Ce prêtre lorrain se fait promoteur de l’apiculture moderne et invente la ruche Voirnot, encore en usage de nos jours.

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Jean-Baptiste VOIRNOT

Né le 29 avril 1844 à 20h à Moivrons Meurthe-et-Moselle 54
Selon acte n°8 – AD54 en ligne – 5 Mi 371/R4 – Moicrons 1842-1872 – vue 11/330

 Décédé le 30 décembre 1900 à Ludres Meurthe-et-Moselle 54

 

 


https://www.google.fr/?gws_rd=ssl#q=jean-baptiste+voirnot

 

Jeune séminariste, il est affecté dans une paroisse rebelle…

Où s’affrontent cléricaux et anticléricaux, en cette fin de 19e siècle.

Loin de ces tribulations, il invente la ruche idéale pour les abeilles,

Mais il connaît une fin de vie tourmentée

Entre la terre et le ciel, le monde des abeilles comble sa curiosité et son ingéniosité

 

 

Jeune séminariste, il est affecté dans une paroisse rebelle…

Né d’un père teinturier dans une famille modeste, Jean-Baptiste tout juste sorti du séminaire et ordonné prêtre en août 1871, s’installe en 1872, dans le presbytère du petit village lorrain de Villers-sous-Prény.

Il a 28 ans et beaucoup des 350 âmes qui peuplent cette paroisse sont réputées rebelles à l’appel de la foi religieuse.

 

Où s’affrontent cléricaux et anticléricaux, en cette fin de 19e siècle.

A cette époque, un vent d’anticléricalisme est dans l’air et attise d’âpres luttes dignes des films de Don Camillo, notamment dans la paroisse du jeune séminariste.

Loin de cette haine environnante qui agite cléricaux et anticléricaux, le curé Voirnot se passionne pour le jardin, la vigne, les arbres fruitiers mais surtout les abeilles.

Très vite, attiré par ces insectes à la vie fascinante, il leur consacre sa prodigieuse énergie.

 

Loin de ces tribulations, il invente la ruche idéale pour les abeilles,

Oublieux des tribulations sociales, il se réfugie dans l’étude méticuleuse d’un nouveau modèle de ruche révolutionnaire, qui porte encore son nom.

L’habitat des abeilles très rudimentaire, fait jusqu’alors de paille tressée ou en botte, est transformé par l’invention de ce religieux. Il en soigne le détail jusque dans les dimensions (36cm x 36cm x 36cm), afin de faciliter l’adaptation des abeilles.

Faite en planches de bois, sa ruche est la représentation parfaite de l’habitat des abeilles

Il écrit et publie des ouvrages d’apiculture et entreprend même des voyages en Belgique, Allemagne, Algérie, pour promouvoir l’apiculture et sa ruche.

 

Mais il connaît une fin de vie tourmentée

En marge du monde fabuleux des abeilles et de la douceur de leur miel,  l’abbé Voirnot voit ses dernières années de vie tourmentées par la lutte anticléricale.

En 1899, son traitement de curé est supprimé et il finit sa vie à l’hospice de Ludres à l’âge de 56 ans.

 

 

Sources documentaires :
http://www.desgoutsetdescouleurs.com/jean-baptiste-voirnot/
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Baptiste_Voirnot

 

 

Entre la terre et le ciel, le monde des abeilles comble sa curiosité et son ingéniosité

Découvrir les mystères de la vie des abeilles est une passion qui va bien à la nature Scorpion de Jean-Baptiste Voirnot.

Il a choisi de s’enraciner dans le travail de la terre pour se mettre à l’écart des tribulations sociales qu’il sait appréhender avec sang-froid et combativité.

Le Taureau lui donne l’ardeur au travail et l’attirance pour les choses de la nature, jardinage, arboriculture… et aussi l’idée de bâtir solide pour les abeilles…

En effet, le monde itinérant des abeilles qui savent métamorphoser le nectar en miel, le fascine.

Appréhender l’univers de ces insectes, parle à sa remarquable intuition, d’ailleurs Voirnot se sent une sorte d’affinité avec les abeilles qui sont à la fois, voyageuses et nourricières.

On lui reconnaît un « caractère entier » dû sans doute à l’association Taureau-Scorpion qui lui donne détermination et force de conviction pour traverser la vie jusqu’à la mort.

 

 


(
Logiciel AUREAS AstroPC Paris)

 


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