Léo
VALENTIN
né le 22
mars 1919 à 4h à Epinal Vosges 88,
décédé le 21
mai 1956 près de Liverpool G.B.
Le 13 mai 1954, un homme muni
d’une drôle de paire d’ailes glisse comme un aigle
depuis le ciel. Le rêve ancestral vient de se
réaliser, pour la première fois, sans l’aide de
machine.
Cet
homme, Léo VALENTIN, par ses nombreux essais et
innovations vient de révolutionner la relation de
l’homme avec l’air comme le fait le Commandant
COUSTEAU avec l’eau.
Comme un enfant, Léo est obsédé par l’idée de voler.
Il commence par être un champion parachutiste dans
l’armée de l’Air Française. Il invente la technique
du déplacement dans l’air avec des ailes et un
parachute.
Il
saute avec des ailes rigides dans l'idée de « planer
véritablement ». Il est même considéré par les
médias de l'époque comme « l'homme le plus audacieux
du monde ».
Après
avoir expérimenter la technique de positionnement du
corps dans l’air après le saut dans le vide, il
devient instructeur de parachutisme.
Certes, il ne s'est jamais posé au sol directement
avec le seul concours de ses ailes (le parachute
était généralement ouvert à 1000 m du sol), mais
comme l'oiseau il a volé.
Le
701ème saut, l’ultime audace de ce prestigieux
parachutiste…
Devenu le premier homme-oiseau, Léo Valentin entre
dans la légende des grands pionniers et se trouve,
dès lors, sollicité par les plus grands meetings
européens.
Le
jour de la Pentecôte de 1956, à Liverpool, devant
100 000 spectateurs, les toiles s’enchevêtrèrent, le
parachute ne s’ouvre pas. L'accident est dû à la
collision d'une de ses ailes avec l'avion qui le
largue, en raison de mauvaises conditions
météorologiques (beaucoup de vent, temps brumeux) et
à la double défaillance de ses parachutes dorsal et
ventral. Ses proches lui ont pourtant déconseillé de
faire ce saut, que Léo a décidé comme le dernier de
sa carrière (le 701ème).
Source : « Bird Man »
de Léo VALENTIN, éditions Airtec
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