Peintre paysagiste, ses œuvres font partie de l’âge d’or de la peinture lyonnaise, au début du 20e siècle. Initiateur du groupe dissident « Les Ziniars », il excelle dans tous sujets et toutes les matières.

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Adrien BAS
 (Adrien Marius Bas)

Né le 16 avril 1884 à 20 heures à Lyon 3e 69 Rhône
Selon acte n°661 Archives municipales en ligne, vue 124/414

Décédé en 1925 à Lyon

 


Autoportrait d’Adrien Bas

 

Habile peintre de l’éphémère, de l’instant et de l’instinct…

Son père est un tisseur lyonnais.

A 18 ans, il s’inscrit à l’Ecole des Beaux-arts de Lyon, mais sa formation est plus dilettante que studieuse. Très tôt il s’intéresse à la lumière changeante des paysages entre Rhône et Saône et s’emploie à en restituer la poésie par le trait et la couleur.

Comme beaucoup d’autres créateurs, il s’intéresse aux différentes techniques de ses prédécesseurs dans l’art de la peinture, tels que Léonard de Vinci, Degas, Rouhault, Picasso, Miro…

Inspiré, notamment par Cézanne qu’il admire et Renoir, Adrien Bas excelle à peindre le moment éphémère. Très réceptif aux beautés de la nature, il restitue avec originalité et comme en relief, les lignes et les couleurs des paysages qui impressionnent son esprit, l’espace d’un instant. Observateur méticuleux, il n’a de cesse de rendre toutes ces impressions que lui offre la nature.

Il s’agit donc de peindre sur le vif, en plein air.


Colline de la Croix-Rousse vue de Saint-Paul à Lyon

 

Une œuvre abondante jusqu’à son décès prématuré

Il montre une grande habileté manuelle dans tous les sujets (paysages ou portraits) et dans toutes les matières, huile, aquarelle, gouache…

Quand, en 1920, un vent de modernité souffle depuis Paris, cet artiste saisit l’occasion pour se détacher de l’académisme pur et, par dérision, devient un acteur essentiel du groupe dissident nommés « Les Ziniars ». Ce groupe qui existera jusqu’en 1924, contribue à créer le Salon du Sud-est.

En quelques années, il produit une œuvre abondante, avant de décéder prématurément de tuberculose osseuse à 42 ans.

Dans le premier quart du XXe siècle, les œuvres de cet artiste, comptent parmi l’âge d’or de la peinture lyonnaise, qui s’en trouve modernisée par l’influence d’Adrien Bas et de ses amis.


Vue depuis la place Gerson (huile sur bois)

 

 


(Logiciel AUREAS AstroPC Paris)

 


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