Survivant surdoué de la Campagne de Russie,
génie de la géométrie et de la mécanique, il a son nom sur la Tour Eiffel.

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Jean-Victor PONCELET

Né le 1er juillet 1788 à 20h à Metz 57 Moselle
Selon acte délivré par la mairie

 Décédé le 23 décembre 1867 à 0h30 à Paris 6e
 Décès déclaré le 23 décembre à 1h de relevé (soit 13h) et décédé le 23 décembre à minuit et demi donc décédé le 23 décembre à 0h30
Selon acte n°2731 – Arch. Paris en ligne – V4 E729 – vue 10/21

 

 

De Polytechnique à la Grande Armée de Napoléon… un fait d’hiver !

1 500km de marche en 4 mois en plein hiver russe

Surdoué sans instruction, en 3 ans d’études intensives il intègre l’X

Commandant de l’X, il opère les réformes nécessaires à cette école

Au nom de la science et pour l’intérêt collectif

 

 

De Polytechnique à la Grande Armée de Napoléon… un fait d’hiver !

Juin 1812, la Grande Armée napoléonienne s’ébranle direction la Russie et… Moscou. Napoléon en rêve. Faisant la sourde oreille à tous les conseils de prudence, il va tout sacrifier pour y parvenir.

Quand il donne l’ordre d’en repartir, la Grande Armée cosmopolite a fondu dans l’hiver russe.

Il faut imaginer plus de 600.000 hommes, Suisses, Croates, Italiens, Portugais, Saxons, Polonais, Allemands, Napolitains, Prussiens, Westphaliens, Autrichiens et… des Français.

Six mois, plus tard, il ne reste que quelques milliers de soldats en armes à revenir au point de départ. Le petit caporal corse devenu empereur laisse derrière lui 380 000 tués ou blessés et 180 000 prisonniers dont le lieutenant de génie Jean-Victor Poncelet.

Ingénieur polytechnicien de 23 ans, Jean-Victor Poncelet reçoit le 17 juin 1812 l’ordre de rallier la Grande Armée à Vitebsk. A l’exception d’une mission de reconnaissance des remparts de Smolensk sous le feu de l’adversaire, il est surtout chargé de travaux de construction d’ouvrages défensifs, de bâtiments et de ponts.

Incorporé dans l’arrière-garde ayant pour mission d’assurer la protection du Maréchal Ney, le lieutenant Poncelet appartient au bataillon de sapeurs qui chargent à la baïonnette pour tenter de neutraliser l’artillerie russe. En vain !

Lors de la bataille de Krasnoï, au soir du 18 novembre 1812, il fait partie des survivants conduits en captivité en compagnie des débris de son bataillon, sur les rives de la Volga à Saratov.

 

 

1 500km de marche en 4 mois en plein hiver russe

Privé de son cheval, dépouillé de son manteau, mal vêtu en plein hiver russe, il atteint les bords de la Volga en mars 1813, après quatre mois de marche et de privations de toutes sortes.

Là, dépourvu de tout livre et instruments de travail, il consacre « ses loisirs » de prisonnier à reprendre les fondements des mathématiques et prépare une profonde réforme de la géométrie.

Poncelet reste captif jusqu’à la notification de la paix générale conclue à Paris le 30 mai 1814.

De retour en France après une nouvelle marche de 4 mois, il est affecté sur sa demande aux travaux de fortification de la place de Metz, sa ville natale.

 

Surdoué sans instruction, en 3 ans d’études intensives il intègre l’X

Fils naturel d’un avocat au parlement de la ville de Metz, il est confié à une famille du village de Saint-Avold, jusqu’à l’âge de 14 ans, ayant tout juste appris à lire et à écrire auprès de l’instituteur du coin.

Précoce et d’une vive intelligence, il est reconnu par son père qui l’inscrit au collège impérial de Metz. Après trois années d’études intensives, à 19 ans il est admis 8e à l’École Polytechnique où il est élève de Gaspard Monge et Lazare Carnot.

Il montre vite sa prédilection pour la géométrie qui lui inspire deux ans plus tard un manuscrit publié par Polytechnique.

 

Commandant de l’X, il opère les réformes nécessaires à cette école

À partir de 1817, il publie des articles dédiés à la géométrie ainsi que divers mémoires relatifs aux travaux en charge du Génie, pont-levis, moulins à eaux…

Il est l’inventeur d’un système de pont-levis à contrepoids variable ainsi qu’un modèle de roue hydraulique à aubes courbes qui lui vaut le prix Montyon. Il refuse de breveter cette trouvaille préférant servir et enrichir la science.

Ce génie qui porte à la science un amour désintéressé avec le souci de l’intérêt général, d’être utile à la classe ouvrière et à la jeunesse des écoles, lui vaut d’être chargé en 1825, grâce à la suggestion d’Arago, des cours de mécanique à l’École d’Artillerie et du Génie de Metz.

Admis à l’Académie des Sciences de Paris en 1834, il est chargé de créer le cours de mécanique appliquée à la Faculté des Sciences.


Portrait du général Poncelet en 1849

 

Nommé général en 1848, il commande l’École polytechnique et au cœur du mouvement révolutionnaire, prend la tête des élèves de l’X en arme et en uniforme pour se mettre à la disposition du gouvernement.

En juin, il commence les réformes nécessaires à cette école, jusqu’à son départ en retraite en octobre 1850.

Son nom est inscrit sur la Tour Eiffel.

Le Poncelet est une unité de mesure de puissance utilisée à la fin du 19e siècle.

Au CNRS à Moscou, une unité mixte internationale (UMI) s’appelle laboratoire Poncelet.

Le prix Poncelet, mis en place après demande de la veuve du savant, est attribué tous les ans depuis 1868.

 

Sources documentaires :
https://www.universalis.fr/encyclopedie/jean-victor-poncelet/
https://www.sabix.org/bulletin/b19/poncelet.html
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Victor_Poncelet

 

 

Au nom de la science et pour l’intérêt collectif

Superbe thème astral que celui de ce savant !

En effet, cet adaptable intuitif, marqué par les signes d’eau est porté vers l’intérêt collectif.

 Son parcours de vie l’atteste, attaché qu’il est à servir le bien général et la Nation, au sein de cette grande famille qu’est l’Armée.

 Aidé par l’imagination prolifique du Cancer, à l’image de nombre de savants inscrits sur la Tour Eiffel, il est de ceux qui donnent corps à leurs rêves et à leurs idées.

 La pédagogie démonstrative est son domaine de prédilection.

(Triplicité d’air avec Lune en Gémeaux et Soleil-Cancer)

 Résistant aux neiges de Russie, il a l’étoffe pour s’y montrer un super-héros dépassant l’apparente fragilité du Cancer qui surmonte l’adversité avec panache et aussi de la chance.

(Jupiter conjoint Soleil en VI et VII)

 C’est ainsi qu’il peut s’adonner à un travail de grande envergure et le mener à bien avec rigueur et organisation, servi qu’il est par une mémoire conservatrice et ouverte à la nouveauté.

 Par l’avide Capricorne, lui vient l’intérêt des sciences, notamment du mouvement de l’eau par son travail sur le principe de la turbine.

(Soleil –Jupiter au Cancer ; ascendant Capricorne avec Saturne-Poissons en II ; Lune-Gémeaux en V ; triplicité d’eau ; triplicité d’air ; Neptune en IX en lien avec Lune et Pluton…)

 

Hommage à ce génial héros qui a servi la Science et sa Patrie.

 

 


Logiciel Auréas Astro PC Paris

 

 


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