Charles FAROUX
Né le 20 décembre 1872 à 3h du matin à Noyon Oise 60
Selon acte n°295 - AD60 en ligne - 3E 471_100_0010_E - Noyon
Décédé le 9 février 1957 à Neuilly-sur-Seine Hauts-de-Seine 92
Journaliste sportif et compétiteur …
Grâce à lui, les 24 Heures du Mans voient le jour en mai 1923
Le prestige du circuit du Mans doit beaucoup à cet organisateur-né |
Journaliste sportif et compétiteur …
Né d'un père marchand de moutons, polytechnicien devenu journaliste scientifique et passionné par le sport, il collabore à des revues comme La Vie au grand air, Très Sport puis La Vie Automobile qu’il dirige pendant près d’un demi-siècle (1909-1956).
A partir de 1920, il est à la tête de l’Association des Journalistes Sportifs (AJS) qu’il présidera jusqu’à son décès en 1957.
Participant lui-même à des courses, il s’illustre notamment en 1910 comme copilote avec son confrère russe Andrei Nagel et remporte un Prix spécial de l’Automobile Club Impérial russe lors de la course de régularité Saint-Pétersbourg-Kiev-Moscou-Saint-Pétersbourg disputée sur une distance de près de 3.200 kilomètres.
Charles Faroux au Grand Prix de France en 1922
Grâce à lui, les 24 Heures du Mans voient le jour en mai 1923
Faroux a dans l’idée de créer une nouvelle course automobile.
Et en collaboration avec Georges Durand secrétaire général de l’Automobile Club de l’Ouest (ACO) et Edouard Coquille industriel et journaliste sportif, la première édition du «Grand Prix d’endurance de 24 heures » se déroule les 26 et 27 mai 1923. Il attire 17 constructeurs (dont 15 français) pour un total de 33 engagés.
Dès lors, Charles Faroux dirige la course des 24 Heures du Mans pendant plus de trente ans (1923-1956). Ce spécialiste de la course automobile dirige aussi le Rallye de Monte-Carlo avant guerre.
Ce circuit accueillera en 1930, Odette Siko et Marguerite Mareuse, qui, au volant d’une Bugatti, seront les premières femmes à prendre le départ de cette course prestigieuse.
Au fil du temps, il servira à l’expérimentation de nombreux projets et innovations techniques.
L'affiche de l'édition 1923 des 24 Heures du Mans
De la voiture de course à l’art martial, il n’y a qu’un pas, vite franchi en 1936 par Charles Faroux qui est élu président du 1er club de judo, sport qui vient d’être introduit en France.
Ingénieur de formation, il fonde en 1927, la Société des Ingénieurs de l’automobile et met au point avec l’ingénieur Pol Ravigneaux le chronométrage des 24 Heures du Mans et avec Géo Lefèvre le départ en épi.
Le prestige du circuit du Mans doit beaucoup à cet organisateur-né
Par l’entremise conjuguée du Sagittaire et du Scorpion, Charles Faroux est attiré par le monde de l’automobile ; ce formidable outil de déplacement qu’il faut gérer en course avec un talent de fin stratège stimulé par le stress de la compétition.
Lui-même homme de feu, il est habile à saisir l’essentiel du feu de l’action sportive tant par la plume du journaliste que par la connaissance technique de sa formation d’ingénieur.
Avec une âme de bâtisseur pragmatique et visionnaire, il n’a de cesse de créer des liens, d’organiser en grand et avec l’ambition de toujours aller vers le meilleur et le plus haut. C’est ainsi qu’il crée l’Association des Journalistes Sportifs et la Société des Ingénieurs de l’automobile et même préside le 1er club de judo créé en France.
A l’image de son caractère, il laisse à la postérité Les 24 Heures du Mans, devenues l’une des trois courses les plus prisées au monde avec le Grand Prix de Monaco et les 500 Miles d’Indianapolis.
Quand un peuple renonce à la course, il renonce à l’effort et à la réussite
et accepte par avance de déchoir.
Citation de Charles Faroux
(Logiciel AUREAS AstroPC Paris)
En astrologie, d’où vient le goût du pilotage automobile ?
Pour en savoir plus : http://www.janinetissot.com/travaux/coureurs-auto.html
Retrouvez l'acte sur les Archives Départementales Françaises en ligne |