Cet inventeur, façon « Professeur Tournesol »,
connu pour ses automobiles, a déposé aussi 186 brevets, dont le baby-foot !

 

Lucien ROSENGART

né le 11 janvier 1881 à 23 heures (onze heures du soir) à Paris 3e
selon acte n°85

Décédé le 27 juillet 1976 à Nice 06 A.M.

 

 

De l’atelier de mécanique… au mécénat automobile

En digne fils de forgeron, après des études de mécanique, il ouvre un atelier à Belleville où il fabrique boulons, vis et rondelles avant de passer à l’automobile. Durant le conflit de 1914-1918, il ouvre deux usines à Paris et St Brieuc où sont produites des fusées qui permettent aux obus d’exploser à l’air libre.

Au lendemain de la première guerre, il sauve de la faillite Citroën et Peugeot et les aide à la reconversion.

 

Constructeur automobile dès 1928,  il devient le « roi des petites voitures »

Cette expérience chez Peugeot et Citroën le convainc de l’avenir de l’automobile et l’incite à créer, en 1928, sa propre marque dont l’emblème est une rose.

Au début, il achète des licences de fabrication des marques Austin Seven et Adler Trumpf, mais très vite ces modèles sont redessinés. Rosengart devient, alors, le roi des petites voitures grâce au succès de sa « Supercinq ».

 Son entreprise compte jusqu’à 6 000 employés.

Sa « Supertraction » se vend mal et pour la remplacer, il s’associe un temps à Citroën pour, finalement produire, en 1939, une voiture à la carrosserie inédite et aux lignes plus effilées. Cette nouvelle « Supertraction »  plaît malgré son poids (1.2 t.). Elle devient la vedette de concours d’élégance.

A la veille de la guerre, Rosengart est même sollicité pour fournir le gouvernement Daladier en version 4 portes. Alors que le constructeur songe à les produire en série, la guerre saborde son projet et la production s’arrête.

Fin 1939, Rosengart se retire progressivement des affaires et s’adonne avec autant de passion à la peinture naïve.

Sa société, vendue à la SIOP, continue la production automobile jusqu’en 1955.

Actuellement, le plus grand musée Rosengart ouvert au public est…  en Allemagne près de Cologne.

 

Du boulon inoxydable… au procédé empêchant les fraises de pourrir dans les champs… tel est cet inventeur astucieux en de multiples domaines

Il invente le boulon inoxydable, l’éclairage de vélo et l’ancêtre de la ceinture de sécurité.

Il est considéré comme l’inventeur du célèbre « baby-foot ».

En gestion, il innove avec le financement sur stock alors qu’il est, jusqu’alors, accordé par hypothèque sur les bâtiments.

 Il crée le premier moteur hors-bord et lance une fabrication de canots à moteur à Levallois : « Peugeot Maritime ». Il fonde le salon nautique en 1926.

C’est encore lui qui songe à « redresser » le lion du logo Peugeot, inspiré à l’origine par le blason de la Franche-Comté.

 

 

Lucien Rosengart


(
Logiciel AUREAS AstroPC Paris)


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