Ce neurologue est la voix médiatique de la « résilience ».
« Le psy préféré des Français »

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Boris CYRULNIK

Né le 26 juillet 1937 à 18h à Bordeaux Gironde 33
Selon données état-civil acte n°3/0653 - Source : Didier Geslain

 

 

Il vulgarise le concept de résilience – renaître de sa souffrance

Il découvre qu’il est juif le jour de son arrestation

J’avais envie de vivre… et de revivre … (Boris Cyrulnik)

Investi dans des missions publiques, il est aussi chroniqueur radio

La nuit j’écrirai des soleils 

 

 

Il vulgarise le concept de résilience – renaître de sa souffrance 

Ses livres traitant de psychologie et de récits de vie sont qualifiés de « grand public ».

Le nom de ce médecin neuropsychiatre et psychanalyste est souvent évoqué dans les médias français.

On retrouve également Boris Cyrulnik partie prenante d’instances officielles comme l’Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD) ainsi que dans la protection de la nature et des animaux. A ce dernier titre, il est l’ami de l’anthropologue Jane Goodall et membre de l’Institut éponyme.

Animateur de recherche et directeur d’enseignement en éthologie humaine - étude biologique du comportement humain -, il considère cette science comme un « carrefour de disciplines ».

Il vulgarise le concept de résilience – renaître de sa souffrance.

Qui mieux que Boris Cyrulnik pouvait médiatiser ce concept ?

 


Photo Janine Tissot

 

Il découvre qu’il est juif le jour de son arrestation

Né bordelais au sein d’une famille juive arrivée en France dans les années 1930, il a pour père Aaron Cyrulnik, ébéniste ukrainien, et pour mère Estera Smullewicz, polonaise.

Pour lui éviter la déportation pendant l’Occupation, ses parents le confient en 1942 à une pension avant d’être recueilli à l’Assistance publique. Une institutrice bordelaise, Marguerite Farges, le cache chez elle pendant deux ans.

Mais survient la rafle du 10 janvier 1944 où 335 personnes issues de familles juives sont détenues dans la Synagogue de Bordeaux avant d’être conduites via Drancy, jusqu’en camp d’extermination.

Le jeune Boris âgé de 6 ans entend pour la première fois le mot « juif » qui signifie pour lui la mort. Seul alors, il se cache dans le plafond d’une synagogue… sous le corps d’une mourante dans une ambulance… et même dans une marmite…

Placé dans une ferme sous le nom de Jean Laborde jusqu’à la Libération, il est alors recueilli à Paris par sa tante maternelle Dora, seule survivante, qui l’élève. Boris est orphelin car ses parents arrêtés en 1942 et 1943 meurent en déportation.

Le traumatisme de cette expérience personnelle le pousse à devenir psychiatre.

Très attiré par les professions du cinéma, il songe cependant que la médecine est un métier réparateur de son passé.

En outre, il dira plus tard, faire médecine était le métier idéal et sécurisant pour m’intégrer en tant qu’immigré


Photo Janine Tissot

 

J’avais envie de vivre… et de revivre … (Boris Cyrulnik)

Ne sachant guère lire ni écrire puisque n’étant pas scolarisé pendant la Guerre, il tombe amoureux de l’école puis a un bonheur fou d’aller au lycée.

Pour découvrir les mondes mentaux, il étudie la psychiatrie et la psychologie d’abord à la faculté de médecine de Paris. Interne pendant un an (1967-1968) dans un service de neurochirurgie à Paris, il se voit refuser la prolongation de son contrat et le même scénario se reproduit à l’hôpital de Digne (1968-1969) malgré l’appel de cette décision auprès du Conseil de l’Ordre.

C’est finalement à Marseille qu’il trouve à valider son certificat d’études spéciales en neuropsychiatrie.

Dans d’autres entretiens, Boris Cyrulnik dit avoir exercé plusieurs années à l’hôpital de Digne-les-Bains.

Devenu ensuite médecin-chef de La Salvate, établissement privé de postcure psychiatrique, il quitte ce poste en 1979 pour devenir psychanalyste à mi-temps tout en donnant des consultations au Centre Hospitalier intercommunal Toulon-La-Seyne-sur-Mer jusqu’en 1991.

Chargé de cours d’éthologie humaine à la faculté de médecine de Marseille de 1974 à 1987, il est depuis 1995-1996 directeur d’enseignement d’un diplôme universitaire en éthologie humaine de l’Université de Toulon.

 

Investi dans des missions publiques, il est aussi chroniqueur radio

Après avoir été partie prenante en 2007 de commission sur les freins à la croissance sous la présidence de Nicolas Sarkozy, on le retrouve chroniqueur sur France-Info dans l’émission Histoire d’Homme réalisée par Marie-Odile Monchicourt.

Après avoir présidé, en 2018, les Assises de l’école maternelle, Boris Cyrulnik se voit confier par le président Emmanuel Macron en septembre 2019, la présidence du Comité des « 1 000 premiers jours de l’enfant », période fondatrice dans le développement des tout-petits. La commission d’experts bénévoles a rendu ses travaux en septembre 2020.

Davantage médiatisé auprès du grand public que dans les publications académiques, il est l’objet de critiques relatives tant à sa formation qu’au contenu de ses ouvrages qui sont au nombre de 18 livres soit 2.5 millions d’exemplaires vendus.

Son mariage avec une femme médecin et peintre lui donne deux enfants, Natacha et Ivan. Le couple vit à Toulon.

 

Source documentaire : https://fr.wikipedia.org/wiki/Boris_Cyrulnik

 

 

Pour retrouver sur YouTube Boris Cyrulnik :
https://www.youtube.com/watch?v=HPDylcZg464&ab_channel=Jamy-Epicurieux

 

 

La nuit j’écrirai des soleils 

Ce titre de Boris Cyrulnik résume l’essentiel de sa personnalité dont le Soleil au Lion en VIII côtoie Pluton/Cancer.

On prétend, en effet, que dans un livre, le titre c’est l’auteur.

La lumineuse clairvoyance léonienne vient, ici, éclairer la nuit mystérieuse des instincts humains.

 L’ouvrage Mémoire de singe et parole d’homme illustre aussi cette dialectique entre l’inconscient caché et le conscient exprimé.

La patte Pluto-Léonienne se lit aussi dans L’Ensorcellement du monde et le Murmure des fantômes.

 Son ascendant Sagittaire avec Soleil au Lion pouvait l’incliner de prime abord vers les lumières de la scène et les métiers du cinéma.

Mais Jupiter au Capricorne le portait davantage à vulgariser des connaissances scientifiques durables auprès du grand public.

 Boris Cyrulnik incarne joliment l’axe Sagittaire-Gémeaux qui se fait transmetteur d’informations mises en scène  pour le plus grand nombre et selon un haut idéal humain.

 

Dans sont thème astral, les triplicités

- de terre (Uranus, Neptune, Jupiter)

 - d’eau (Lune, Mars, et Cancer)

- de feu (Ascendant, Soleil, Saturne),

le rendent pragmatique par la terre, adaptable à son époque par l’eau et porté par le feu vers un haut idéal pour tirer l’humain vers la lumière et le bonheur.

 

Metteur en scène et facteur pour le genre humain 
semblent résumer cette personnalité d’exception !

 

 


Logiciel Auréas Astro PC Paris

 

En astrologie, qu’est-ce qui prédispose à devenir scientifique ?

En savoir + : https://www.janinetissot.com/2020/04/17/les-scientifiques/

 

 


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