Il
devient garçon d’officine dans des pharmacies à Paris où on le
trouve travailleur, soigneux, très aimable et avenant. Il étudie
les langues étrangères, l’hébreu, l’allemand, l’anglais, le
russe tant et si bien qu’il se fait comprendre bientôt dans
chacune de ces langues. Il lit les feuilles révolutionnaires et
participe à la propagande anarchiste.
Insoumis au Service Militaire, il part en Suisse et dès son
arrivée à Genève, se présente au groupe anarchiste « Germinal ».
En 1907, la police suisse le signale comme un « redoutable
révolutionnaire, partisan convaincu de la propagande par le
fait. » Il séjourne en Belgique et y est réputé comme
anarchiste, faux monnayeur, voleur et souteneur. Arrêté à
Bruxelles pour vagabondage et port de faux noms, il fait de la
prison.
De
retour en France, en 1911, il aurait été gérant du Comptoir
français des appareils automatiques. C’est là, qu’il fait la
connaissance de Bonnot. Belonie rend service à ce dernier pour
lui trouver un logement à Paris ainsi que transporter ses
bagages.
Inculpé d’homicide volontaire, vol et complicité, il est
finalement condamné pour complicité avec circonstances
atténuantes à 4 ans de prison.