Ce jeune berger est l’un des tout premiers patients soignés de la rage par Pasteur.

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Jean-Baptiste JUPILLE
dit « le berger Jupille »
Né François Jean-Baptiste JUPILLE

le 30 novembre 1869 à 5h du matin à Port-Lesney Jura 39
selon acte n°20 – AD39 en ligne - 3 E 6233 – vue 18/165

 Marié à Ervy-le-Châtel 10 Aube le 3 novembre 1894 à 10h du matin avec Alexandrine Guerbet
Selon acte n°11 – AD10 en ligne – vue 226/258

 Décédé le 29 juin 1923 à Joinville-le-Pont Val-de-Marne

 


https://www.juramusees.fr/decouverte/jean-baptiste-jupille/

 

Louis Pasteur guérit un courageux berger enragé…

Embauché à l’Institut Pasteur, il en devient gardien-chef

Quand la flèche du Sagittaire crée du lien entre science et santé

 

 

Louis Pasteur guérit un courageux berger enragé…

Jean-Baptiste a 15 ans quand le 14 octobre 1885, alors qu’il garde des moutons dans un pré avec cinq jeunes camarades dans le village jurassien de Villers-Farlay, ils sont attaqués par un chien errant enragé.

Pour couvrir la fuite des autres gamins, il tente de maîtriser la bête furieuse. Malgré plusieurs morsures profondes à la main gauche, il parvient à terrasser le chien en lui muselant la gueule avec la lanière de son fouet.  

Le maire du village Pierre Joseph Perrot qui sait le succès de la vaccination de Joseph Meister en juillet, écrit à Pasteur qu’il connaît pour l’avoir rencontré à Arbois :

« Monsieur Pasteur, un grand accident vient d’arriver à Villers-Farlay
et j’ai recours à votre science et à votre expérience
pour essayer d’en entraver les résultats fâcheux… ».


Jean-Baptiste Jupille
flanqué d’un bel uniforme de gardien de l’Institut
Pasteur en 1913

 

Après avoir décrit les faits, l’édile sollicite l’intervention du savant au nom de la famille du jeune Jupille. Une collecte dans le village permet de payer le billet de train pour Paris où le jeune garçon sera logé dans une chambre annexe du laboratoire de Pasteur.

C’est ainsi que Jean-Baptiste Jupille, fils de garde-champêtre, est le second à recevoir la vaccination au laboratoire de Pasteur, la première le 20 et la dernière le 30 octobre 1885, après le jeune alsacien Joseph Meister soigné en juillet de la même année.

L’historien de l’art religieux, Émile Mâle relate avec enthousiasme l’évènement :

« L’année [1885] s’avançait lorsqu’un grand événement bouleversa l'École. Pasteur savait qu’il avait découvert le vaccin de la rage, mais il n’en avait pas encore fait l’application à un homme. On lui amena un matin dans son laboratoire de l'École un jeune berger nommé Jupille, qui venait d’être mordu par un chien enragé. La médecine ne pouvait que le laisser mourir. Pasteur, profondément ému, sentait que s’il réussissait, il apportait aux hommes un présent sans prix, le vaccin. Pendant les jours d’incubation, l'École entière fut dans l’anxiété ; mais quand nous apprîmes le succès, ce fut une joie débordante. Nous sentions que nous venions d’assister à un des événements de l’histoire du monde et nous étions fiers de notre grand ancien, dont tous les peuples allaient bientôt répéter le nom ».

 

Embauché à l’Institut Pasteur, il en devient gardien-chef

En 1886, Jean-Baptiste Jupille reçoit le prix Monthyon assorti d’une aide de 1000 francs, destiné à récompenser un Français pauvre qui se sera fait remarquer par une action héroïque.

Embauché comme garçon de courses puis laborantin à l’Institut Pasteur créé à Paris par le savant en 1887 il y retrouve Joseph Meister l’autre célèbre vacciné.

Jean-Baptiste Jupille devient concierge puis gardien-chef. À la retraite, il s’installe avec sa famille à Joinville-le-Pont.

Dans son village natal, une fresque réalisée en 1995 sur le mur de la mairie et une statue de Pasteur évoquent ce souvenir.


Portrait de
Pasteur tourné vers la statue en bronze d'Émile-Louis Truffot représentant le berger Jean-Baptiste Jupille, deuxième enfant sauvé de la rage. Au fond, un microscope et des éprouvettes représentant le laboratoire de Pasteur et sur la frise extérieure des animaux ayant servi à ses expériences, ainsi que des cristaux et des reproductions de mosaïques, lesquelles tapissent la crypte du tombeau de Pasteur.
Création le 5 mai 1966 – billet 5 francs Louis Pasteur dessinatrice
Pierrette Lambert
, graveur Henri Renaud

 

Sources documentaires :
https://www.leprogres.fr/jura-39-edition-triangle-d-or/2017/11/24/quand-pasteur-ecrivait-au-maire
https://www.juramusees.fr/decouverte/jean-baptiste-jupille/
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Baptiste_Jupille
https://gw.geneanet.org/njeanneret?lang=fr&n=jupille&oc=0&p=francois+jean+baptiste
https://www.leprogres.fr/jura/2015/09/30/la-fresque-de-jupille-a-ete-renovee

 

 

Quand la flèche du Sagittaire crée du lien entre science et santé

Par son destin hors du commun, Jean-Baptiste Jupille contribue à faire le lien, l’intermédiaire, entre la trouvaille du savant Pasteur et sa diffusion pour le bénéfice de l’humanité.

 Voilà une belle illustration de ce qu’induit le Sagittaire avec sa flèche qui va de la boue de la morsure à l’étoile de la guérison en passant par la métamorphose chère au Scorpion.

 On peut lire aussi à travers cette destinée un triomphe médiatisé de la vie sur la mort sournoise et lente qui menaçait le jeune berger bien illustré par l’axe Taureau-Scorpion.

A travers cette vaccination d’avant-garde, il apporte sa pierre à l’avancée d’une science favorable à l’avenir du genre humain.

 Il s’attire une récompense bien méritée et un devenir professionnel dans le giron de la réussite de Pasteur.

 (Ascendant Scorpion avec Pluton sextil à Uranus/Cancer en IX et conjoint à Jupiter/Taureau en VII ;  Mars au Capricorne en II ; amas Mercure-Soleil-Saturne au Sagittaire en II ; MC au Lion avec triplicité de feu)

 

Hommage et reconnaissance à ce courageux berger qui valorise la trouvaille du savant.

 

 


Logiciel Auréas Astro PC Paris

 

 


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