Emma Calvé
Née Rosa Noémie Emma CALVET dite…
Le 15 août 1858 à 11h du matin à Decazeville Aveyron 12
Selon acte n° 263 – AD12 en ligne – 4 E 77-6 – vue 29/40
Décédée le 6 janvier 1942 à Millau Aveyron 12
Des Causses du Larzac aux plus grandes salles d’opéra du monde…
Une célébrité de diva jusque dans les tablettes de chocolat Poulain
Emma Calvé, une incarnation de « Carmen » à la gloire internationale |
Des Causses du Larzac aux plus grandes salles d’opéra du monde…
Née d’un père entrepreneur, elle est élevée dans les Causses du Larzac, coin de France devenu Parc naturel régional des Grands Causses, qui restera chère à son cœur sa vie durant.
Elève du comédien chanteur lyrique Jean-Baptiste Caylus à Bruxelles, elle y débute en 1882 dans le rôle de Marguerite de Faust.
Sa voix à la large tessiture lui permet d’être aussi bien soprano lyrique que dramatique et c’est ce qui plaît au compositeur Jules Massenet qui crée pour elle le rôle d’Anita dans La Navarraise, puis en 1897, lui confie celui de Sapho, opéra inspiré de l’œuvre du même nom d’Alphonse Daudet.
A partir de 1892, sa voix extraordinaire s’élève dans les salles d’opéra de Londres, New-York, Rome… Puis elle émerveille les publics indiens, japonais, australiens. Elle porte haut les couleurs françaises notamment quand elle chante La Marseillaise à New York en 1916 devant 30.000 personnes.
Couverture du magazine Musica de 1903
Une célébrité de diva jusque dans les tablettes de chocolat Poulain
Adulée dans le monde entier, Emma Calvé devenue star internationale vit comme une diva. Sa célébrité est telle qu’on retrouve sa photographie dans les tablettes de chocolat Poulain.
Invitée dans les salons littéraires et mondains dont celui de Madeleine Lemaire, elle y rencontre les grands noms du monde artistique de la Belle Epoque. Le Chat Noir, cabaret fondé par Rodolphe Salis est aussi honoré de sa présence.
C’est après la millième de Carmen en 1904 que la cantatrice renonce à l’opéra. Emma Calvé a 46 ans, mais continue à donner des concerts dans le monde entier jusqu’en 1926.
Férue d’ésotérisme et passionnée d’hindouisme et d’occultisme, elle consacre ses dernières années à enseigner son art dans le château de Cabrières au cœur des Causses près d’Aguessac qu’elle avait acquis en 1894 avant de le revendre quelques années plus tard.
Après la gloire et les années d’opulence, Emma Calvé meurt dans le dénuement.
On lui connaît une longue liaison tumultueuse avec le journaliste écrivain Jules Bois et on prétend qu’elle aurait inspiré à Hergé, la Castafiore.
http://www.operavivra.com/artists/sopranos/emma-calve/
Emma Calvé, une incarnation de « Carmen » à la gloire internationale
Plaire et briller sur scène conviennent bien à cette artiste marquée par le fier Lion et la Balance séductrice.
Elle attire une popularité qui lui arrive aisément et à la mesure de son talent.
Avec grande maîtrise et rigueur, elle excelle sur le devant de scène, tout en étant une créatrice d’avant-garde qui a le don pour innover et faire d’avant-garde, en toute indépendance.
La gravité de l’opéra dramatique lui permet de mettre en valeur sa propre sensibilité tourmentée et tragique affichant une autorité à la fois fière et charmeuse, joviale et pathétique, conventionnelle et aussi inventive.
Pour chanter 1.000 fois Carmen, il faut les atouts d’Emma Calvé qui restitue si bien la passion amoureuse et le besoin d’indépendance :
L’amour est enfant de Bohême, il n’a jamais, jamais connu de lois !
(Logiciel AUREAS AstroPC Paris)
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