Henry François REICHELT
							
							né le 16 octobre 1878 à 
							Steti (ex. Wegstädtl) en Tchéquie district 
							Litomerice 
							(heure non connue)
							
							Décédé le 4 février 1912 à 
							9 h 
							du matin, au pied de la Tour Eiffel, "dans les jardins du Champ-de-Mars" à Paris 7e
 selon acte de décès n° 231
							selon Wikipédia : "À 8 h 22, après une quarantaine 
							de secondes d'hésitation, Reichelt saute du premier 
							étage..."
							
			 
																										
																											
																												
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				Des 
				ailes en tissu pour un tailleur habité par le rêve d’Icare 
				Saut fatal mais 
				mis en scène réussie pour s’inscrire dans l’histoire | 
																											
 
																												 
			 
				
				Des 
				ailes en tissu pour un tailleur habité par le rêve d’Icare
				Les débuts 
				de l’aéronautique inspirent si bien cet homme, qu’il se met en 
				tête de voler de ses propres ailes. 
			
			Tailleur pour dames, dans le quartier de l’Opéra, il songe tout 
				naturellement à se confectionner des  ailes  en tissu. 
				Ainsi, 
				dès 1910, il travaille à mettre au point un « costume-parachute ».
				
				Malgré plusieurs essais non concluants, il persiste et décide le 
				grand saut. Notre homme a le sens de la mise en scène, car il 
				prévient la presse dès début février. Il dispose, en outre, de 
				l’accord de la Préfecture de Police.
			
			Ainsi, en ce début de 20e siècle, plein de fabuleuses 
				promesses techniques, il annonce qu’il va se lancer du 1er 
				étage de la Tour Eiffel pour prouver la valeur de son invention.
								 
				
				Saut fatal mais 
				mis en scène réussie pour s’inscrire dans l’histoire
				56 mètres 
				et 5 secondes plus tard, il s’écrase sur le sol gelé aux pieds 
				de la Tour. 
				Il est 8 h 22, ce 4 février 1912.
				Ce fait 
				divers serait sans doute passé inaperçu, compté dans les pertes 
				et profits des balbutiements de l’aéronautique, s’il n’avait été 
				filmé par les caméras de l’époque. 
				Ainsi, le 
				rêve fou d’un homme ordinaire demeure présent, encore un siècle 
				plus tard, par les images de ce film. Il est émouvant de voir 
				cet « Icare » habillé de ses ailes en tissu, jouer sa vie au 
				bord de la balustrade du 1er étage de la Tour. En 
				effet, il hésite une quarantaine de secondes avant d’oser se 
				jeter dans le vide devant une trentaine de journalistes et de 
				badauds.
				L'autopsie conclue à une mort par crise 
				cardiaque durant la chute. Les quotidiens du lendemain en font 
				leur une, avec photos de la chute de la « tragique expérience ».
				Ce film a 
				inspiré une pièce de théâtre, où notre héros revient raconter 
				son rêve, ainsi qu’un court métrage, réalisé au début des années 
				1990. 
				 
								
				(*) base jump : saut en parachute 
				d’un point fixe