James CAMERON
James Francis CAMERON
Né le 16 août 1954 à Kapuskasing / Ontario Canada
(Heure de naissance inconnue)
James Cameron en 2016
A l’image du paquebot… C’est le film de tous les excès !
Le plus grand succès de l’histoire du cinéma au box-office mondial
Le cinéma : une passion de jeunesse
Un démiurge éclairé et fascinant
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À l’image du paquebot… C’est le film de tous les excès !
Par le génie de Cameron, le Titanic refait surface en 1998, près de 86 ans après son naufrage le plus désastreux des Annales maritimes.
Comme une revanche médiatique, ce film suscite un écho planétaire à la mesure de la tragédie qui a coûté la vie à 1 500 passagers.
En 1997, les histoires effrayantes abondent sur le tournage du film Titanic.
Gouffre financier, faillite certaine… ces prédictions vont bon train dans le monde du cinéma hollywoodien qui prédit une catastrophe similaire au naufrage du prestigieux paquebot qui a coulé le 15 avril 1912.
Sous la férule de James Cameron, c’est le film de tous les excès.
Outre les formidables moyens techniques et les truquages, le cinéaste soucieux de vérité historique a plongé 12 fois par 4 000m de fond pour visiter et filmer l’épave du navire englouti, l’intérieur de sa proue et les décors et objets…
Ainsi, on peut dire que Cameron a passé plus de temps auprès du Titanic que les passagers de 1912.
Il a voulu rester au plus près de la réalité de l’époque, qu’il s’agisse de reconstituer une cheminée, le grand escalier dominé par l’horloge, un vitrail, la salle de gymnastique… et même l’étrange ressemblance des acteurs avec les personnages de l’époque qu’il s’agisse du capitaine Smith, de Bruce Ismay directeur de la White Star Line, l’officier de télégraphie Jack Philips, ou Wallace Hartley le chef d’orchestre…
Pour ce tournage, l’entreprise est gigantesque avec un coût final de quelque 200 millions de dollars.
Le défi de Cameron semble plus fou que celui de la White Star Line quand le 10 avril 1912, elle lance son paquebot le plus prestigieux du monde, ce géant des mers, réputé insubmersible, qui coulera terrassé par le 1er iceberg rencontré après 5 jours d’odyssée inaugurale.
James Cameron en 1986
Le plus grand succès de l’histoire du cinéma au box-office mondial
Quant au "Titanic" de James Cameron, mis à flot dans les salles de cinéma le 7 janvier 1998, il déclenche un triomphe planétaire tel une déferlante qui le fait flotter sur la crête des vagues de l’océan cinématographique.
A sa sortie, il est le plus gros succès de l’histoire du cinéma avec plus de 1.8 milliard de dollars de recettes, 14 nominations, 11 victoires…
Phénomène culturel, il est un raz-de-marée à travers le monde et reste pendant une période record de 12 ans, le plus grand succès de l’histoire du cinéma au box-office mondial.
Le film revient dans les salles de cinéma en avril 2012 adapté en 3D, à l’occasion du centenaire du naufrage du Titanic, ainsi qu’en 2023 pour les 25 ans de la sortie du film.
James Cameron lors de la réception de son étoile à Hollywood en décembre 2009. Source Wikipédia
Le cinéma : une passion de jeunesse
Fils d’un ingénieur électricien et d’une artiste, James Cameron passe sa jeunesse au Canada près des chutes du Niagara, au sein d’une fratrie de 5 enfants.
Diplômé de physique à l’Université de Californie, ses premiers gagne-pains sont machiniste et conducteur de camions mais il nourrit une tout autre ambition : le cinéma.
C’est à 17 ans qu’il écrit le scénario d’Abyss qui sortira dix-huit ans plus tard en 1989 et dont le tournage sera jugé dément par le réalisateur lui-même.
Habile à travailler, effets spéciaux, photographie, réalisation, production… il se fait remarquer dans le monde du cinéma dès l’âge de 26 ans mais c’est à 30 ans qu’il s’attaque à l’écriture de Terminator. Tourné pour 6 millions de dollars et qui en rapportera 80 millions.
Dur à la tâche lors des tournages et notamment celui dantesque d’Aliens, le retour, Cameron se met à dos les techniciens qui se vengent en arborant des tee-shirts : « Je peux tout supporter, j’ai travaillé avec James Cameron ».
Le succès du film conforte son titre de nouveau génie d’Hollywood.
Dans ma vie, j’aime bien faire les choses impossibles.
Pour mes films c’est pareil.
(James Cameron)
Réputé pour ses projets novateurs, celui qui révolutionne sans cesse les effets spéciaux et se donne les moyens de ses ambitions, fait figure d’exception dans le monde du cinéma où son seul nom vaut publicité pour ses films.
Quelques titres parmi sa filmographie :
- Piranha en 1981
- Terminator en 1984
- Aliens le retour 1986
- Abyss en 1989
- Terminator 2 en 1991
- True Lies en 1994
- Titanic en 1997
- Avatar en 2009
- Avatar : la voie de l’eau en 2022
Fan d’exploration sous-marine, Cameron s’illustre en mars 2012 à bord d’un mini sous-marin et en solo, pour explorer le site le plus profond connu de la croûte terrestre au cœur du Pacifique dans la Fosse des Mariannes par 10 898 mètres de fond.
Depuis 2009, il s’investit dans un activisme environnemental.
Un démiurge éclairé et fascinant
En l’absence d’heure de naissance, l’analyse du thème astral de James Cameron est très limitée,
voire frustrante quand on vient de dérouler un aperçu de sa carrière.
D’emblée ce Léonien intuitif dont le Soleil cohabite au plus près de Pluton,
nous en dit long sur la puissance démiurgique qui l’habite.
Le tournage de ses films l’illustre superbement.
Il n’est pas étonnant qu’une ambiance infernale y règne lors de certaines scènes.
Le dantesque, l’excessif, ne peut que séduire cet irascible curieux, fouineur du monde infernal d’Hadès-Pluton entre clarté solaire et obscurité des fonds marins et du Tartare.
C’est aussi sa façon de mener sa vie : « J’aime bien faire les choses impossibles ».
Son œuvre est illustration de l’humain qui évolue entre la Lumière et les Ténèbres.
Cameron le plutonien ou la métamorphose du cinéma !
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