On leur doit la tarte la plus populaire de la cuisine française
qui se déguste aussi bien à la tablée familiale que dans les meilleurs restaurants

 

Stéphanie TATIN
(née Stéphanie Marie TATIN)

née le 27 mai 1838 à 4 heures du matin à Lamotte-Beuvron Loir-et-Cher 41
selon acte n° 13

décédée le 14 juillet 1917

et

Caroline TATIN
(née Geneviève Caroline TATIN) 

née le 7 mars 1847 à 3 heures du matin à Lamotte-Beuvron Loir-et-Cher 41
selon acte n°9

décédée le 2 mai 1911

 

 

 

Héritières de l’hôtel-restaurant familial, Stéphanie accueille et Caroline cuisine

Elles héritent de l’hôtel familial dont elles s’occupent au mieux, tant pour l’hôtellerie que pour la restauration.

Stéphanie, la plus âgée, accueille les clients. On la dit droite, franche, d’égale humeur quoi qu’il arrive, si bien qu’on la cite en exemple.

Elle sait recevoir en ami chaque pensionnaire de l’hôtel. De plus, elle est si avisée en toute chose qu’elle a toujours autour d’elle une cour.

Cela lui vaut le surnom amical de « Petite Impératrice de Sologne ».

Caroline, la cadette, s’active en cuisine. Du matin au soir, en fin cordon bleu, elle œuvre derrière ses fourneaux et ses casseroles en cuivre. Mais elle est une incorrigible étourdie !

Sa spécialité est la tarte aux pommes, qu’elle sert croustillante, caramélisée et fondante à souhait.

 

Leur restaurant a grande affluence et bientôt va naître la légende de la « tarte Tatin »

A la fin du 19e siècle, les bourgeois venus chasser en Sologne ne manquent pas d’aller s’attabler à l’hôtel Tatin, face à la gare de Lamotte-Beuvron. On y déguste un dessert incomparable : la célèbre tarte des demoiselles Tatin.

Un jour, l’affluence est telle que les chasseurs se disputent les chaises, et en cuisine c’est le « coup de feu ».  Caroline, l’étourdie, enfourne sa tarte à l’envers, pâte et pomme sens dessus-dessous et sert cet étrange dessert sans même le laisser refroidir.

Les convives surpris devant ce morceau de gâteau le goûtent avec méfiance puis découvrent une merveilleuse pâtisserie : la tarte renversée. Les tablées complimentent la cuisinière qui s’évertue à répéter que c’est une erreur. Mais le dimanche suivant, les Lamottois viennent à leur tour se délecter de cette fameuse tarte qui devient vite célèbre d’Orléans à Bourges.

D’autres racontent que dans l’empressement, l’une des sœurs Tatin aurait renversé la tarte en la sortant du four et pour lui donner une allure présentable l’aurait repassée au four.

Une autre version prétend que l’une des sœurs aurait laissé brûler la tarte et, pressée par le temps, elle aurait rajouté de la pâte par-dessus avant de l’enfourner à nouveau.

 

La fameuse tarte Tatin est-elle née de maladresse et d’étourderie ?

En réalité, la tarte « renversée » aux pommes ou aux poires est une ancienne spécialité solognote que l’on retrouve dans tout l’Orléanais. Elle est simplement rendue célèbre par les sœurs Tatin qui passent ainsi à la postérité.

Mais laissons vivre la légende si pittoresque à propos de l’origine de ce dessert apprécié sur toutes les tables !

Le « prince des cuisiniers » Maurice Curnonsky présente cette tarte à Paris en 1926, sous le nom de « tarte des demoiselles Tatin ».

 


La tarte Tatin est une tarte renversée dans laquelle les pommes
sont caramélisées au sucre avant la cuisson de la tarte.

 


Collection de M. Jacques Asselineau

 

 

Stéphanie TATIN



Caroline TATIN


(
Logiciel AUREAS AstroPC Paris)

 

En astrologie, d’où vient le goût pour la cuisine ?

Pour en savoir plus suivez le lien : https://www.janinetissot.com/2019/12/31/les-cuisiniers-restaurateurs/

 


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