Domenico SAVIO
Né le 2 avril 1842 à 9h à Riva di Chieri (près de Turin) Piémont Italie
Selon copie d’acte de naissance n°16 délivré par l’état-civil de Riva Presso Chieri
Décédé le 9 mars 1857 vers 22h à Mondonio (près d’Asti) Italie
Au revoir papa chéri ! Oh ! Comme c’est beau ce que je vois !
Je ne suis jamais seul, mon ange gardien est toujours avec moi.
Il impressionne Don Bosco qui l’admet dans son école à Turin
Ardent petit apôtre, même les adultes viennent l’écouter.
Jeune apôtre bâtisseur de Dieu jusqu’à la sainteté |
Au revoir papa chéri ! Oh ! Comme c’est beau ce que je vois !
Ces mots sont les derniers adressés à ses parents par Domenico l’air joyeux, le 9 mars 1857, juste avant de mourir de la tuberculose.
Moins d’un mois avant son 15e anniversaire, la maladie vient d’emporter cet adolescent fervent chrétien.
Trois ans plus tôt en 1854, quand Don Bosco visite la région, on lui parle de ce garçon de 12 ans, pieux et intelligent qui lui avoue bientôt son rêve : Devenir saint.
Tout faire avec la joie et le sourire ! Telle est la réponse de l’illustre prêtre.
Initié à la pratique religieuse et à la prière par ses parents, Domenico montre une ferveur exceptionnelle. Il n’a pas encore six ans qu’il sert la messe comme enfant de chœur.
Sa piété est telle que le curé lui permet de faire sa 1ère communion dès l’âge de 7 ans sachant que d’ordinaire elle se faisait plutôt à 11 ans. Ce jour-là, Domenico tout absorbé dans sa prière, ne voit pas sortir ses camarades et reste seul sur son banc. C’est le curé qui l’invite à rejoindre ses parents à la porte de l’église.
Je ne suis jamais seul, mon ange gardien est toujours avec moi.
C’est la réponse qu’il fait à un inconnu qui s’étonne de le voir marcher seul sur la route. En effet, ce vaillant écolier fait à pied 4 fois par jour, les 4 km qui le séparent de l’école.
Un matin d’hiver, quelques polissons remplissent de neige et de cailloux le poêle de la classe afin de retarder la rentrée. Qui en est l’auteur ? Plusieurs élèves montrent Domenico du doigt.
Le maître très étonné le gronde et le met à genoux devant tous. Le lendemain, une fois les vrais coupables découverts, Domenico explique son silence en disant qu’il s’agissait de mauvais élèves risquant d’être mis à la porte de l’école tandis que lui pouvait espérer la clémence de l’instituteur.
Issu d’une famille pauvre, d’un père forgeron et d’une mère couturière, Domenico est le second d’une fratrie de 9 enfants.
Statue de Domenico Savio – église San Martino Vescovo
Il impressionne Don Bosco qui l’admet dans son école à Turin
Le 2 octobre 1854, l’adolescent désirant étudier pour devenir prêtre est présenté par son père à Don Bosco. Celui-ci vite impressionné par la mémoire et l’intelligence de Domenico l’accepte dans son école l’Oratoire Saint-François de Sales à Turin où il entre le 29 octobre 1854.
Étudiant brillant et travailleur, bon compagnon de jeu, attentif aux autres, il se fait beaucoup d’amis. Mis à ses côtés, les élèves dissipés redeviennent sages.
Un jour, alors que deux enfants veulent se battre en duel à coups de pierres, Domenico se met entre eux et brandit une croix. Quelques jours plus tard, il parvient à les réconcilier.
Pour faire partager son ardeur apostolique, il fonde un groupe de jeunes La Compagnie de l’Immaculée Conception pour aider Don Bosco à sauver beaucoup d’âmes.
Le dimanche, il fait le patronage où Domenico aime surtout à enseigner le catéchisme.
Moqués par certains enfants, Domenico répond : nous sommes tous frères et nous devons nous aider à gagner le ciel. Le bon Dieu a dit : si on sauvait une seule âme, on était sûr d’aller au paradis !
Ardent petit apôtre, même les adultes viennent l’écouter.
Un jour alors qu’il est frappé par un camarade, Domenico ne se défend pas mais dit à son malheureux compagnon : Je te pardonne… Mais ne fais pas cela aux autres !
Pendant les vacances, revenu à la maison il continue d’être un ardent petit apôtre au point que les adultes viennent écouter ses belles histoires.
Attentif aux jeunes enfants, il les initie à la dévotion et récompense les plus fervents par des médailles et des images rapportées de Turin.
De santé fragile, Domenico qui, en outre, se mortifie pour faire pénitence, tombe malade et Don Bosco l’envoie chez lui respirer le bon air natal à Mondonio.
Deux mois plus tard, revenu à Turin fin août 1856, il entre en seconde. Mais la tuberculose s’aggrave et le 1er mars Don Bosco l’envoie se reposer chez ses parents où il rend son âme à Dieu quelques jours plus tard.
En quittant Don Bosco et ses camarades, il leur avait dit :
Au revoir, au ciel. Nous ne nous reverrons plus sur la terre !
Les médecins avaient confié à Don Bosco :
Il n’y a qu’un remède, laisser cet ange partir pour le ciel il ne pense qu’à cela.
Plusieurs guérisons miraculeuses sont attribuées à cet adolescent considéré comme le saint patron des jeunes, enfants et adolescents.
Il apparaît à son père un mois après son décès pour lui dire qu’il est au Paradis et à Don Bosco, dix-neuf ans plus tard pour lui remettre un bouquet de fleurs blanches symboles de vertus chrétiennes.
Domenico Savio est proclamé saint par le pape Pie XII, un siècle plus tard, le 12 juin 1954.
En hommage à ce prodige, Mondonio est rebaptisé Mondonio San Domenico et la fête du saint commémorée le 9 mars selon le Martyrologe romain.
Sources documentaires :
Brochure « Dominique Savio » Éditions salésiennes Asti Italie
https://fr.wikipedia.org/wiki/Dominique_Savio
Jeune apôtre bâtisseur de Dieu jusqu’à la sainteté
Convertir les âmes par l’action et la parole est la mission de Domenico placé sous l’influence conjointe Bélier, Gémeaux, Taureau, Poissons.
Nanti d’une âme de bâtisseur/apôtre, il puise sa force dans sa foi en Jésus et Marie
(Lune en lien avec Mars/Taureau).
Réceptif à la spiritualité, ce Prométhée de la religion catholique s’investit avec une ardeur de conquérant pour inciter les humains à suivre la voie des vertus chrétiennes.
(Amas Bélier maison XI)
Tout en aimant dialoguer avec le divin il a besoin d’être au quotidien un missionnaire des âmes au cœur des activités de son temps et de son âge
(Neptune-Mercure/Verseau-IX + Mercure-Uranus/Poissons).
Il éprouve le besoin de se mortifier par soulager un naturel sentiment de culpabilité, considérant la souffrance comme une voie de sanctification et donc un moyen d’aider les autres à s’élever aussi vers Dieu.
Par sa vie aussi brève que lumineuse, Domenico Savio a porté le divin au cœur de l’humain.
(Logiciel AUREAS AstroPC Paris)
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