Élie PÉRIGOT-FOUQUIER
Né le 26 janvier 1891 à 10h du matin à Lyon 3e – Rhône 69
Selon acte n°180 – Archives de Lyon en ligne – onglet « personnalités » - cote 2 E 986 – vue 37/231
Décédé le 18 décembre 1971 à 17h à Lyon 3e - Rhône 69
Selon acte n°2812 – Archives de Lyon en ligne – onglet « personnalités » - cote 2 E 3153 – vue 176/246
En descendant montez donc, vous verrez le petit comme il est grand.
A mecredi que vin, mes belins, belines
Un aperçu du vocabulaire de la Mère Cottivet
Original inspiré, fouineur d’actualités, il crée la Mère Cottivet qui enchante des générations |
En descendant montez donc, vous verrez le petit comme il est grand.
Ainsi débutent les sketchs radiophoniques de la Mère Cottivet.
Bien calés sur Radio-Lyon, à 11h tous les mercredis, les auditeurs attendent avec impatience cette phrase, promesse d’une heure de parlottes drôles débitées par cette concierge très pipelette et lyonnaise.
Bavarde et au courant de tout, la Mère Cottivet ne loupe rien de l’actualité, des mœurs et pratiques politiques.
Avec ses mots fleuris puisés dans le patois de la Croix-Rousse, elle captive des générations d’auditeurs. Et on peut dire que l’inimitable chronique de la Mère Cottivet entre dans le patrimoine de l’humour radiophonique lyonnais.
Vedette incontournable du folklore local au même titre que Guignol, Benoîte Cottivet anime l’antenne de Radio-Lyon toutes les semaines pendant près d’un demi-siècle de 1927 à 1971.
C’est de l’imagination fertile d’Élie Périgot-Fouquier, journaliste et auteur humoriste que naît ce personnage haut en couleur, avec des chroniques radiophoniques interprétées par l’auteur.
La Mère Cottivet du théâtre Guignol
A mecredi que vin, mes belins, belines
C’est par cette phrase que prend fin l’émission-phare de la station Radio-Lyon au programme assez diversifié pour l’époque. Alors, l’auditeur doit patienter jusqu’à la semaine suivante pour retrouver les propos truculents de La Mère Cottivet.
C’est en 1923, que le personnage de la Mère Cottivet est créé par l’auteur humoriste Élie Périgot-Fouquier. Titrées au départ De darnier mon judas (de derrière mon judas), cette concierge commente l’actualité pour le journal satirique Guignol dirigé par Joanny Lorge. Puis suivront les sketchs radiophoniques.
Dans le langage Guignol hérité de la presse satirique lyonnaise du 19e siècle, le mot cot(t)ivet signifier cou, nuque dans le parler lyonnais.
Un aperçu du vocabulaire de la Mère Cottivet :
· Menine : main.
· De bizangoin : de travers.
· Quincher : pousser des cris perçants.
· Graboter : gratter.
· Délavorer : dévorer.
· Grollon : chaussure.
· Pège : poix, colle.
· Arraper : adhérer, accrocher.
La Mère Cottivet habite au cœur de la Croix-Rousse, « cent moins n’un (n°99) Montée de la Grande Côte. C’est pourquoi les autres catolles qui lui rendent visite descendent la Montée et montent les escayers.
Sources documentaires :
http://www.far-lcl.asso.fr/spip.php?article817
https://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A8re_Cottivet
Pour retrouver la Mère Cottivet en vidéo : https://www.dailymotion.com/video/xfv1gm
Original inspiré, fouineur d’actualités, il crée la Mère Cottivet qui enchante des générations
Entre Verseau et Bélier, Élie Périgot-Fouquier est né pour être cet acteur original d’un personnage fictif mais qui s’inscrit réellement dans le patrimoine culturel de la région lyonnaise.
Toutefois, ce rôle d’acteur se passe en studio (Mars secteur XII), hors du regard du public.
Sans se montrer et pendant des décennies, cet auteur fait exister la Mère Cottivet seulement par sa voix.
C’est pourquoi son nom demeure méconnu tandis que sa concierge très populaire est l’héroïne plébiscitée de l’émission-phare de Radio-Lyon.
Grâce à son esprit calculateur, ingénieux, fouineur, il décortique l’actualité. Son propos habillé de mots patois est impitoyable pour commenter la vie de la semaine et notamment les travers des acteurs politiques. (MC/Mercure/Capricorne carré Asc.)
Bravo à cet auteur qui a réjoui la vie populaire lyonnaise par les propos satiriques de la Mère Cottivet.
Élie PÉRIGOT-FOUQUIER
(Logiciel AUREAS AstroPC Paris)
BENOIST-MARY
Né Marie Benoît Antoine RENARD dit … le 1er octobre 1864 à 22h à Lyon 5e
Selon acte n°916 – Archives Lyon en ligne – onglet « personnalités » cote 2 E 1171
Décédé le 13 décembre 1944 à 14h à Lyon 5e
Selon acte n°1432 - Archives Lyon en ligne – onglet « personnalités » - cote 2 E 3607 – vue 268/305
La Mère Cottivet a aussi été interprétée par l’acteur et directeur d’une compagnie théâtrale Benoist-Mary.
Ce Lyonnais pure souche s’est fait aussi chansonnier et auteur de saynètes en vieux dialecte lyonnais.
Une rue de Lyon 5e rend hommage à cet artiste.
Il excelle à jouer les commères de quartier pour amuser le public
Se déguiser en commère de quartier ou se mettre dans la peau de la Mère Cottivet convient bien à ce natif de la Balance très marqué par le Cancer.
Il sait à merveille se fondre dans la nature féminine et en restituer toute la sensibilité avec un art inné de ce qui plaît et amuse le public (amas Balance).
Le bavardage de pipelette plein d’humour et d’originalité (Cancer + Uranus/Asc.) coule de source pour cet artiste indépendant de nature, créateur de sa propre compagnie théâtrale.
A jouer ces rôles inspirés du quotidien sur les pas-de-porte des rues lyonnaises, il s’amuse autant qu’il amuse son public (maison V).
Sur les planches, d’emblée il sait créer cette ambiance festive et réjouissante où ses parlottes de commère suscitent le rire de l’assistance.
Hommage à cet acteur oublié qui a fait œuvre d’humour et de mémoire
de la vie populaire lyonnaise du début du 20e siècle.
(Logiciel AUREAS AstroPC Paris)
Retrouvez l'acte sur les Archives Départementales Françaises en ligne