Peintre au talent précoce, souvent primé dans des concours de fleurs et de fruits, il s’illustre dans la peinture religieuse et connaît une gloire internationale.
Ses œuvres se retrouvent entre les mains des princes.

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Simon SAINT-JEAN

Né le 14 octobre 1808 à 22h à Lyon Rhône 69
Selon acte n°3068 Arch. Lyon en ligne – Lyon Mairie unique – 1808 – vue 291/370

Décédé le 3 juillet 1860 à Ecully Rhône 69

 

 

Premiers prix et médailles d’or dès l’adolescence

La notoriété internationale grâce au soutien du baron Corvisart

Ingénieux metteur en scène des prodiges de la nature et de la religion

 

 

Premiers prix et médailles d’or dès l’adolescence

Fils d’un tonnelier, il devient très jeune orphelin de père.

Elève des Beaux-arts à partir de 14 ans, il est formé au dessin et son talent est tel, qu’il y remporte les premiers prix dans des concours de fleurs et la médaille d’or à 18 ans.

Il poursuit sa formation dans un atelier de soierie.

A 26 ans, il participe à sa première exposition de tableaux au Salon de Paris où il remporte une médaille de 2e classe.

Il se marie en 1837 avec Camille Belmont, fille d’un riche soyeux lyonnais.

Ses peintures évoquent des scènes religieuses ainsi que fleurs et fruits.

En 1841, il prend comme domestique, Jean-Pierre Laÿs, qui deviendra un peintre célèbre, spécialiste aussi des fleurs et des fruits.


Cette peinture a assuré la gloire de Simon Saint-Jean

 

 

La notoriété internationale grâce au soutien du baron Corvisart

Saint-Jean reçoit les éloges du poète et romancier Théophile Gautier ainsi que de la presse. 

Sa notoriété grandissante attire l’attention du baron Scipion Corvisart qui décide de lancer Simon Saint-Jean, dans son salon qui couvre aussi un marché de tableaux.

Par ce soutien commercial, les œuvres de Saint-Jean se retrouvent  sur les marchés belges, hollandais, anglais… C’est ainsi que ses tableaux entrent dans les collections de princes notamment russes…

Mais en 1845 et au Salon de 1846, l’écrivain Charles Baudelaire, qui n’a jamais rencontré le peintre, se met à critiquer ses œuvres. Il reproche à l’artiste l’usage excessif du jaune. La critique parisienne se met au diapason de ces remarques tandis que les Lyonnais continuent à louer l’art de Saint-Jean.

En 1851, il présente six tableaux à l’Exposition universelle de 1851.

Le décès de son épouse en 1855, l’affecte profondément.

La même année, il est reçu à l’Académie de Bruxelles et en 1855 à celle de Paris.

 

 

Ingénieux metteur en scène des prodiges de la nature et de la religion

Ingéniosité et imagination donnent toute leur mesure chez Simon Saint-Jean.

Doté d’une immense créativité, il a l’art de mettre en scène les joyaux de la nature et les représentations religieuses.

La réussite et la popularité lui viennent naturellement.

Indépendant et novateur, il perce d’emblée, le prodigieux mystère des fruits et des fleurs pour les restituer avec un relief et un naturel étonnants.

Nul doute que la peinture a dû être pour lui une récréation ouvrant la porte au merveilleux et à la méditation.

 

 


(
Logiciel AUREAS AstroPC Paris)

 


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