Pianiste virtuose de renommée internationale,
malgré une créativité entravée par son époque,
cette pédagogue généreuse sert au plus haut le monde musical.

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Marguerite LONG
Marguerite Marie Charlotte LONG

Née le 13 novembre 1874 à 15h à Nîmes Gard 30
Selon acte n°1632 – Archives Ville de Nîmes en ligne – vue 281/325

 Décédée le 13 février 1966 à 5h à Paris 17e
Selon acte n°255 - Archives de Paris en ligne - vue 24/31

 

 

Ignorée de milieux musicaux pendant une décennie.

Veuve, elle reprend le piano grâce à Debussy

…et fait don de sa fortune pour le 1er concours Long-Thibaud

Conquérante généreuse, elle rend au monde le génie qui l’habite

 

 

Ignorée de milieux musicaux pendant une décennie.

Marguerite Long fait partie de la cohorte des créatrices qui ont eu beaucoup de mal, dans la société d’alors, à occuper une place conforme à leur talent et à leur génie.

En cette fin de 19e siècle, puissants sont les préjugés sociaux qui dénient aux femmes toute capacité créatrice, au point que les milieux musicaux font peu cas de cette pianiste prodige.

Bien que remarquée à 12 ans, 1er Prix de piano à 15 ans et un début en concert à Paris à 19 ans en 1893, cette surdouée, élève du Conservatoire de Paris, voit sa carrière freinée. Il faut à cette soliste virtuose attendre une décennie pour retrouver enfin le public aux Concerts Lamoureux en 1903.

Brillante pianiste à la renommée internationale, elle excelle aussi bien dans le répertoire moderne que la musique romantique du 19e siècle.

Liée aux grands compositeurs de son temps, tels que Gabriel Fauré, Claude Debussy, Maurice Ravel… professeure réputée du Conservatoire de Paris, elle fonde sa propre école de musique en 1920. On retrouve parmi ses élèves des noms tels que : Samson François, Éliane Richepin, Yvonne Lefébure, Nicole Henriot…

 


Timbre-poste émis en 2016

 

Veuve, elle reprend le piano grâce à Debussy

Née nîmoise d’un père employé aux Chemins de fer, elle hérite d’un don pour la musique, comme sa sœur aînée Claire devenue professeure de piano à 17 ans.

Par son mari Joseph de Marliave musicologue qu’elle épouse en 1906, elle se familiarise avec la musique française du début du 20e siècle.

Après le décès de son époux tué à la guerre en 1914, alors qu’elle songe à tourner la page de sa carrière musicale, Claude Debussy la remet au piano et lui propose de travailler avec lui.

Du coup, la voilà dépositaire privilégiée de l’œuvre de ce compositeur.

 


Jacques Thibaud
co-fondateur du Concours Long-Thibaud

 

…et fait don de sa fortune pour le 1er concours Long-Thibaud

Entrée en 1926 comme assistante au Conservatoire de Paris, elle y enseigne jusqu’en 1940. L’École normale de musique de Paris bénéficie aussi de ses talents d’enseignante. Peu à peu prend forme une méthode du travail des doigtés et de la position arrondie de la main sur le clavier pour laisser échapper ce jeu perlé propre à l’école française de piano.

En 1932, elle s’illustre à travers l’Europe dans une série de concerts où elle crée le concerto pour piano en sol mineur que Ravel lui a dédié.

De sa collaboration avec son ami Jacques Thibaud violoniste naît en 1943 le concours Long-Thibaud. Et pour que ce 1er concours international de piano et violon voit le jour, cette pédagogue émérite, soucieuse de révéler de jeunes interprètes, n’hésite pas à faire don de toute sa fortune. Générosité relayée ensuite par de nombreux mécènes.

Ces deux généreux fondateurs y vouent une part de leur carrière et Marguerite Long s’y consacrera jusqu’à sa mort à 91 ans en 1966.

Autre artiste méconnue de la musique, Germaine Tailleferre va dédier à Marguerite Long en 1942 ses Trois Études pour piano et orchestre.

 

Retrouvez sur Youtube, le génie de Marguerite Long :
https://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=&cad=rja&uact=8&ved=2ahUKEwiz9vXM4Of-AhXDU6QEHTLxB6UQtwJ6BAgMEAI&url=https://www.youtube.com/watch?v=bz7TREqNiFs&usg=AOvVaw15m9VJmItCjhJMRA8GIW0K

 

 

Conquérante généreuse, elle rend au monde le génie qui l’habite

Quand le génie du Scorpion se mêle à la créativité Bélier et à la fine harmonie de la Balance, nous voilà en présence de Marguerite Long.

 Mettre en scène et diffuser son savoir au plus grand nombre font d’elle une concertiste émérite et une pédagogue généreuse.

 Pour elle, l’art musical est joie et spectacle après un travail assidu et exigeant  jusqu’au plus haut et au plus beau.

(Mars/Balance maître Asc. en IV conjoint à Jupiter/Balance VII, sextil Vénus/Sagittaire en IX)

 Inventive et indépendante, elle fonde une école et un concours international :

belle expression de la nature conquérante du Bélier qui puisse l’avant-garde chez Uranus au Lion.

Elle consacre sa fortune pour lancer le 1er concours international Long-Thibaud en 1943.

 

Bravo à Marguerite Long d’avoir tout donné pour la musique.

 


Logiciel Auréas Astro PC Paris

 


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