Précurseur de la radio, on lui doit le radioconducteur : organe essentiel des appareils de TSF

 

Edouard BRANLY

(Désiré Eugène Edouard BRANLY)

né le 23 octobre 1844 à 10 heures du matin, à Amiens 80 Somme,
selon acte n° 1333

Décédé le 24 mars 1940 à Paris

 

 

Elève brillant, il devient physicien et professeur

Après des études scientifiques, il sort major de l’Ecole normale supérieure en 1868,  et obtient l’agrégation de sciences physiques. Il devient professeur agrégé de physique au lycée impérial de Bourges, puis, en 1869, chef de laboratoire à l’Ecole pratique des hautes études rattachée à la Sorbonne.

En 1871, il participe à la défense de Paris.

En 1873, il présente une thèse de doctorat ès sciences sur les phénomènes électrostatiques dans les piles.

En 1874, il est nommé directeur adjoint du Laboratoire d’enseignement de la physique de la Faculté des sciences de Paris. En 1875, il est professeur à l’Institut catholique de Paris.

 

Sa passion pour les sciences et pour l’humain, l’amène à devenir docteur en médecine

C’est en 1877, qu’il reprend des études de médecine et en 1882, il présente une thèse de doctorat sur le dosage de l’hémoglobine et le traitement des malades anémiés.

C’est en 1890, que ce physicien découvre le principe de la radioconduction et met au point le radioconducteur basé sur le tube à limaille (schéma ci-joint).

En 1896, il pratique la médecine en parallèle avec l’enseignement et la recherche à l’Institut Catholique.

En 1905, il invente la télémécanique.

Ses relations avec l’industriel Eugène Ducretet permettent à ce dernier de concevoir le premier dispositif de télégraphie sans fils d’emploi pratique, testé avec succès à partir de la Tour Eiffel en 1898.

 


le premier récepteur conçu par Branly

 

Parmi ses découvertes on peut citer  notamment,  l'antenne, une tige métallique, et des expériences de télécommande.

Il obtient notamment le Grand Prix de l’Exposition Universelle de 1900 et, en 1903, le Prix Osiris partagé avec Pierre Curie. En 1911, il devient membre de l’Académie des Sciences.


La comtesse de Greffulhe, passionnée pour les travaux d’Edouard Branly, et constatant la vétusté du laboratoire et des conditions difficiles de travail du physicien, lui apporte, par ses relations, une aide efficace.

Edouard Branly dans le vieux laboratoire étroit de ses débuts

 

A son décès, il reçoit des funérailles nationales et est inhumé au Père-Lachaise.

 

On doit à ce savant  travailleur, passionné, désintéressé et opiniâtre, catholique convaincu, quelques citations : 

  • « Ma mission est de travailler en silence. »
  • « La paix se gagne comme la guerre et sa seule arme est le travail. En détourner un peuple, c'est le désarmer et préparer sa servitude ; le lui faire aimer, au contraire, c'est le rendre fort et maitre de ses destinées. »
  • « Il faut qu'une femme soit coquette, qu'elle ait des désirs et qu'elle les exprime. » 1920
  • « La science est un effort vers la Création. La religion est un effort vers le Créateur. » 1938.

Il se bat toute sa vie pour obtenir des conditions de travail décentes à l'Institut catholique de Paris, et lutte contre l'opposition des milieux universitaires et scientifiques anticléricaux.

 


Tombe d’Edouard Branly au cimetière du Père Lachaise

 

 

Edouard BRANLY


(
Logiciel AUREAS AstroPC Paris)


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