Surnommée mon « petit Mozart » par Georges Bizet,
compositrice et pianiste oubliée,
elle est la 1ère musicienne chevalier de la Légion d’honneur en 1913.

télécharger cet article

 

Cécile Louise Stéphanie CHAMINADE

Née le 8 août 1857 à Batignolles (Paris)
Selon acte reconstitué sans heure de naissance, transmis par Marc Brun

 Décédée le 13 avril 1944 à Monte Carlo

 

 

Elle me rappelle Chopin !

Dans la bourgeoisie, les filles sont destinées à être épouses et mères.

Encouragée par d’illustres compositeurs, sa renommée devient internationale

Une sensibilité et un imaginaire précieux pour l’histoire de la musique

 

 

Elle me rappelle Chopin !

C’est ainsi que Franz Liszt aurait parlé de Cécile Chaminade, concertiste appréciée en France et en Angleterre, où elle sera à chaque fois l’invitée de la reine Victoria à Windsor, dans les années 1890.

Passée sous silence dans l’histoire de la musique du 20e siècle, pourtant l’œuvre de cette star internationale oubliée est riche de 400 compositions pour piano, musique de chambre, orchestre...

Entre opéra et musique classique, Cécile Chaminade fait des tournées en Europe jusqu’en Grèce et en Turquie.

Pendant la saison 1907-1908, aux États-Unis et au Canada, elle donne 25 concerts devant des salles combles.

 


Cécile Chaminade au piano vers 1890.

Profitant de l’absence de son père en 1875, et tout juste âgée de 18 ans, elle donne son 1er concert salle Pleyel où elle joue dans des trios de Beethoven et de Widor. D’emblée, le public est conquis par cette surdouée de la musique.

 

Dans la bourgeoisie, les filles sont destinées à être épouses et mères.

Née dans une famille bourgeoise, au cœur du Second Empire de Napoléon III, elle est issue d’une longue lignée de marins et d’officiers et son père dirige une compagnie d’assurance anglaise.

La musique et le chant lui arrivent par sa mère, excellente pianiste et chanteuse douée, qui remarque les talents précoces de sa fille.

 

Encouragée par d’illustres compositeurs, sa renommée devient internationale

Georges Bizet qui fréquente la famille, n’hésite pas à la surnommer mon petit Mozart et suggère qu’elle soit inscrite au Conservatoire dans la classe réservée aux jeunes filles.

Refus catégorique du père : Dans la bourgeoisie, les filles sont destinées à être épouses et mères.

Bizet finit par obtenir que Cécile suive des cours privés auprès des professeurs du Conservatoire, pour le piano, l’harmonie et la composition.

Son talent est remarqué et encouragé aussi par Camille Saint-Saens et Emmanuel Chabrier.

Elle participe aux soirées organisées par son père qui invite des compositeurs célèbres.

Compositrice douée, elle continue d’écrire et en 1888 son ballet Callirhoe obtient un tel succès qu’il est donné plus de 200 fois au Metropolitan Opera de New York. La renommée de Cécile devient internationale et sa musique plaît à tous les publics.

Elle épouse en 1901, Louis-Mathieu Carbonel, éditeur de musique qui décède en 1906.

C’est avec l’orchestre de Philadelphie qu’elle débute aux États-Unis en 1908, avec son Concerstück.

Cécile Chaminade a 57 ans quand éclate la Guerre de 14-18 qui est pour elle un tournant de destinée. Devenue directrice d’un hôpital londonien, elle abandonne complètement la musique et les concerts publics.

 Retirée du monde à Monte Carlo, elle meurt quasiment oubliée en 1944.

 
Dessin d’une journaliste américaine Marguerite Martyn en 1908.

 

Retrouvez ce génie oublié : https://www.facebook.com/FranceMusique/videos/202845464939650/

 

Sources documentaires :
http://histoire-vesinet.org/chaminade.htm
https://fr.wikipedia.org/wiki/C%C3%A9cile_Chaminade

 

 

Une sensibilité et un imaginaire précieux pour l’histoire de la musique

L’absence d’heure de naissance limite grandement l’étude du thème astral de Cécile Chaminade.

 Le Lion la porte à faire briller son talent qui semble puisé dans une grande sensibilité de perception largement ouverte par la valorisation Cancer-Poissons.

Une imagination artistique puissante nourrit sa créativité bien maîtrisée, à la fois prolifique et exigeante.

 Son dévouement au service des blessés pendant la guerre lui vient sans doute de son sens du service aux plus humbles et aux plus démunis (Mercure-Vierge).

 Originalité et innovation inspirent aussi son action toujours guidée par sa grande sensibilité qui s’exprime dans l’infinie richesse du monde de la musique.

 

Honneur et bravo à ce « petit Mozart » féminin méconnu dans l’histoire de la musique.

 

 


(
Logiciel AUREAS AstroPC Paris)

 

Retrouvez l'acte sur les Archives Départementales Françaises en ligne

haut de page