Exceptionnelle dans le monde de l’alpinisme !
1ère femme à réussir un 8 000 en hiver au Pakistan
et à réussir un triplé de 8 000 en solitaire et sans oxygène

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Élisabeth REVOL
Née Élisabeth Marie Bernadette REVOL

Le 29 avril 1979 à 3h25 à Crest Drôme 26
Selon acte n°68 – source état-civil

 

 


Élisabeth Revol en 2020

 

…une énergie, une capacité de survie bien au-delà du commun des mortels.

Héréditaire… son goût de la montagne,

La miraculée du Nanga Parbat, après 3 nuits sans bivouac

De l’alpinisme aux raids multi-sports

Conquérante de l’ultime et de ses mystères…

 

 

…une énergie, une capacité de survie bien au-delà du commun des mortels.

A son actif, cette alpiniste a gravi 8 sommets de + 8.000m entre 2008 et 2019.

Première femme à avoir réalisé le triplé Broad Peak – Gasherbrum I – Gasherbrum II en solitaire et sans oxygène, elle mène cet exploit en 16 jours, avec des sommets enchaînés en un temps record de 52 heures sans retour au camp de base.

Vingt heures d’entraînement par semaine et un régime alimentaire strict précèdent ses expéditions.

Femme d’exception, elle a mis le pied sur les principaux toits du monde entre Pakistan, Inde, Népal et Tibet...

Tous ces sommets et tentatives himalayennes sont réalisés sans oxygène artificiel, sans porteur d’altitude et souvent en solitaire.

Petit gabarit, cette accro de la grimpe mesure 1 m 56 !

Elle bénéficie en janvier 2018 d’un des plus exceptionnels sauvetages de l’histoire de l’alpinisme.

Stéphane Benoist guide de haute-montagne lui reconnaît une énergie, une capacité de survie bien au-delà du commun des mortels.

Encore aujourd’hui les spécialistes d’ascensions hivernales en Himalaya Adam Bielecki et Krzysztof Wielecki disent qu’ils ne comprennent pas comment Élisabeth a pu survivre à trois nuits dehors ; car survivre une nuit sans bivouac en hiver sur une telle montagne est quasi impossible.


Vue du Broad Pick (8 051m.) depuis Concordia – source Wikipédia

 

Héréditaire… son goût de la montagne,

C’est à 20 ans et par l’escalade qu’Élisabeth attrape le virus de la grimpe. Le goût de la montagne lui vient de sa famille qui randonne avec elle et son frère notamment dans le massif des Écrins. Son intérêt pour l’alpinisme reste présent à l’adolescence où elle pratique la gymnastique.

Être guide est son idée et pour cela elle devient professeur de sport, métier qu’elle exercera jusqu’au milieu des années 2010 pour devenir grimpeuse professionnelle.

Après avoir arpenté largement les sommets des Alpes, Élisabeth part pour la Bolivie en 2006 avec le groupe excellence alpinisme national de la Fédération Française des Clubs Alpins et de Montagne (FFCAM). Elle y découvre son premier 6 000m, avant de s’envoler l’année suivante pour le Népal à la découverte de l’Himalaya comme un univers infini d’exploration.

En 2008, direction le Pakistan où elle grimpe trois sommets de plus de 8 000m, une première pour elle, en solitaire et sans oxygène.

Lors de son retour, elle survole Le Nanga Parbat : mon cœur s'est aussitôt emballé pour cette montagne impressionnante, mon regard était aimanté ».


L’Annapurna (8 013m.) – source Wikipédia

 

La miraculée du Nanga Parbat, après 3 nuits sans bivouac

Impression prémonitoire ?

En effet, c’est 10 ans plus tard en 2018 qu’elle mettra les pieds sur cette montagne réputée « tueuse » en compagnie de Tomasz Mackiewiecz. Mais une fois le sommet atteint dans des conditions très difficiles, la santé de Tomasz décline de façon fatale. Ils survivent à une nuit au-dessus des 7 000m.

Puis seule, elle réussit à survivre une seconde nuit à plus de 6 000 m. Pour venir à son secours, Denis Urubko et Adam Bielecki battent un record en remontant plus d’un kilomètre en moins de 8 heures après un transport en hélicoptère de l’armée pakistanaise.

Ils rejoignent Élisabeth Revol vers 6 200m. dans la nuit avant de réussir à la raccompagner vers des hauteurs autorisant son transport en hélicoptère au matin.

Malgré de sévères gelures, elle s’en tire sans séquelle.

Un an et demi après ce sauvetage légendaire, Élisabeth revient dans l’Himalaya où elle réussit l’ascension de l’Everest (8 849 m.) et du Lhotse le lendemain à 8 516m.

Perdre son compagnon d’expédition est un drame qu’elle a déjà vécu en 2009 dans l’Annapurna avec Martin Minarik après une longue ascension et une violente tempête de neige, il disparaît pendant la descente ; elle le cherche pendant des heures puis redescend seule.

 

De l’alpinisme aux raids multi-sports

Du coup, elle fait un break de 4 ans avec l’Himalaya.

Alors elle se lance dans de nouveaux défis dans le Raid multisports à travers le monde au sein du Team Lafuma avec plusieurs titres à la clé au niveau national, européen et mondial en 2012 et 2013.

En parallèle, elle décroche des succès en compétition individuelle ou équipe à travers des raids en France notamment la mythique Tranvésubienne où elle se classe 2e.


Carte des principaux sommets de l’Himalaya – source Wikipédia

 

À partir de 2013, de retour sur la roche himalayenne, elle regarde du côté du Nanga Parbat en hivernale. Après deux tentatives avec l’Italien Daniele Nardi et une avec le polonais Tomas Mackiewicz dit Tomek, l’ascension hivernale en style alpin demeure son objectif.

Cet alpiniste polonais « au parcours tumultueux » rencontré au Pakistan voue une fascination mystique pour le Nanga Parbat qui selon lui est habité par la divinité Fairy.

En janvier 2018, Élisabeth et Tomek parviennent enfin jusqu’au sommet de la « montagne tueuse » de nuit et par une température de -50° mais la joie de la victoire vire au cauchemar car Mackiewicz est soudain atteint de la cécité des neiges et son état se dégrade rapidement en œdème pulmonaire et cérébral.

Elle est contrainte de redescendre seule, avant d’être rejointe par les sauveteurs.

Après cette terrible épreuve et une longue convalescence, elle écrit une lettre pleine d’émotions à son compagnon de cordée disparu. Elle sera publiée en mai 2018.

Quelque temps après, elle publie Vivre, récit de son aventure aux Éditions Arthaud

 


Face Nord de l’Everest depuis le camp de base tibétain – source Wikipédia

 

 

Conquérante de l’ultime et de ses mystères…

Placée entre Taureau et Verseau, Élisabeth Revol est équipée d’une belle fixité de tempérament qui lui permet de mener jusqu’au terme une idée, un projet, une conquête, sans faiblir et sans perdre le Nord.

(Taureau-Scorpion Verseau-Lion : 4 signes fixes valorisés)

Par un apparent hasard, le dessin de son thème astral forme une brillante étoile à 6 branches qui la guide entre l’air des voyages et le feu de la conquête.

(Triplicité de feu et triplicité d’air valorisées)

 Conquérante de l’inédit pourrait être un résumé de sa nature qui a besoin d’air pour nourrir son feu sacré.

 Habité par un Taureau, possessif, agile et vif, elle se fait à la fois bâtisseuse et intrépide guerrière partie à la conquête de cathédrales de rochers au plus haut de la Terre.

(Soleil/Taureau en II, Lune/Gémeaux et Mars/Bélier)

 Faire d’avant-garde et à son idée convient à cette Prométhée Verseau curieuse au point de fouiner à travers l’inconnu et les mystères du haut des montagnes dans une nuit éclairée par sa frontale…

 Frôler la mort, y résister grâce à une détermination sans faille et une puissante énergie pleine d’un optimisme qui fait réussir au bout. Et « Vivre » encore !

(Uranus maître Asc. au Scorpion en IX ;  4 planètes en II dont Vénus maître du Soleil et Mars en Bélier avec Mercure ; Jupiter/Lion)

 

Bravo à Élisabeth Revol de nous montrer à la lumière de sa frontale le plus haut de la Terre.

 

L’expérience d’un jour pour grimper chaque jour au sommet de la Vie.

 

 


Logiciel Auréas Astro PC Paris

 


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