L’un des plus grands génies de l’humanité, à la fois, peintre, dessinateur, sculpteur, architecte, urbaniste, botaniste, musicien, poète, philosophe, écrivain, ingénieur, inventeur et scientifique, ses dons multiples en font un esprit universel.

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Léonard de VINCI
(Leonardo di ser Piero da Vinci)

Né, selon le calendrier Julien, le 15 avril 1452 à la troisième heure de la nuit
Soit né le 24 avril 1452, selon le calendrier grégorien,
à 22 heures 30 (21h46 heure locale)
à Anchiano, commune de Vinci/Toscane Italie

Décédé le 2 mai 1519, selon le calendrier Julien,
Soit décédé le 12 mai 1519, selon le calendrier grégorien,
au château du Clos Lucé à Amboise Indre-et-Loire 37

 

source via DATAsophia n° 10 automne 1998 (Livia Canino via Yvette Richard) :

Archives d’Etat de Florence (n°P389) via Bibliothèque Communale Léonardienne. Le document officiel indique : « en ce qui concerne l’heure de naissance, il existe un document, conservé aux Archives d’Etat  de Florence (notarié P389), dressé par le grand-père de Léonard, (Ser Antonio) où l’on lit : « Nacquit un de mes neveux, fils de sieur Pierre mon fils le samedi 15 avril à 3 heures de la nuit. Il eut pour nom Leonardo… « où pour 3 heures de la nuit », il faut comprendre, selon l’usage du calendrier de l’époque, « 22h30 », c’est-à-dire trois heures après l’Ave Maria.

 


Autoportrait (1512-1515) réalisé par Léonard de Vinci

 

« Ouvre l’œil ! » lui répète son grand-père pour le former à l’observation de la nature

Le père de Léonard est Messer Piero Fruosino di Antonio da Vinci, notaire, chancelier et ambassadeur de la République florentine et descendant d’une riche famille de notables italiens tandis que sa mère Caterina est une humble fille de paysans, dans le petit village toscan d’Anchiano près de Vinci.

Enfant naturel, il reçoit cependant l’éducation soignée réservée aux enfants légitimes dans la maison de la famille de son père à Vinci. Ce dernier, marié quatre fois, lui donne 10 frères et deux sœurs. Bien que jamais légitimé, Léonard, dès sa naissance, est considéré par son père comme un fils à part entière.

Il est aussi formé par son oncle Francesco et son grand-père Antonio da Vinci qui l’éveille à l’observation de la nature, lui répétant sans cesse : « Po l’occhio ! », « Ouvre l’œil ! »

Ce conseil tombe à point car le jeune garçon, proche de la nature, s’intéresse à tout avec la plus vive curiosité.

A 15 ans, Léonard débute son apprentissage multidisciplinaire dans l’atelier d’Andrea del Verrocchio, et à 20 ans, il est admis à la Guilde des peintres de Florence.

Il reçoit de nombreux éloges pour ses travaux, notamment pour La Madone à l’Enfant. A 30 ans, il honore ses premières commandes pour la ville de Florence. On l’appelle auprès du duc de Milan pour lui confier la réalisation de la statue équestre en bronze de Francesco Sforza. Il se fait alors ordonnateur de fêtes et spectacles au décor somptueux, inventant des machines de théâtre qui émerveillent le public.

 


La Madone à l’Enfant avec Sainte Anne (1501-1519)

 

Peindre les figures de telle sorte que le spectateur lise facilement leurs pensées au travers de leurs mouvements, ainsi recommandait Léonard de Vinci

Puis, il reste dix-sept ans au service du duc de Milan. Dans cette période très productive de sa vie, il exécute plusieurs chefs-d’œuvre dont La Vierge aux Rochers et la monumentale fresque de La Cène.

Très attentif aux récits bibliques, Léonard réalise, dans ce chef d’œuvre, une synthèse des moments importants du dernier repas de Jésus avec ses disciples, illustrant notamment la déclaration du Christ, En vérité, je vous le dis, l’un de vous me livrera ainsi que les réactions de chacun des apôtres.

La Cène est une illustration magistrale de la théorie des « mouvements de l’âme », et réussit à procurer à l’observateur l’impression d’être autour de la table et de partager le repas du Christ.

 


La Cène de Léonard de Vinci (1494-1498)

 

A propos de l’art et faisant référence au Christ, Léonard disait :

L’antiquité a donné au corps une expression qui ne peut plus être dépassée. Mais depuis qu’un homme est mort en Orient et que l’Occident le pleure chaque vendredi, une beauté nouvelle est apparue avec la nouvelle vérité… Grand miracle qui a renouvelé la source de l’art et l’art nouveau peut maintenant rivaliser avec l’ancien…

De cette époque milanaise, datent ses premiers travaux scientifiques. Il commence à rédiger une série impressionnante de carnets dans lesquels il note ses observations et ses idées sur tous les domaines de l’expérience humaine. Il y évoque aussi bien des théories sur l’art que ses intuitions visionnaires relatives à la mécanique, l’ingénierie, l’aérodynamique  et l’anatomie.

Alors, il réfléchit à des projets techniques et militaires. Entre autres, il améliore les horloges, les métiers à tisser, les grues et de nombreux autres outils.

Il étudie aussi, la lumière et l’optique ainsi que l’urbanisme en proposant des plans de cités idéales.

 


L’Homme de Vitruve peint par Léonard de Vinci vers 1492, symbole de l’humanisme
Etude des proportions du corps humain inspiré des écrits de Vitruve (architecte romain -90  à -20 av. J.C.)

 

Son génie inventif, universel et novateur, fait progresser les connaissances de son temps

Comme ingénieur et inventeur, Léonard se révèle un extraordinaire précurseur. Avec plusieurs siècles d’avance, il développe des idées comme l’avion, l’hélicoptère(*), le sous-marin et même l’automobile. Très peu de ses projets sont réalisables de son vivant, mais ses travaux font beaucoup progresser les connaissances en anatomie, génie civil, optique et l’hydrodynamisme…

Léonard continue de peindre et sculpter, mais son énergie créative paraît de plus en plus dédiée à ses recherches scientifiques.

Cependant, il retourne à Florence vers 1500 et entre au service de Cesare Borgia et c’est alors qu’il peint La Joconde.


La Joconde peinte par Léonard entre 1503 et 1506.
Il serait le portrait de la
florentine
Lisa Gherardini, épouse de Francesco del Giocondo
Musée du Louvre à Paris
Objet d’art le plus visité au monde en ce début du 21e siècle.

 

Chargé de lever des plans et cartes des territoires nouvellement conquis, Léonard de Vinci rencontre probablement, dans ces circonstances, Nicolas Machiavel, homme politique et écrivain, « espion » de Florence, lui aussi au service des Borgia, les deux hommes travaillant alors au projet de détournement du fleuve l’Arno.

Conscient du peu de temps qu’il lui reste à vivre et craignant de ne pas avoir accompli suffisamment d’études, Léonard passe les dernières années de sa vie à voyager d’une ville à l’autre.

En 1516, après avoir travaillé pour les seigneurs les plus puissants d’Italie, il accepte de se fixer en France, où il est honoré du titre de premier peintre, ingénieur et architecte du roi.

Léonard de Vinci cultive beaucoup l’amitié mais demeure très discret sur sa vie privée ; il reste toute sa vie célibataire, sans avoir jamais eu ni femme, ni enfant.

Vasari le décrit d’une exceptionnelle beauté physique, d’une grâce infinie, d’une grande force et générosité, avec une formidable ampleur de son esprit et une capacité inventive hors du commun.

François 1er dira de lui : il n’y a jamais eu un autre homme né au monde qui en savait autant que Léonard, pas autant en peinture, sculpture et architecture…

Léonard de Vinci, grand philosophe, pense que l'homme doit s'engager activement à combattre le mal et faire le bien, car « Celui qui néglige de punir le mal aide à sa réalisation » 

Les derniers jours de sa vie sont emplis du regret d’avoir offensé Dieu et ne travaillant pas dans son art comme il eût dû.

 

 

(*) Quand l’ingénieur Oehmichen fait voler le 1er hélicoptère en 1923, on le dit inventeur de ce nouvel engin. A cela, il rétorque : Je ne suis pas l'inventeur de l'hélicoptère. Le seul, c'est Léonard de Vinci, lorsqu'il dessina sa machine volante à aile tournante, en 1486. 

 

 


(
Logiciel AUREAS AstroPC Paris)

 

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