Laure ALBIN-GUILLOT
																											Née Laure MEIFREDY 
																											née le 14 février 1879 à 22h à Paris 15e
																											Selon acte n°340 – Archives de Paris en ligne – V4 E 4594 – vue 29/33 via Marc Brun
																											 Décédée le 22 février 1962 à 16h45 Paris 12e
																											Selon acte n°621 – Archives de Paris en ligne – 12D482 – vue 4/31
																											 
																											
																											 
																										
																											
																												
																													| Elle marque la nouvelle photographie des années 1930 Elle co-organise l’exposition des femmes artistes d’Europe en 1937 Elle découvre la photographie par le travail scientifique de son époux  Son art est compromis entre originalité et harmonie | 
																											
 
																												 
																											 
																											Elle marque la nouvelle photographie des années 1930
																											La presse la réclame pour son talent de portraitiste du Tout-Paris. 
																											Les industries de la mode, du luxe, de la cosmétique et pharmaceutique en plein dynamisme, font appel à sa créativité pour les annonces et la conception de schémas visuels simples et percutants. 
																											Auprès de cette photographe reconnue et ouverte aux mondes, intellectuel, artistique et scientifique, des notoriétés telles que Louis Jouvet, Suzy Solidor, Jeanne Lanvin…  viennent se faire tirer le portrait.
																											En pionnière inspirée par l’art statuaire, elle aborde dans les années 1920, les photos de nus féminins et masculins qu’elle traite de façon sculpturale.
																											Lors de l’Exposition internationale des arts décoratifs et modernes de 1925 où elle expose une série de portraits, elle revendique le statut d’artiste décorateur.
																											 
																											
																											Colette par Laure Albin-Guillot
																											 
																											Elle co-organise l’exposition des femmes artistes d’Europe en 1937
																											Qualifiée de femme d’influence, habile à tisser ses réseaux, elle est nommée en 1932 cheffe du service photographie des Beaux-arts, chargée de conservation des archives photographiques et de diffusion des reproductions des œuvres et des bâtiments nationaux.
																											L’année suivante, elle prend la tête de la Cinémathèque nationale et conçoit un vaste projet de musée des arts mécaniques qui finalement ne se réalise pas.
																											C’est une première en France, son exposition des femmes artistes d’Europe qu’elle co-organise en 1937 en tant que Présidente de l’Union féminine des carrières libérales. 
																											Plus de 500 œuvres sont présentées et 15 nations représentées au Jeu de Paume du 11 au 28 février 1937. Consacrée à des femmes artistes contemporaines, cette manifestation vise à souligner leur existence et leur modernité, dans un temps où la Française, dédiée surtout aux fonctions d’épouse et de mère, n’a pas encore de droits civiques.
																											 
																											
																											Laure Albin-Guillot, Les tierces alternées,
																											Illustration pour les Préludes de Claude Debussy, 1948,
																											Bièvres, musée français de la Photographie
																											 
																											Elle découvre la photographie par le travail scientifique de son époux 
																											Au terme de ses fonctions officielles en 1940, cette photographe de référence demeure active dans son studio du boulevard Beauséjour. Sollicitée pour des portraits de qualité, elle réalise aussi des travaux pour la mode via la presse spécialisée.
																											Sur la fin de sa vie, elle s’engage dans la publication de livres d’artistes qu’elle illustre de photographies, pour Paul Valéry, Claude Debussy, Henri de Montherlant, Maurice Garçon…
																											Son goût pour la photographie est né de l’activité de son mari, le docteur Albin Guillot, musicien et chercheur scientifique, spécialisé dans les préparations microscopiques dont elle photographie les plaques. En marge de ce travail expérimental, elle développe à partir de 1910, une activité de portraitiste et photographe de mode.
																											En 1931, en hommage à son défunt mari, elle publie un ouvrage intitulé Microphotographie décorative révélant la beauté, notamment de cristallisations minérales, végétales…
																											 
																											Sources documentaires :
																											https://www.culture.gouv.fr/Thematiques/Musees/Les-musees-en-France/Les-collections-des-musees-de-France/Decouvrir-les-collections/Les-femmes-artistes-sortent-de-leur-reserve/Icones/Albin-Guillot-Laure
																											https://fr.wikipedia.org/wiki/Laure_Albin-Guillot
																											 
																											 
																											
																											Un visage par Laure Albin-Guillot
																											 
																											 
																											Son art est compromis entre originalité et harmonie
																											Laure Albin-Guillot, artiste dans l’âme, née entre Verseau et Balance est inspirée naturellement par l’humain et tout ce qui l’entoure. 
																											Ce vaste domaine d’exploration (Vénus en Poissons en V) l’ouvre sur le monde et les mondanités de son temps (Jupiter-Soleil/Verseau) qu’elle explore avec créativité, liberté et originalité. 
																											Indépendante par nature, à travers son art, elle œuvre pour faire avancer les droits des femmes, notamment en organisant en 1937, cette exposition des femmes artistes d’Europe, inédite en France. 
																											Douée pour la mise en scène, adaptable à son environnement, cette indépendante innove sans cesse pour restituer une harmonie revisitée, tant pour l’humain que pour la microphotographie (Uranus/Vierge)
																											Sans rechercher le devant de scène, elle se met au service de la mode et de qui veut se faire tirer le portrait (Uranus/Vierge). Son art est minutieux, quasiment élitiste jusqu’à l’inaccessible perfection.
																											 
																											Honneur à cette photographe baignée dans son époque mais en avance sur son temps.
																											 
																											Merci à Marc Brun pour ce signalement
																											 
																											 
																											
																											Logiciel Auréas Astro PC Paris
																											 
																											
																											 
																										
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