BERLIOZ, compositeur à la renommée internationale,
pionnier de la musique à programme,
musique qui s’inspire d’un texte et raconte une histoire

 

Louis Hector BERLIOZ

Né le 11 décembre 1803 à 17 heures à La Côte-Saint-André Isère 38,
 (né le 19 Frimaire de l’An XII de la République à cinq heures du soir)
selon AD38 en ligne acte n°42

décédé le 8 mars 1869 à Paris rue de Calais

 

 

Exceptionnel dans l’histoire de la musique, ce précurseur, est l’un des compositeurs les plus originaux.

Son père le voit médecin, mais lui, n’a de passion que pour la musique

Officier de santé à la Côte-Saint-André, Louis Joseph Berlioz décide que son fils Hector sera lui aussi médecin. Il s’occupe personnellement des premières études de l’enfant.

Un jour, le petit Hector découvre dans la maison familiale une flûte et une guitare. Il apprend à en jouer tout seul et commence à étudier l’harmonie dans des manuels. Son père se refuse à encourager cette vocation musicale naissante. Cependant, il lui fait donner des cours par un maître de musique. Dès l’âge de 12 ans, Hector se met à composer.

Le baccalauréat en poche, le jeune garçon est envoyé à Paris, fin octobre 1821, pour commencer ses études de médecine. Mais passionné de musique, il passe plus de temps à l’Opéra et à la bibliothèque du Conservatoire qu’à la faculté. Et en 1824, il annonce à son père, furieux puis résigné, qu’il renonce à la médecine pour se consacrer à la musique. Il entre au conservatoire, fréquente l’Opéra de Paris et commence à composer.

Je sentis ma passion pour la musique s’accroître et l’emporter sur mon désir de satisfaire mon père.

Fréquentant le théâtre, il découvre Shakespeare à travers la pièce d’Hamlet, mais surtout il tombe amoureux de l’actrice irlandaise Harriet Smithson qu’il épousera en 1833, dont il a un fils Louis.


Maison natale d’Hector Berlioz            Source : wikipedia/commons

 

La Symphonie Fantastique en 1830, née de son génie et de son amour pour Harriet

Il découvre aussi Goethe, et Faust qui lui inspirera en 1846, La Damnation de Faust.

Le 5 décembre 1830, le jeune compositeur fait jouer la Symphonie Fantastique qui enthousiasme Franz Liszt. Toutefois, le public est scandalisé par cette musique trop novatrice qui relance la musique à programme. On peut attribuer l’écriture de ce chef-d’œuvre à ses études, ses influences, mais surtout son génie et son amour dévorant pour Harriet.

Lauréat du Prix de Rome en 1830, il est amené à vivre à la Villa Médicis dans cette Italie qui l’inspire (Le Roi Lear…) et le déçoit tout à la fois. De retour à Paris, Berlioz doit donner des leçons pour vivre, jusqu’au jour où, grâce à Paganini, le grand violoniste italien, il peut se remettre à composer.

Dès 1834, il est engagé comme critique dans des revues et il y valorise son système musical. Ce travail sera, sa vie durant sa principale source de revenus.

Malgré l’hostilité de la critique et les sarcasmes d’une grande partie du public, il poursuit son activité de compositeur.

 

Plus apprécié à l’étranger qu’en France, il triomphe dans toutes les capitales européennes

Comme sa vie conjugale est devenue insupportable, Berlioz s’enfuit, en 1842,  en  Belgique avec une jeune cantatrice espagnole, Marie Recio (nom de scène de Marie Martin), qu’il épousera après la mort de sa première femme en 1854.

A partir de 1842, le compositeur dirige ses œuvres mais aussi celles de ses confrères dans toutes les capitales européennes. Il est reconnu partout comme le pionnier de la musique à programme. Toutefois, il se trouve plus apprécié à l’étranger qu’en France.

Pendant ces années, son prestige de chef d’orchestre est plus important que celui de compositeur.

En 1847, conseillé par son ami Balzac, et se trouvant, comme souvent, à court d’argent, il part en tournée en Russie, où il fait un triomphe à Saint-Pétersbourg et Moscou. Il est accueilli et logé avec faste chez une grande-duchesse.

Au premier bis dans la salle de l’Assemblée de la noblesse, il s’écrie : je suis sauvé ! et au deuxième bis : je suis riche ! Il est bissé jusqu’à 12 fois !

Après la mort de son épouse Marie puis de son fils Louis en 1866, il tombe malade.

Puis, il réalise une tournée triomphale en Russie au cours de laquelle, il influence les jeunes musiciens Moussorgski, Rimsky-Korsakoff et Borodine.

Il meurt à Paris en 1869 à l’âge de 65 ans et est enterré au cimetière de Montmartre avec ses deux épouses Harriet et Marie.

Berlioz est encore aujourd’hui, considéré comme le créateur d’un univers sonore inouï.

Sa ville natale lui consacre un musée.

Les studios d’animations Disney, en hommage au compositeur, prénomment Berlioz le chat musicien dans Les Aristochats sorti en 1970.


Billet de 10 francs à l’effigie de Berlioz, chef d’orchestre

 


(
Logiciel AUREAS AstroPC Paris)


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