Gustave Pierre TROUVÉ
Né le 2 janvier 1839 à 2h du matin
à La-Haye-Descartes (auj. Descartes) 37 Indre-et-Loire
selon acte n°1 AD37 en ligne – 1834-1864 - 6NUM 8/115/015 – vue 41/263
Décédé le 27 janvier 1902 à 11h du matin à Paris 10e (Hôpital St-Louis rue Bichat)
Selon acte n°3302 – Archives de Paris en ligne – vue 28/29
Ce génie signe ses documents du pseudonyme "Eurêka"
en grec hêúrêka (j’ai trouvé) ou (G. Trouvé) !
Gustave Trouvé reste perdu pendant plus de 75 ans
Du télégraphe portatif, au détecteur de métal et à l’endoscope… un esprit universel
Auteur de plus de 75 innovations, il est précurseur de nos technologies portables
Novateur et chercheur insatiable, habité par une tension créatrice |
Gustave Trouvé reste perdu pendant plus de 75 ans
De ce génie au nom prédestiné jaillissent des innovations dans tous les domaines mais le voile de l’oubli et de l’indifférence tombe vite. D’autant plus que sa dépouille échoue dans la fosse commune du cimetière faute de descendance à l’issue de la concession, et ses archives partent en fumée avec l’incendie accidentel de la mairie de son village natal, en 1980.
Il s’en est fallu d’un livre que cet oubli perdure.
En effet, en 1979, Kevin Desmond, britannique installé dans le Bordelais et passionné de bateau à moteur, découvre au hasard de ses recherches, une coupure de presse qui parle de Gustave Trouvé. Belle trouvaille qui ressuscite le souvenir de Trouvé par un ouvrage, tandis que l’on accroche des plaques pour honorer sa mémoire à Descartes en 2012 et sur son ancien atelier du 2e arrondissement de Paris, en 2016.
De la fraise du dentiste au drone, du tricycle électrique à l’endoscope pour la médecine, du bateau électrique à la lampe frontale ou la batterie de poche… rien ne résiste à la frénésie inventive de cet ingénieur électricien qui innove dans tous les domaines pendant près de 40 ans.
Du télégraphe portatif, au détecteur de métal et à l’endoscope… un esprit universel
Né d’un père marchand de bestiaux, il s’initie au métier de serrurier avant d’entrer à 15 ans à l’École des Arts et Métiers d’Angers. Ses études interrompues pour raison de santé, il est embauché chez un horloger de la capitale.
Dans son atelier ouvert en 1865 dans le centre de Paris, il brevette nombre d’applications très diverses liées au domaine de l’électricité. Les magazines de vulgarisation scientifique décrivent régulièrement ses inventions. Ainsi, pour animer ses automates électriques miniatures, il invente la batterie de poche, vite populaire.
En 1872, pour les militaires il développe le télégraphe militaire portatif qui permet une communication rapide jusqu’à 1 kilomètre de distance.
En 1874, il met au point le prototype du détecteur de métal, un dispositif de localisation d’objets métalliques, notamment pour extraire les balles logées dans le corps des blessés.
Et en 1878, il améliore l’intensité sonore du téléphone de l’inventeur Bell en y intégrant une double membrane.
L’ancêtre de l’endoscope d’aujourd’hui, c’est encore signé Trouvé qui devient une référence en miniaturisation.
Le tricycle électrique de Gustave Trouvé, premier véhicule électrique de l'histoire qui fut exposé au public
Auteur de plus de 75 innovations, il est précurseur de nos technologies portables
Dans le centre de Paris, rue de Valois, le 19 avril 1881, Gustave Trouvé fait sensation en circulant à bord de son tricycle, 1er véhicule électrique de l’histoire, mais il ne parvient pas à le faire breveter.
Dans la foulée, il invente le moteur de hors-bord baptisé Le Téléphone qu’il teste sur la Seine à la vitesse de 3.6 km/h vers l’amont et 9 km/h vers l’aval.
Véritable précurseur des technologies portables d’aujourd’hui, Trouvé invente les ampoules de couleur qui, adaptées à des bijoux de théâtre font grand effet lors des spectacles des troupes de ballet à Paris.
En 1887, le projecteur électrique de diapositives qu’il met au point est destiné aux enseignants itinérants.
Trouvé, célibataire endurci, indifférent à la commercialisation de ses inventions, s’éprend lui aussi pour le rêve d’Icare et en scientifique, il est convaincu que l’avenir appartient au plus lourd que l’air. Ainsi il fait voler un modèle électrique d’hélicoptère captif et invente l’ancêtre du drone, un oiseau mécanique dont les ailes battent grâce à une succession rapide et bruyante de cartouches d’armes à feu, pour un vol de… 80 mètres.
Dans les années 1890, il s’illustre avec des fontaines multicolores électriques, une machine de massage électrique, un instrument de musique électrique à clavier, un gilet de sauvetage portable, un vélo ainsi que plusieurs jouets…
Et en 1902, sa dernière innovation est le prototype de la PUVA-thérapie pour traiter les maladies de peau, lorsqu’il se coupe accidentellement à la main. Négligeant sa plaie, il meurt à l’hôpital St-Louis d’une septicémie à l’âge de 63 ans.
Liens documentaires :
https://www.lanouvellerepublique.fr/loches/l-homme-qui-a-retrouve-l-inventeur-gustave-trouve
Wikipédia
Pour retrouver l’inventeur Trouvé, une vidéo YouTube :
https://www.youtube.com/watch?v=Pao8-kt6ArU
Novateur et chercheur insatiable, habité par une tension créatrice
Le goût pour les sciences venu du Capricorne se conjugue au génie curieux et inventif du Scorpion, chez Gustave Trouvé.
Nourri par un feu intérieur ardent (valorisation des 3 signes de feu), ce pragmatique (Vierge) est véritablement habité par une tension créatrice qui le laisse sans répit et sans repos (même pour soigner sa blessure qui entraîne une mort prématurée).
Voici le contexte idéal pour que cet ingénieur nourrisse une passion particulière pour l’électricité : énergie féérique sous tension, capable de donner vie à tout objet quel qu’il soit.
Développer des outils qui facilitent les voyages correspond bien à l’influence du Sagittaire qui aime se déplacer et dépasser sans cesse ses limites pour toujours améliorer l’existant.
Ouvert à tous les domaines d’activité et nourri d’une intuition avant-gardiste, ce chercheur insatiable s’intéresse à ce qui ne s’est encore jamais fait. Il innove avec clairvoyance ce qui deviendra d’usage courant pour les générations suivantes.
Gustave Trouvé mérite bien le surnom de Da Vinci du 19e siècle, qualificatif donné pour l’exposition du 180e anniversaire de sa naissance dans sa ville natale de Descartes, au printemps 2019.
(Logiciel AUREAS AstroPC Paris)
Retrouvez l'acte sur les Archives Départementales Françaises en ligne |