Ce grand organiste renouvelle l’orgue français au 20e siècle.
Aveugle de naissance, primé dès l’âge de 19 ans, professeur et improvisateur de génie, il connaît une célébrité internationale.

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André MARCHAL

Né André Louis Marchal le 6 février 1894 à 15h à Paris 14e
Selon acte n°829 – Archives de Paris en ligne – V4E 9627 – vue 6/28

 Décédé le 27 août 1980 à Saint-Jean-de-Luz Pyrénées-Atlantiques 64

 

 

Elève à l’Institut des Jeunes Aveugles à l’âge de 9 ans,

Il y sera ensuite professeur pendant 40 ans.

Concertiste prisé dans le monde entier…

Prométhée de l’orgue, son génie imaginatif étonne les mélomanes du monde entier

 

 

Elève à l’Institut des Jeunes Aveugles à l’âge de 9 ans,

Son nom est familier de tous les passionnés d’orgues.

Si la nature le prive à la naissance du sens de la vue, son talent d’interprète et son génie de l’improvisation sont tels que cet organiste exceptionnel fait des tournées dans le monde entier et nombreux sont ses élèves.

Dès l’âge de 9 ans, il est élève à l’Institut National des Jeunes Aveugles. Il a 15 ans quand son père l’emmène écouter Charles Widor à Saint-Sulpice.

Admis au Conservatoire de Paris en 1911, il supplée fréquemment son professeur Eugène Gigout organiste de Saint-Augustin et obtient son 1er prix d’orgue en 1913.

Son talent de pédagogue et de musicien l’amène à devenir en 1919, professeur d’orgue, d’harmonie et d’improvisation à l’Institut National des Jeunes Aveugles – poste qu’il occupera pendant 40 années jusqu’en 1959.

 

Il y sera ensuite professeur pendant 40 ans.

Il commence aussi ses premiers récitals de piano.

A 21 ans, il est nommé organiste titulaire de Saint-Germain-des-Prés de 1915 à 1945 et de Saint-Eustache de 1945 à 1963.

De son mariage avec Suzanne Grenet en 1919, naîtra Jacqueline Marchal qui sera l’épouse du compositeur Guiseppe Anglert, ancien élève de son père.

Dans le monde de l’orgue, il noue ensuite des amitiés qui seront déterminantes pour son avenir et qui dès 1925, l’amènent à se produire à Paris, pour une série de concerts publics, puis à démarrer une carrière internationale à partir de 1927.

 

Concertiste prisé dans le monde entier…

Concertiste prisé dans le monde entier, sa notoriété s’accroît au point qu’en 1949, il se produit à 47 reprises.


Orgue de St-Germain-des-Prés

 

Passionné de facture d’orgue, il devient en 1933 membre de la Commission des Monuments Historiques pour la restauration des orgues, au ministère des Beaux-Arts.

Grand interprète de César Franck, et génial improvisateur, il fait installer un orgue dans sa villa d’Hendaye-Plage où affluent nombre de jeunes organistes et amis.

A la demande de Nadia Boulanger, il est nommé professeur d’orgue au Conservatoire Américain de Fontainebleau.

Reconnu pour avoir renouvelé l’orgue en France au cours du 20e siècle, il donne son dernier récital en 1979.

 

Prométhée de l’orgue, son génie imaginatif étonne les mélomanes du monde entier

Ce précurseur des plus imaginatifs et inspirés est un Prométhée de l’orgue, marqué qu’il est par les valeurs du Verseau.

Une triplicité de signes d’air lui donne le contexte idéal pour communiquer par le son, la musique.

Au bout des doigts, il fait exister une musique d’avant-garde qui révolutionne les traditions et écrit ce qui est bon pour les lendemains. Ainsi, entre autres, il renouvelle l’interprétation de Jean-Sébastien Bach et donne un élan nouveau à celle de la musique française des 17e et 18e siècles.

Comme il se doit pour un Verseau, l’amitié jalonne son brillant parcours et son autorité naturelle de pédagogue généreux fait merveille.

L’improvisation où il excelle, comble son besoin de créer en toute liberté et indépendance, à son idée, avec grande rigueur mais en-dehors des normes et des conventions traditionnelles.

André Marchal illustre brillamment le Verseau avant-gardiste et l’imaginatif Cancer !

 

 


(Logiciel AUREAS AstroPC Paris)

 


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