Comtesse Mélanie de Pourtalès
Née Louise Sophie Mélanie Renouard de Bussière
Epouse du comte Edmond de Pourtalès
Née le 26 mars 1836 à 8h du matin à Strasbourg Bas-Rhin 67
Selon acte n° 458 – AD67 en ligne – vue 37/81
Décédée le 5 mai 1914
Proche de la cour impériale, elle refuse pourtant d’être dame d’honneur
Le nom de Mélanie évoquait la poudre de riz, l’élégance et le parfum de la violette…
Les rois, les financiers, les savants, formaient autour d'elle un cénacle.
Par son ascendance et son mariage, la fortune lui sourit
Mélanie attire popularité, bonheur et richesse au sein d’une vie mondaine |
Proche de la cour impériale, elle refuse pourtant d’être dame d’honneur
Reconnue comme l’une des « reines de Paris », cette comtesse incarne l’élégance et l’art de vivre du grand monde durant le Second Empire et les débuts de la Troisième République.
Mélanie de Pourtalès constitue l’un des principaux ornements de la cour de Napoléon III et de l’impératrice Eugénie.
Alors que celle-ci lui propose la place de dame d’honneur, la comtesse refuse pour mieux se consacrer à l’éducation de ses cinq enfants.
A la fois conventionnelle et moderne, c’est elle qui préconise l’abandon des robes à traîne pour des robes courtes.
Le nom de Mélanie évoquait la poudre de riz, l’élégance et le parfum de la violette…
Le député et dandy Boni de Castellane nous fait part de son avis sur cette dame très en vue :
La comtesse Edmond de Pourtalès, d'une durable beauté, une des femmes les plus brillantes de son temps, régnait véritablement sur Paris. Elle avait été très en vue sous l'Empire. Son intimité avec la princesse de Metternich reste légendaire.
Personne n'était plus bienveillant.
Le nom de Mélanie évoquait pour tous la poudre de riz, l'élégance et le parfum de la violette. Les fantaisies de sa vie dégageaient une atmosphère d'affection qui s'ajoutait à l'admiration qu'elle inspirait. Les rois et les empereurs, les milliardaires et les hommes d'État, les artistes et les savants, formaient autour d'elle un cénacle où l'on se taisait pour l'entendre raconter avec esprit d'aimables histoires. »
Les rois, les financiers, les savants, formaient autour d'elle un cénacle.
Le conférencier et homme de lettres André de Fouquières se fait tout aussi élogieux à l’égard de l’admirable comtesse :
Les rois, les financiers, les savants, formaient autour d'elle un cénacle. Son nom évoquait l'élégance... et la violette. Nombreux furent ses zélateurs : le vicomte de Vaufreland, Édouard Detaille, le comte Hallez-Claparède, M. Schlumberger, le marquis de Nédonchel, le comte du Lau et le comte Louis de Turenne qui faisait sa cour à la "comtesse Mélanie" et fut, en tout bien tout honneur... son chevalier servant.
Par son ascendance et son mariage, la fortune lui sourit
Mélanie Renouard de Bussière avec son ascendance de banquiers alsaciens épouse le comte Edmond de Pourtalès-Gorgier, célèbre collectionneur dans une famille de financiers suisses originaires de Neuchâtel.
Après l’annexion de l’Alsace par l’Allemagne en 1871, Mélanie repliée avec son époux dans leur domicile parisien, n’hésite pas à se rendre auprès de Napoléon III et d’Eugénie exilés à Camden en Angleterre.
La comtesse Mélanie reçoit beaucoup dans son château de Pourtalès à Strasbourg-Robertsau qu’elle fait transformer, agrandir et y fait construire une tourelle pour y loger une vaste bibliothèque.
Dans son parc à l’anglaise, elle fait donner des pièces de théâtre réputées et tout ce que l’Europe compte de personnages illustres, fréquente son château.
A son décès en 1914, cette salonnière et collectionneuse d’art est inhumée à Strasbourg-Robertsau.
Mélanie attire popularité, bonheur et richesse au sein d’une vie mondaine
Bien née par son ascendance, Mélanie l’est aussi par son thème astral.
L’influence majeure des Poissons assortie de son ascendant Gémeaux, lui donne de « nager » et de s’intégrer avec une incomparable aisance dans tous les groupes où elle se trouve.
De compagnie avenante et fort adaptable à tous ses interlocuteurs, elle est faite pour attirer bonheur, richesse, réussite et grande notoriété, dans un contexte de vie publique et mondaine. Et les compliments flatteurs de ses biographes résument bien son caractère.
Novatrice et indépendante, elle préconise les robes courtes au lieu des robes à traîne mal commodes.
Son tempérament intuitif et contemplatif la porte à vivre une sorte de conte de fées, où elle cultive l’amitié comme personne. Sa compagnie est recherchée et plaît à tout le monde. Napoléon et Eugénie avaient vu juste en lui proposant le rôle de dame d’honneur.
(Logiciel AUREAS AstroPC Paris)
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