Philosophe du bonheur,
il a fait chanter la France et la francophonie…

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Charles TRENET
Louis Charles Augustin Georges TRENET

Né le 18 mai 1913 à 16h à Narbonne Aude 11
Selon données Didier Geslain

 Décédé le 19 février 2001 à Créteil 94 Val-de-Marne

 

 

Douce France, cher pays de mon enfance…

La tour Eiffel part en balade
Comme une folle elle saute la Seine à pieds joints…

Des statues, qui dès la nuit venue, s’en vont danser sur le gazon…

Le Soleil a rendez-vous avec la Lune…
Mais la Lune n’est pas là et le Soleil l’attend…

 

 

Douce France, cher pays de mon enfance…

Poète chantant, il nous laisse un patrimoine de plus de 1 000 chansons dont le succès mondial La mer écrit en 1946, aux 4 000 versions différentes.

Oublié, démodé… pourtant les refrains populaires de cet auteur-compositeur-interprète sont d’une intemporelle modernité. Et son optimisme irrésistible vaut leçon de vie.

L’envie de fredonner nous vient dès les premières notes de ses chansons telles que : Y a d’la joie, Ménilmontant, Douce France, la Mer, Le Jardin extraordinaire, Nationale 7… !

Oser jongler avec les mots, jouer avec les images les plus insolites sorties d’un imaginaire débordant, voilà tout l’art d’un Trenet qui devient un incontournable de la chanson française et de la francophonie.

Le Fou chantant arrivé à Paris par le train de Narbonne au début des années 1930 reste indémodable car il ne suit d’autre mode que la sienne. Inépuisable aussi, car il fête ses 80 ans sur la scène de l’Opéra Bastille en mai 1993 devant nombre d’admirateurs dont le président de la République François Mitterrand.

Grâce à Trenet-l’entraînant, la fantaisie du jazz entre dans nos valses musettes et sa joie chantée remplace la goualante réaliste des roses blanches qui faisait pleurer dans les chaumières des années 1920.

Plus de raison de confondre le jour et l’ennui car avec Trenet le bonheur voyage, il s’en va n’importe où, il est un peu partout… et tout près de nous !

 

 

 

La tour Eiffel part en balade
Comme une folle elle saute la Seine à pieds joints…

Né Narbonnais quatre ans après son frère Antoine, Charles a une famille au train de vie bourgeois de province grâce à son grand-père maternel, marchand de bois reconverti en tonnelier et pourvoyeur en vin des soldats de la Première Guerre mondiale.

Après le divorce de ses parents, il partage son enfance entre Narbonne où réside sa mère pianiste, fan de jazz et St-Chinian où son père notaire et violoniste amateur, découvre les rythmes apportés par les soldats américains pendant la guerre. 

L’école était libre mais pas moi, confiera plus tard Charles Trenet à propos de ses années de pensionnat religieux dont il gardera le souvenir douloureux de l’absence maternelle.

Dès 13 ans, il publie des poèmes et joue dans différentes pièces, dévorant les ouvrages de poésie d’un écrivain et journaliste ami de son père Albert Bausil qui lui fait découvrir théâtre, poésie et sens du canular. Période joyeuse faite de joie intellectuelle, où Bausil l’initie aux jeux de mots mais aussi probablement aux jeux sexuels.

École d’art, voyages aux côtés de sa mère… Charles dès 16 ans se destine à la peinture et aussi à l’écriture d’un roman Dodo manières qui sera publié en 1939. Dès lors, il s’identifie totalement au monde des arts.

Arrivé à Paris en septembre 1930, il est sensé étudier les arts décoratifs et l’architecture selon la volonté de son père. En réalité, on le retrouve accessoiriste dans les studios de cinéma Pathé. Dans le Montparnasse artiste, parmi les musiciens et poètes, il compose ses premières chansons et avec le pianiste de jazz Johnny Hess, les voilà engagés grâce au soutien de Joséphine Baker, comme duettistes jusqu’en 1936.


Trenet lors d’un spectacle donné à Montréal en 1946

 

Des statues, qui dès la nuit venue, s’en vont danser sur le gazon…

Les débuts de Trenet en solo sont éclatants et dès 1937, de son imaginaire prodigieux, naissent ses chansons les plus célèbres : Y’a d’la joie, Je chante, Fleur bleue, la Route enchantée…

Il entame une longue tournée internationale, jusqu’à la Seconde Guerre mondiale où il est mobilisé et sa Douce France se veut soutien moral aux « expatriés de force » dans une France investie par les nazis qui obligent le chanteur à prouver sa « non-judéité » à la Gestapo.

Son séjour sur le continent américain connaît un assez grand succès et jusqu’en 1954, il parcourt le monde de concert en concert sans cesser d’écrire et de composer.

Quand la vague yéyé des années 1960 l’éloigne de la scène, il s’adonne à la peinture et l’écriture.

Si des proches du « métier » évoquent son mauvais caractère, maniaque, capricieux, colérique, et son séjour en 1963 dans les prisons américaines pour cause d’homosexualité, la scène française reconnaît pourtant l’influence de cet artiste qui a presque tout inventé et nous lègue un trésor national probablement sous-exploité et à faire revivre. « Longtemps après que les poètes ont disparu… »

Ses contributions à la culture française lui valent de multiples distinctions et reconnaissances tout au long de sa vie.

Après un dernier concert donné à Paris en novembre 1999, Charles Trenet quitte la scène des humains le 19 février 2001.


Maison natale de Trenet à Narbonne aujourd’hui ouverte au public

 

Sources documentaires :
- https://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Trenet
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Y_a_d%27la_joie
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Douce_France_(chanson)
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https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Mer_(chanson_de_Charles_Trenet)
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https://www.francetvinfo.fr/culture/musique/chanson-francaise/charles-trenet-un-centenaire-extraordinaire_3307911

 

 

Le Soleil a rendez-vous avec la Lune…
Mais la Lune n’est pas là et le Soleil l’attend…

 Bâtisseur conquérant et maître enchanteur, il transforme le plomb en or pour diffuser du bonheur en chansons et à portée de notes.

(Soleil-Mercure/Taureau et Asc. Balance avec Vénus/Bélier en VII avec Pluton/Gémeaux au sextil de Vénus et double trigones à l’asc. et Lune/Scorpion)

 Cet alchimiste de la poésie cueille son inspiration au ras des chaos du chemin de la vie pour en faire des étincelles de joie qui mettent du brillant dans le regard des humains redevenus enfants.

 Vénusien typé à la fois joyeux et tourmenté, ce prodigieux créateur est campé sur la scène du monde  pour semer le bonheur à pleines brassées même quand la Lune se cache au Soleil dépité qui l’attend.

(Vénus maîtresse Soleil et ascendant)

 Magicien enchanteur fourmillant d’idées, il semble porté par l’énergie des mots mis en musique.

(influence forte de Pluton/Gémeaux)

  Il écrit et compose tout en allant conquérir son public sur les scènes du monde.

 Militant de la joie de vivre et d’un bonheur nourrissant (Soleil/Taureau), cet avant-gardiste, livre à domicile mélodies et paroles prêtes à savourer par quiconque et ce, depuis près d’un siècle.

(Uranus/Verseau carré Mercure et sextil Mars)

 

Y a d’la joie dans le Jardin extraordinaire de Trenet,

non loin de la Mer qu’on voit danser le long des golfes clairs, de la Douce France.

 

Merci Monsieur Trenet pour tant de bonheur donné en chansons !

 

Suivons Trenet dans le Jardin extraordinaire

 


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