Marquise de Montespan
Françoise-Athénaïs de Rochechouart de Mortemart, marquise de Montespan
Née le 6 octobre 1640 à 00h05 à Lussac-les-Châteaux 86 Vienne
Source fichier Auréas AstroPC – « fichier familles royales – Dreuille »
Décédée le 27 mai 1707 à Bourbon-l’Archambault Allier 03
Envoûté par ses charmes, le roi Soleil en fait sa favorite, au détriment de Louise de La Vallière.
Goguenard ou affligé, le peuple murmure : le roi promène trois reines !
La vie de cour et de courtisane convient à merveille à la marquise de Montespan.
Originale dans ses goûts, elle a des secrets de beauté bien personnels.
Amie des arts et des lettres, elle protège Corneille, Molière, La Fontaine, Lully
Très jalouse, la marquise ne supporte pas les infidélités du roi et lui fait scène sur scène.
L’affaire des poisons en 1675
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Envoûté par ses charmes, le roi Soleil en fait sa favorite, au détriment de Louise de La Vallière.
Françoise-Athénaïs de Rochechouart de Mortemart devient marquise de Montespan par son mariage avec le marquis de Montespan.
Quand elle remplace la douce, naïve et pieuse Louise de la Vallière, dans le cœur du roi Louis XIV, la marquise de Montespan a 26 ans.
C’est en 1666 que le monarque est attiré par son allure.
Cette marquise, célèbre autant par son esprit que sa beauté, possède un art consommé de la séduction. Avec elle, c’est aussi la joie de vivre, la répartie vive et taquine, parfois mordante et caustique. Elle pratique l’ironie avec aisance et originalité, le tout servi par une intelligence fine et calculatrice.
Avec le monarque, elle aura sept enfants dont six seront légitimés.
Le roi hésite à se défaire de Louise de la Vallière qui lui voue une admiration sans borne.
La marquise de Montespan et ses enfants vers 1676
Goguenard ou affligé, le peuple murmure : le roi promène trois reines !
Voici donc notre monarque avec trois femmes sur les bras : la reine (Marie-Thérèse), Louise de la Vallière et Françoise-Athénaïs marquise de Montespan.
C’est cette dernière qui va l’emporter.
Louise vaincue par la jalousie se retire au monastère.
Le marquis de Montespan, époux bafoué, s’en va faire grand tapage dans Paris et scandale à la cour. Mais il est promptement emprisonné puis exilé sur ses terres en Gascogne dont il ne sortira plus guère.
Marie-Thérèse d’Autriche, la reine qui mourra d’un cancer du sein en 1683, garde son rôle effacé, continuant à supporter sans murmures les infidélités de son royal époux.
Dans ce contexte, on peut imaginer le rôle délicat du Père Lachaise, jésuite, confesseur de Louis XIV à partir de 1675 et ce, pendant 34 ans !
La vie de cour et de courtisane convient à merveille à la marquise de Montespan.
En fine séductrice, elle y excelle par son rayonnement relationnel incomparable, aidée en cela par un remarquable sang-froid.
Ces qualités donnent leur pleine mesure grâce à son esprit vif, imaginatif, une intelligence lucide et calculatrice. Rien ne lui échappe et elle sait vite tirer parti de toute opportunité.
Habile en sarcasmes, les courtisans du roi la redoutent. Et l’on sait qu’il vaut mieux éviter de traîner sous les fenêtres du roi quand il est avec Madame la marquise.
Ses talents et ses orgueilleux appâts subjuguent tant Louis XIV que la marquise joue un rôle de politicienne avisée. Très influente aussi au cœur de la vie fastueuse de Versailles, elle y est incontournable.
On dit la Montespan, capricieuse, autoritaire, dépensière, brûlante d'ambition et de jalousie.
Originale dans ses goûts, elle a des secrets de beauté bien personnels.
Au petit-déjeuner, la marquise avale chaque matin, un grand verre d’urine de mule !
Cette médication recommandée par un charlatan lui garantirait l’œil brillant et le teint frais. Avis aux amateurs !
Ensuite, elle consomme un mélange de lait sucré, de farine de fèves, d’orge, de riz et de lentilles.
Côté maquillage, elle utilise en abondance du blanc de céruse, ce bicarbonate de plomb interdit depuis 1905 à cause de sa toxicité…
Et contre les inévitables rides ?
La marquise a une recette des plus originales : mélanger saindoux, moelle de bœuf et… bouse de vache !........
Et quand arrive le printemps elle en fait distiller pour s’en servir comme dépuratif.
Amie des arts et des lettres, elle protège Corneille, Molière, La Fontaine, Lully
La marquise a une âme d’artiste, sensible à l’esthétique, l’harmonie, la musique, mais aussi la belle littérature.
C’est ainsi qu’elle protège à la cour, Jean de La Fontaine et maintient Molière dans l’affection du roi contre toutes les attaques dont il est l’objet.
Elle suggère à son royal amant de faire écrire sa biographie par Jean Racine et Nicolas Boileau.
Très jalouse, la marquise ne supporte pas les infidélités du roi et lui fait scène sur scène.
Elle commet l’imprudence de présenter au monarque, mademoiselle de Fontanges. Âgée de 17 ans et d’une beauté sans égale, cette jeune duchesse devient immédiatement la maîtresse de Louis XIV.
Mais elle met au monde un enfant prématuré qui décède rapidement. Mal remise de cet accouchement, elle meurt en 1681. Elle a 20 ans.
Très vite, la marquise de Montespan est accusée de l’avoir empoisonnée !
Louis XIV protège sa maîtresse mais peu à peu perd confiance en elle.
Pour se conserver la faveur du roi, la marquise a recours à La Voisin. Une aventurière, alchimiste, sorcière, qui prépare pour qui veut et paie bien, notamment de la poudre de succession qui permet de toucher rapidement les héritages attendus.
L’affaire des poisons en 1675
La Montespan est soupçonnée d’avoir participé à des messes noires au cours desquelles celle qui présente une demande particulière doit s’étendre nue sur l’autel.
Le rituel satanique se déroule alors sous la conduite de l’abbé Guibourg et en présence de La Voisin.
Louis XIV effrayé par l’importance de l’affaire, laisse se dérouler le procès.
Mais pour la marquise, une page est tournée. Le roi l’écarte peu à peu de la cour.
A son tour, elle doit céder la place à la sage et prude Madame de Maintenon.
L’ex-favorite est évincée progressivement.
Elle n’est point chassée de Versailles mais condamnée à la discrétion. Pour ménager l’honneur de la marquise et éviter le scandale, le roi continue de lui rendre visite. Elle ne quitte la cour qu’en 1692.
Elle se donne une fin de vie similaire à Louise de La Vallière, dans la prière et la vie monastique au couvent Saint Joseph qu’elle avait fondé auparavant à Paris, rue Saint-Dominique.
Elle décède en 1707 à l’âge de 67 ans lors d’une cure à Bourbon-l’Archambault.
(Logiciel AUREAS AstroPC Paris)
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