Alain ROBERT
Né le 7 août 1962 à 6 heures à
Digoin 71 Saône et Loire
selon acte de naissance n°177
Grimpeur de
falaise hors du commun
Devenu
ensuite « funambule de la verticale » par
l’ascension à mains nues des plus hautes
constructions à travers le monde
Héros du réel, qualifié
de « Spiderman » par la presse américaine.
Malgré cet époustouflant
palmarès, il est invalide à 60% et continue de
grimper
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Grimpeur de
falaise hors du commun
Spécialiste
de la falaise et de l’alpinisme au meilleur niveau,
il se révèle au monde sportif dès l’âge de 22 ans.
Il gravit entre 1976 et
1988 les faces les plus difficiles des gorges du
Verdon et des Alpes.
A partir de 1988, il
abandonne la corde et s’impose comme le plus grand
spécialiste de l’escalade en solo (sans corde ni
aucun artifice) de tous les temps. Il est détenteur
du record mondial de difficultés ; réalisation de 15
voies de niveau 8 (le plus haut degré).
Il obtient en 1991, le Prix
de la performance sportive puis en 1992, le Prix de
la reconnaissance de l’exploit (Festival
International du film alpin) et en 1993, le Prix du
CIO pour la performance d’un athlète.
Devenu
ensuite « funambule de la verticale » par
l’ascension à mains nues des plus hautes
constructions à travers le monde
A partir de 1994, Alain
Robert décide d’escalader ce que l’homme a construit
de plus haut dans le monde. Il entre dans le monde
du spectacle. Il devient funambule de la verticale
Héros du réel, qualifié
de « Spiderman » par la presse américaine.
Ses ascensions urbaines
concernent des bâtiments ou gratte-ciel d’une
hauteur supérieure à 200 mètres.
En France, il pratique 23
ascensions urbaines
dont la Tour
Eiffel à Paris le
31 décembre 1996.
« Il est 23 heures 15. Nous sommes le 31 décembre
1996. En s’attaquant à la tour Eiffel par la face
Ouest, Alain Robert réussit son pari : arriver au
sommet à minuit pile. L’ascension relève des
conditions de haute montagne : il fait moins dix
degrés et Alain est obligé pour la première fois de
grimper avec des moufles enfilées par dessus des
gants en polaire. Lorsqu’il redescend il déclare :
«après tout, la tour Eiffel n’est qu’une grosse
échelle !»
source :
http://www.alainrobert.com/index.php/Les-Anecdotes.html
En Europe, 8 ascensions
sont faites dans 6 pays différents.
Deux en Amérique du Sud et
une dizaine en Amérique du Nord dont l’Empire State
Building à New York en 1994.
Malgré cet époustouflant
palmarès, il est invalide à 60% et continue de
grimper
En 1982, il est victime de
deux accidents. Le plus grave, une chute de quinze
mètres la tête la première, lors d'une descente en
rappel, à cause d'un noeud mal réalisé, lui vaut
cinq jours de coma et des fractures multiples aux
crâne, nez, poignets, coude, bassin et talons. Le
pronostic des médecins est alors peu optimiste :
« ce garçon ne pourra plus jamais grimper ».
Un an plus tard il grimpe pourtant à nouveau, et
atteint même le plus haut niveau dans sa discipline.
Il garde depuis des séquelles de cet accident, et
notamment un vertige persistant dû à un problème
d’oreille interne. La Sécurité Sociale le considère
comme invalide à 60%.
Ses citations :
-
« Pour moi,
l'escalade est une passion. C'est ma philosophie
de la vie. Avec 60 % d'invalidité et ce vertige
que je ressens à chaque instant, je suis devenu
l'un des meilleurs grimpeurs en solo intégral».
-
« L'homme se crée ses propres limites, mais nous
avons tous en nous la force de les dépasser pour
atteindre nos objectifs. Il suffit de savoir
trouver cette force et de la développer. »
-
« Cela fait
tellement longtemps que je grimpe, que je ne
conçois pas ne pas grimper. C'est ma vie, je
suis un grimpeur et un grimpeur qui grimpe ».
Logiciel AUREAS Astro PC
Et pour se
donner davantage de frisson,
consulter son site :
http://www.alainrobert.com |