Les dessins et peintures de cette illustratrice suscitent une réjouissance enfantine, dans le style Art-déco appliqué à la littérature pour enfants. Ses créations pour revues de mode et architecture d’intérieur, séduisent aussi par leur esthétique nouvelle.

télécharger cet article

 

Maggie SALCEDO
Née Marguerite SELIGMANN-LUI épouse d’André SALZEDO
Connue sous le pseudonyme de Maggie SALCEDO

Née le 8 mai 1890 à 17h à Paris 17e
Selon acte n°1446 – Archives de Paris en ligne – V4 E 7381 – vue 25/31

 Décédée le 15 novembre 1959 à 5h à Paris 16e
Selon acte n°1478 – Archives de Paris en ligne – vue 19/31

 

 

Attirée par le graphisme dès sa jeunesse

Elle publie ses premiers dessins dans un ouvrage de Christophe

A Bayonne, elle est décoratrice de somptueuses villas

La guerre perturbe grandement son activité

Nouveauté, modernité et originalité guident ses créations

 

 

Attirée par le graphisme dès sa jeunesse

Son dessin de mode de 1913 pour La Gazette du Bon Ton, donne une impression d’étonnante et inaltérable modernité, comme pour séduire de génération en génération, par delà les modes.

Dans un style qualifié d’Art déco, ses illustrations ornent des dizaines d’ouvrages pour enfants puis des revues de mode ainsi que la décoration intérieure de somptueuses villas.

Attirée dès sa jeunesse par le dessin, Marguerite se forme aux arts graphiques à l’Académie de la Grande Chaumière.


Dessin de mode pour La Gazette du Bon Ton, 1913.

 

Elle publie ses premiers dessins dans un ouvrage de Christophe

Née d’un père polytechnicien, Inspecteur général des PTT, et issue d’une longue ascendance juive, bourgeoise, intellectuelle, elle publie ses premiers dessins dans Pomme et Poire écrit par Christophe.

Elle signe alors ses œuvres sous le prénom de Maggie.

Par sa cousine, elle est présentée aux éditeurs Gedalge et Bourrelier pour qui elle crée plus tard des couvertures de collections Aurore, Marjolaine’S et Primevère.

Elle commence aussi à publier dans des revues de mode telles que la Gazette du Bon Ton créée par Lucien VOGEL, avec qui elle travaillera jusqu’en 1920 avec une interruption pendant la guerre de 1914-1918.

 


Couvertures de la collection Marjolaine, Editions Bourrelier et Compagnie, Paris.

 

A Bayonne, elle est décoratrice de somptueuses villas

De son mariage en 1915 à André Salzedo industriel céramiste de vieille souche juive bayonnaise, naîtront trois enfants.

Dès lors, l’illustratrice, qui partage sa vie entre Paris et Bayonne, signe Maggie Salzedo.

A Bayonne, elle travaille avec Benjamin Gomez et décore en s’inspirant du style basque, les somptueuses villas que cet architecte conçoit. Ensemble, ils participent à l’Exposition internationale des Arts décoratifs de 1925 à Paris.


Image pour les écoles, Gedalge.

 

La guerre perturbe grandement son activité

La plupart des costumes de la poupée Bleuette sortent de son inspiration et on retrouve ses illustrations dans l’hebdomadaire La Semaine de Suzette créée par Marie Malézieux.

Elle publie chez Nathan des panneaux pour les écoles et dessine des affiches publicitaires pour les Grands Magasins du Louvre, la Croix Rouge, les Aspirines du Rhône…

Après son divorce en 1931, elle modifie légèrement son pseudonyme qui devient Maggie Salcedo.

Mais la Seconde Guerre mondiale, qui l’oblige à se réfugier à Bayonne puis dans la Creuse, la met dans une situation financière difficile ajoutée à l’angoisse de la guerre, car alors l’activité des éditeurs pour enfants est restreinte.

Puis elle parvient à renouer avec les éditeurs d’avant-guerre et écrit certains livres qu’elle illustre. Elle travaille aussi avec sa sœur Geneviève, traductrice sous le nom de Geneviève Sellier-Leclerc.


https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Poup%C3%A9e_bleuette_Unis_France_Vergeur_4400.jpg?uselang=fr
Poupée Bleuette

 

 

Nouveauté, modernité et originalité guident ses créations

Maggie Salcedo très marquée par l’air artistique Balance et surtout par le vif Gémeaux se fait créatrice à la plume habile pour distraire ou instruire la jeunesse.

Tout ce qui est nouveau et original l’intéresse et la stimule.

Son éternelle jeunesse d’esprit s’ajoute à une fraîcheur « adolescente » qui fait naître des dessins d’une modernité qui traverse les modes.

Sa créativité foisonnante et son don de mise en scène la servent tant pour illustrer la littérature enfantine que pour les revues de mode ou la décoration d’intérieurs.

 

En astrologie, d'où vient le goût pour l'architecture ?
Pour en savoir plus, suivez le lien :
https://www.janinetissot.com/2019/11/12/les-architectes/

 


(Logiciel AUREAS AstroPC Paris)

 

En astrologie, quel est le profil du dessinateur ?

Pour en savoir plus :

https://www.janinetissot.com/2021/02/18/les-dessinateurs/

 

 


Retrouvez l'acte sur les Archives Départementales Françaises en ligne

haut de page