Fernand LABORI
(Né Fernand Gustave Gaston LABORI)
Né le 18 avril 1860 à une heure du matin à Reims 51 Marne
Selon acte n°406 AD51 en ligne
Décédé le 14 mars 1917 à Paris
Brillant avocat au savoir encyclopédique
Son père, inspecteur des chemins de fer de l’Est, imagine pour son fils une carrière de négociant en champagnes.
Cependant, il le soutient dans ses études de droit à Paris.
Brillant étudiant Fernand Labori décroche le premier prix de Code Civil et de droit romain et s’inscrit, à l’âge de 24 ans, comme avocat au barreau de Paris.
Ses qualités de juriste l’amènent à devenir rédacteur en chef de La Gazette du Palais de 1886 à 1893, ainsi qu’à diriger l’édition des 12 volumes d’un Répertoire encyclopédique du droit français jusqu’en 1896. Cette année-là, il fonde le mensuel La Revue du Palais.
Juriste autant qu’orateur, voici quelques unes de ses plaidoiries pour des causes célèbres…
Il est défenseur, commis d’office, pour l’anarchiste Auguste Vaillant.
Il est choisi par la famille Dreyfus pour la représenter comme partie civile au procès du commandant Esterhazy.
Il défend Emile Zola devant la cour d’assises de Paris et Versailles. A cette occasion, on le décrit comme un procédurier ingénieux, à la parole vibrante.
Défenseur du capitaine Dreyfus devant le conseil de guerre lors du procès de Rennes en 1899, il est victime d’une tentative d’assassinat en compagnie de Me Demange.
Petit Journal 27 août 1899 sur la tentative d’assassinat de Me Labori
Il est avocat de Thérèse Humbert dans son procès pour escroquerie en 1903.
En 1914, on le retrouve à la défense d’Henriette Caillaux inculpé d’assassinat de Gaston Calmette, directeur du Figaro.
Devenu député de Seine-et-Marne de 1906 à 1910, il est rapporteur d’une proposition de loi supprimant les conseils de guerre.
Puis revenu à son métier, il est élu bâtonnier du barreau de Paris en 1911 avec plus 77% des suffrages.
Il décède à 56 ans, le 14 mars 1917.
(Logiciel AUREAS AstroPC Paris)
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