Officier de Télégraphie sans fil du paquebot Titanic

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Jack PHILLIPS

Né John George PHILLIPS dit…
le 11 avril 1887 à 5h à Surrey (G.B.)
Selon Mac Penfield via Monique Kalinine

 Décédé dans la nuit du 14 au 15 avril 1912
lors du naufrage du Titanic au S.E. de Terre-Neuve

 


Photo de Jack Phillips vers 1910-1911

 

Avançons lentement vers Halifax.

Navire pratiquement insubmersible.

Ne vous inquiétez pas.

 

Passionné de télégraphie dès sa jeunesse

La radio, outil de luxe à disposition des passagers

Un Bélier combatif jusqu’au bout…

 

 

Il venait d’avoir 25 ans, trois jours plus tôt…

Quand le Titanic coule dans la nuit du 14 au 15 avril, cet officier de télégraphie reste jusqu’au bout à son poste pour appeler des secours.

Conscient de l’importance de sa fonction, il n’a de cesse de lancer des messages de détresse jusqu’au dernier moment où les machines submergées par l’eau, le courant lui manque.

Fort d’une espérance à toutes épreuves, cet officier admirable de sang-froid a le temps de télégraphier à ses parents ces quelques lignes rassurantes :

Avançons lentement vers Halifax. Navire pratiquement insubmersible. Ne vous inquiétez pas.

Lors de son dernier passage dans la salle de radio, le commandant Smith donne à Jack Phillips et à son collègue Harold Bride ces consignes :

« Garçons, vous avez fait votre devoir. Vous ne pouvez pas faire plus. Abandonnez votre cabine. Maintenant, c'est chacun pour soi. Prenez soin de vous. Je vous libère. C'est comme ça que ça se passe dans ce genre de moments. Chacun pour soi ! »

 


Station radiotélégraphique Morse du navire RMS Olympic en 1913 similaire à celle du Titanic

 

Passionné de télégraphie dès sa jeunesse

Issu d’un milieu modeste et d’une ascendance de fermiers par sa mère Ann Sanders, Jack Phillips est fils de Georg Phillips tailleur à Trowbridge.

Élève studieux et passionné de télégraphie dès sa jeunesse, il étudie à l’École Marconi de Liverpool.

Une fois le diplôme en poche, Phillips devenu radiotélégraphiste en service sur de grands bâtiments tels que le Lusitania, le Mauretania… navigue à travers le monde.

Pendant plus de trois ans, il redevient sédentaire à la nouvelle station radio de Cliften en Irlande avant de retrouver la mer quand il entre au service de la White Star Line en juillet 1911.

 


Le RMS Campania, de la Cunard Line, sur lequel Phillips a travaillé comme opérateur radio.

 

La radio, outil de luxe à disposition des passagers

Le rôle d’un opérateur radio est très prenant.

Il manipule un outil de luxe utilisé en priorité pour transmettre les messages des passagers fortunés, fans de ce qui est le top de la technologie du moment. Moyennant une somme importante de 12 shillings et 6 pence les dix premiers mots puis 9 pence par mot supplémentaire, ils sont nombreux à solliciter les services de l’opérateur qui doit être le plus véloce possible.

Phillips, fort de six ans d’expérience, tape 39 mots par minute tandis que son collègue Bride en fait 26.

Ils ont pris du retard car il leur a fallu réparer pendant toute une nuit un des appareils tombés en panne et coupant la transmission radio.

Dans ce contexte, les messages techniques liés à la bonne marche du Titanic sont d’importance secondaire. Ainsi les signalements de glaces, plus au sud que d’habitude, ne sont pas transmis aux officiers.

Après le drame, les parents de Jack Phillips espèrent trouver leur fils parmi les survivants. Au bout de plusieurs jours, la liste publiée par la White Star Line leur apprend la nouvelle tant redoutée.

Son rôle lors du naufrage vaut à Jack Phillips de nombreux hommages par le biais de monuments commémoratifs et d’actions ponctuelles. En outre, il est évoqué dans plusieurs films sur la catastrophe.

 

 

Un Bélier combatif jusqu’au bout…

Le feu impétueux et conquérant du Bélier s’accorde bien à la vivacité exigée pour être un véloce opérateur radio, avec cet outil dépendant d’une tension électrique.

 Tout faire pour vaincre l’adversité avec optimisme et volonté de sauver les vies menacées par le naufrage du Titanic, tel est la force de Jack Phillips.

 Mais l’imprévisible est arrivé… et le temps manque.

L’adversité diabolique prend le dessus et fauche sa vie et celle de plus de 1 500 personnes.

 Sans doute, fallait-il rendre des comptes et concevoir à l’avenir des navires avec une modernité plus propice à la sécurité qu’au prestige apparent ?

 (Asc. Bélier avec Soleil et Mars au Bélier en I en carré avec Saturne en IV; en secteur I se trouve aussi Vénus/Taureau ; Uranus conjoint au descendant reçoit un trigone de Pluton mais aussi un carré de Saturne).

 

Retrouvez l'intégralité du dossier spécial "Le TITANIC"

 

 


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