Robert COQUELLE
Né Robert André Eugène COQUELLE le 17 octobre 1875 à midi à Férin Nord 59
Selon acte n° 42 – AD59 en ligne – Ferin / NMD (1861-1880) – vue 248/328
Décédé le 25 avril 1957 à Cannes Alpes-Maritimes 06
Sur route et sur papier, Coquelle sert le cyclisme
Enthousiasmé par sa rencontre avec les frères Wright pionniers de l’aviation
Journaliste et organisateur, il rend populaire le sport cher à son cœur
Homme-orchestre, novateur et promoteur du sport populaire |
Sur route et sur papier, Coquelle sert le cyclisme
Ce fils d’agriculteur nourrit tôt une passion pour le vélo qui l’amène à s’aligner au départ de courses cyclistes tant à Paris qu’en province jusqu’à l’âge de vingt ans.
Là, changement de rythme, il lui faut partir au régiment.
A son retour, il collabore au magazine de cyclisme Le Vélo ainsi qu’au journal sportif La Vie au grand air. Avec son ami journaliste Victor Breyer, il écrit Les Rois du cycle et Les Géants de la Route (Bordeaux-Paris), deux ouvrages qui font référence en ce début de 20e siècle.
Outre le vélo, Coquelle a le virus des voyages. Organisateur de réunions, sur différents vélodromes de la province, il se rend notamment en Algérie, Russie, Etats-Unis…
Enthousiasmé par sa rencontre avec les frères Wright pionniers de l’aviation
Il a 27 ans quand le vélodrome parisien Buffalo rénové, le choisit comme directeur sportif en 1902.
Il dirigera ce stade jusqu’en 1929. Henri Desgrange y a établi le 1er record du monde de l’heure le 11 mai 1893.
En 1905, parti aux Etats-Unis assister aux Six Jours de New York, le magazine L’Auto le dépêche à Dayton pour ramener les preuves de la réussite des frères Wright auteurs du 1er vol mécanique authentifié où Orville Wright parvient à voler 38 minutes en aéroplane.
Robert Coquelle, voyageur dans l’âme, en revient enthousiasmé.
Journaliste et organisateur, il rend populaire le sport cher à son cœur
Journaliste à L’Auto et administrateur de L’Echo des Sports, il est pendant des décennies, organisateur de compétitions cyclistes. Au titre de cette double activité, il participe à la promotion de nombreux champions.
Nombre d’étrangers venus courir en France avant 1914, arrivent sur ses conseils et grâce aux engagements que leur donne Coquelle.
Avec Théodore Vienne et Victor Breyer, il fonde en 1907, le Wonderland, salle et école de boxe.
Organiser des manifestations sportives est son fort, que ce soit pour des matchs de boxe en 1912, une course de côte en 1921 ou une compétition d’athlétisme féminin en 1922, entre autres…
On lui doit les premiers Six Jours de Milan en 1927 et 1928.
Départ du 17e Bol d'Or, coureurs cyclistes tenus pour le départ au vélodrome Buffalo le 27 août 1910.
Homme-orchestre, novateur et promoteur du sport populaire
Amateur de grands défis et fin stratège, Robert Coquelle est fait pour mettre en scène et organiser des manifestations populaires d’envergure.
Servi à la fois par le Scorpion, la Balance et le Sagittaire, il se fait homme-orchestre tant pour la préparation en coulisses que le jour « J » sur le devant de scène.
Homme de liaison, ce sagittarien excelle à établir des liens, être l’intermédiaire et coordonner les actions. Ainsi, il contribue à faire la fortune de nombreux champions cyclistes français et étrangers par ses conseils et l’organisation qu’il génère à leur profit.
Innover et tracer en premier le chemin convient à cet organisateur humaniste, indépendant et clairvoyant, qui sait démêler comme personne ce qui est complexe pour servir la cause du sport et le rendre populaire.
Que cette vignette biographique réveille le souvenir de ce grand nom du sport !
(Logiciel AUREAS AstroPC Paris)
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