Ancien ouvrier serrurier-ajusteur d’une fabrique de pianos, il  y laisse le souvenir d’un ouvrier ponctuel et laborieux à l’intelligence remarquée. Toutefois, il est toujours à court d’argent et emprunte à droite et à gauche sans jamais restituer. Il ouvre à Champigny un modeste magasin de réparation de bicyclettes et d’automobiles. Son industrie est prospère puisqu’il se fait aider par des amis mécaniciens. Il délaisse son travail en 1905.

On le retrouve marchand de vins à Paris dans un bistrot fréquenté par les révolutionnaires mais il fait de mauvaises affaires et se reconvertit dans une entreprise de nettoyage d’automobiles. L’affaire marche si bien qu’il doit embaucher pourtant il abandonne son entreprise pour installer à Bobigny un garage d’automobiles.

Lors du procès de la bande à Bonnot, il est condamné à 4 ans de prison pour complicité avec circonstances atténuantes.