Dossier

Le Titanic

 



 

Le voyage inaugural

 

Départ pour le voyage inaugural de ce navire

Le 10 avril 1912 à 12h à Southampton Grande-Bretagne

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Un véritable palace flottant prend la mer…

Le plus grand paquebot du monde prisé par la jetset

Son épave est retrouvée 73 ans plus tard

 

 

Un véritable palace flottant prend la mer…

Véritable palace flottant, ce navire qui appareille le 10 avril 1912 du port de Southampton sur le coup de midi se veut le fleuron de la White Star Line, propre à gagner la compétition de la vitesse et de la puissance et à flatter l’orgueil de la flotte britannique.

Les quais d’Ocean Dock à Southampton sont noirs de monde.

Si le départ du Titanic émoustille les passagers, il est aussi évènement grandiose pour le public et la presse.

Le gratin de la jetset, aristocrates et fortunés, magnats de la finance et de l’industrie… vont retrouver à bord leurs activités favorites pratiquées dans les stations à la mode : Nice, San Remo, Baden-Baden, Carlsbad…


Grand escalier de la 1ère classe du Titanic

 

Le plus grand paquebot du monde prisé par la jetset

La liste des passagers de 1ère classe est un véritable carnet mondain. Pour eux, être du voyage inaugural du plus grand paquebot du monde est promesse de rester dans l’histoire.

Dès le premier jour, ces hôtes du géant des mers vivent un enchantement avec l’embarras du choix pour occuper leur désœuvrement, outre les salons, fumoirs et bibliothèques…

Les aménagements sont inédits : piscine d’eau de mer avec plongeoir, court de squash, bain turc avec salle de massage, salle de gym, hammam, pistes pour cyclistes, hôpital avec bloc opératoire, bureau de poste…

Dîner dans la féérie des lumières et le scintillement des toilettes est l’évènement de la journée au son d’une musique entraînante ou langoureuse. On joue, on converse jusqu’à l’aube.

Lancé à la conquête des flots, avec ses 269 mètres de long et à son bord plus de 2 200 personnes (passagers et équipage), il est d’un luxe sans précédent et réputé insubmersible.

Au point que les messages signalant la proximité d’icebergs sont peu pris en compte, jusqu’au choc fatal à tribord qui le fera bien vite disparaître par près de 4 000 mètres de fond.


Une cabine de 1ère classe du Titanic

 

Son épave est retrouvée 73 ans plus tard

Après moultes tentatives, c’est seulement en 1985 que les recherches permettent de retrouver le navire englouti.

 N’oublie pas que l’eau ne fait que nous mouiller.

Ces notes ont été retrouvées dans le journal intime d’un voyageur, parmi les objets remontés de l’épave du Titanic après sa découverte le 1er septembre 1985 par 3 850 mètres de fond.

A-t-il écrit ces mots, juste avant de se noyer ? Nul ne le sait.

 

 

Retrouvez l’épave du Titanic sur youtube :
https://www.youtube.com/watch?v=o7S_ZKMNpk4&ab_channel=CNEWS

 

 

Du Bélier au Lion, dans le feu de l’action prestigieuse…

Le Sagittaire, né pour les déplacements et habile à établir des liaisons, se trouve bien affaibli ce jour-là. La chance fait faux bond mais l’appétit de prestige et de gloire est ardent.

 De plus, le contexte Bélier évoque un empressement aussi fougueux qu’irréfléchi qui pousse à l’imprudence et à la témérité.

 L’ambiance du moment est propice à la folie des grandeurs, à la fuite hors du réel dans une euphorie enthousiaste.

 Dans ce climat d’insouciance, il reste peu de place pour le réalisme, la sagesse et l’élémentaire prudence.

 Il y a risque d’un déplacement perturbé voire bloqué par un fait imprévisible et destructeur.

 Ceci s’est manifesté dès le départ de Southampton, puisque les remous provoqués par les puissantes hélices du Titanic ont déstabilisé un paquebot amarré à proximité, le « New York » qui rompit ses amarres et sa collision avec le Titanic fut évitée par l’intervention de remorqueurs.

 Ce véritable palais flottant, destiné à gagner en 1912 la compétition de la vitesse et de la puissance et à flatter l’orgueil de la flotte britannique, heurte un iceberg le 14 avril 1912 à 22h25 (heure de New York) au large de Terre-Neuve.

 Il avait été qualifié d’insubmersible : « Dieu lui-même ne pourrait le couler ».

Autant d’assurance s’est trouvée contrée par la fatalité.

 Après une agonie de plus de 2 heures, cette ville flottante est engloutie par les flots et avec elle disparaissent plus de 1500 personnes (*).

 Seules les 700 personnes évacuées dans les chaloupes sont sauvées par le Carpathia vers 5 heures du matin.

 (*) Les chiffres varient d’un article de presse à l’autre, ou d’un document à l’autre même issus du Musée de la Marine. La fourchette du nombre total de personnes (passagers et équipages) varie de 2201 à 2358.

 


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