L’un des meilleurs luthiers français du 19e siècle.
Il travaille avec les plus grands violonistes et compositeurs de son temps.

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Jean-Baptiste VUILLAUME

Né le 7 octobre 1798 à 11h15 à Mirecourt Vosges 88
Selon acte n°11 (déchiffré avec l’aide de Marc Brun) – AD88 en ligne – 4 E 309/6-48614 – vue 7/21 -

 Décédé le 19 février 1875 à 20h à Paris 17e
Selon acte n°379 – Archives Paris en ligne – V4 E 4769 – vue 20/30

 

 

Mirecourt héritière des luthiers italiens de Crémone

Jean-Baptiste naît chez un luthier dans une cité de lutherie…

Un savoir-faire conjugué en musique jusqu’à la perfection

 

 

Mirecourt héritière des luthiers italiens de Crémone

Nul doute que la qualité du violon participe à l’excellence du violoniste.

 Des mains du luthier naît l’instrument qui va révéler au public le talent du musicien.

 Fabrication aussi exaltante que délicate pour l’artisan qui oeuvre
dans une absolue concentration, au cœur de son atelier baigné de silence feutré.

 

Mirecourt, un lieu de naissance idéalement prédestiné pour Jean-Baptiste Vuillaume, lui-même issu d’une ascendance de luthiers. 

Héritière d’une tradition de lutherie ramenée au 16e siècle des maîtres italiens de Crémone, Mirecourt accueille depuis 1970, un lycée : l’École nationale de lutherie qui porte le nom de son illustre artisan.

Quand le 7 octobre 1798, Claude François Vuillaume se présente en mairie de Mirecourt pour déclarer la naissance de son fils Jean-Baptiste, il prend soin d’en signaler l’heure précise : « onze heures auquart ».

Précision rarissime pour l’époque, mais significative pour ce luthier dont le savoir-faire exige de frôler à tout moment la perfection.


J.B. Vuillaume copie
Guarnerius del Gesù de 1863. Wikipédia

 

Jean-Baptiste naît chez un luthier dans une cité de lutherie…

Jean-Baptiste Vuillaume, venu au monde pour ainsi dire dans un violon, au cœur d’un village de luthiers, inscrit son nom dans le gratin des meilleurs facteurs français d’instruments de musique du 19e siècle.

Fasciné par l’éthique de l’école italienne de Crémone et la beauté de ses instruments, il devient une référence dans la lutherie, tant il veille au moindre détail.

Collectionneur boulimique des instruments de cette ville lombarde, il se fait un grand spécialiste des plus illustres violons et violoncelles (Stradivarius, Guarnerius del Gesù…).

Formé auprès de son père, à 20 ans il s’en va travailler à Paris avant d’y ouvrir un atelier à son compte, six ans plus tard, dans le 1er arrondissement.

Une 1ère médaille d’argent lui est décernée lors de l’Exposition mondiale de Paris en 1827.

Pour trouver tables ou meubles anciens formés des bois idéaux pour la lutherie, il arpente les petits villages montagnards de la Suisse.

Sa vie durant, il est en quête de concours de son et remporte nombre de médailles, tant il veut prouver son savoir-faire et son renom.

Au fil du temps, Vuillaume devient un personnage central de la vie musicale parisienne. Il est en contact avec les meilleurs solistes, musiciens et compositeurs de son temps, tel qu’Hector Berlioz

 

Il laisse à son décès une œuvre immense et une controverse non élucidée :

A-t-il fabriqué le violon dénommé « Messie » ?
Ou celui-ci est-il sorti des mains de Stradivarius ?

 

« La construction d'un violon ne demande pas seulement un grand savoir-faire artisanal,
mais aussi une richesse culturelle et artistique personnelles. »
  J.B. Vuillaume

 

Sources documentaires :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Baptiste_Vuillaume
http://archive.wikiwix.com/cache/index2.php?url=http://www.vuillaumetrio.com/français/jean-baptiste-vuillaume/

 


Atelier de lutherie à Cremone - Wikipédia

 

 

Un savoir-faire conjugué en musique jusqu’à la perfection

L’art de l’artisan épris de perfection se trouve incarné chez Jean-Baptiste Vuillaume.

En effet, par la Balance et la Vierge associées, le voilà investi d’un savoir-faire manuel artistique et minutieux.

Au perfectionnisme de la Vierge, il allie une créativité pétrie autant d’imagination que de rigoureux calculs.

Et par l’ascendant Sagittaire (Jupiter/Taureau en VI), il n’a de cesse de communiquer, de démontrer largement au public de connaisseurs et tant mieux s’il glane des médailles.

Cela nourrit l’esprit et remplit la bourse de notre luthier, possessif, travailleur et chanceux.

Idéaliste et admirateur du savoir-faire de Crémone, il veut sans cesse s’améliorer et entretenir sa notoriété publique au centre de la vie musicale parisienne.

Ce facteur qui aime oser et entreprendre en grand est par nature un boulimique de collection. Posséder des instruments rares et anciens comble son goût de conserver un patrimoine ancestral prestigieux.

 

A travers Jean-Baptiste Vuillaume, honneur aux artisans luthiers (*)

aux mains prodigieuses pour que la musique soit belle !

 

(*) Voir aussi Adolph SAX père du saxophone : http://www.janinetissot.fdaf.org/jt_sax.htm

 

 


(
Logiciel AUREAS AstroPC Paris)

 


Retrouvez l'acte sur les Archives Départementales Françaises en ligne

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