sur terre et dans les airs au travers de mille et une difficultés, voilà un aperçu du tempérament de cet aéronaute.
Il est fait pour donner le meilleur de lui-même dans la tension d’obstacles à franchir.
Sinon il s’ennuie !
Être maître à bord dans l’espace restreint de la nacelle de son aéronef, voilà un exaltant défi pour notre héros avant-gardiste.
Voler de nuit depuis l’Angleterre avant d’arriver vainqueur dans la lumière du jour à Paris, voici la belle illustration du caractère de cet aéronaute pionnier.
(Lion asc.Lion, Soleil conjointe à Uranus et l’asc en XII)
Habité par le double feu sacré du Lion, il est dans son élément quand il pilote les ballons à air chaud.
Il voit vite, loin et bien avant de mener son action avec intuition et fin calcul.
(Soleil-Uranus en XII, Mercure/Lion conjoint à Jupiter en II, recevant trigone de Neptune/Bélier en X ; Mars/Scorpion recevant trigone de Lune/Cancer en XII).
Il est à son affaire ce novateur fier et hors normes, quand il part en exploration porter son feu de la connaissance aux lointains humains.
Leader dans l’âme, il excelle à diriger les opérations en toute indépendance et avec humanisme.
(Soleil-Uranus Lion en XII avec Mercure au Lion conjoint à Jupiter/Vierge en II)
Bravo à ce fier disciple d’Icare qui a honoré l’aéronautique débutante !
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Logiciel Auréas Astro PC Paris
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