Elle lance l’industrie du cinéma dès les années 1920.
Saltimbanque pauvre devenue star internationale adulée, puis démodée par le cinéma parlant : voici le parcours de vie romanesque de cette exceptionnelle femme d’affaires.

 

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Mary PICKFORD
Née Gladys Louise SMITH dite…

Le 9 avril 1893 à 2h57 à Toronto Canada
Selon fichier Aureas US_Tobias.gam

Voir aussi autres données de naissance sur https://www.astro.com/astro-databank/Pickford,_Mary
 
Au lecteur de se faire une idée !

Décédée le 29 mai 1979 à Santa Monica Californie USA

 

 

230 films en 27 ans de carrière

Sur les planches, dès l’âge de 7 ans…

Productrice indépendante à 26 ans,

Son destin écrit les 1ères pages du cinéma business

Du muet au parlant… de la gloire à l’oubli !

Conquérante visionnaire, elle révolutionne le cinéma des années 1920

 

 

230 films en 27 ans de carrière

Pionnière des débuts d’Hollywood, grande star du cinéma muet, elle semble née pour faire naître le cinéma en grand.

Actrice, productrice et femme d’affaires canadienne, elle tourne dans plus de 230 films en 27 ans de carrière et avec les plus grands réalisateurs d’Europe.

Oubliée aujourd’hui, cette productrice visionnaire a pourtant posé les bases de l’industrie du cinéma.

Devenue star internationale, pendant les années 1920 elle est alors la plus puissante d’Hollywood.

Le 5 février 1919, elle fait partie avec Charlie Chaplin des 4 pionniers fondateurs de la société américaine United Artists, connue sous le nom de sa filiale française Les Artistes associés. Cette société de distribution et de production deviendra un des studios indépendants les plus importants du 20e siècle.

On dit que Charlie Chaplin  était effrayé qu’une femme sache comme elle, « éplucher » et comprendre, les contrats dans le moindre détail, lors des séances du conseil d’administration de United Artists.

 

Sur les planches, dès l’âge de 7 ans…

La vie d’artiste est dans ses gènes par l’hérédité familiale, mais il y a loin avant la richesse, la célébrité et le succès international.

Née dans une famille pauvre de comédiens issus de l’émigration anglaise et irlandaise, elle est sur les planches dès l’âge de 7 ans et joue avec une troupe qui enchaîne les tournées en province.

Repérée à 15 ans à Broadway, elle comprend vite que la caméra et le théâtre impliquent des jeux différents pour l’artiste.

L’année suivante, elle figure dans les premiers longs métrages du réalisateur D.W. Griffith. Au cours de sa carrière, elle sera la star de 52 longs métrages.

Je jouais des femmes de ménage, des secrétaires et des femmes de toutes nationalités... J'étais persuadée que si je jouais dans autant de films que possible, je deviendrais connue, et on me demanderait encore plus. » dira-t-elle plus tard.

Ainsi en 1909, elle tourne dans 51 films, soit près d’un film par semaine.

 


Mary Pickford vers 1916

 

Productrice indépendante à 26 ans,

La variété de ses rôles ainsi que son jeu malicieux et juvénile lui attirent un succès rapide auprès du public. Et bientôt, elle négocie ses contrats pour obtenir une augmentation de salaire auprès des exploitants de cinéma.

Femme d’affaires dans l’âme, elle devient productrice indépendante en 1919. Elle a l’œil à tout : écriture, montage, post-production, rien n’échappe à son contrôle.

En pionnière, elle révolutionne l’art forain vulgaire du cinéma, pour l’organiser en industrie. Elle est aussi la 1ère actrice à toucher plus d’un million de dollars par an.

Toutefois, consciente que la production cinématographique d’Hollywood  vit par de nombreux travailleurs précaires, elle participe en 1921 à la création d’un fond d’aide en soutien à cette population.

 

Son destin écrit les 1ères pages du cinéma business

Celle qui sera surnommée « La Petite fiancée de l’Amérique » devient une star internationale.

Alors mariée avec l’acteur et scénariste Douglas Fairbanks, c’est le temps du faste et des mondanités tandis que studios et médias organisent savamment la publicité de ce couple de vedettes. Dès la lune de miel, la présence de la star Mary Pickford déclenche une violente bousculade à Londres pour toucher ses vêtements ou ses cheveux. Une même frénésie populaire l’attend à Paris avant son retour triomphal à Hollywood devant une foule en liesse.

Le couple Pickford-Faibank surnommé Hollywood royalty passe son temps entre cinéma et représentation tels des ambassadeurs officieux de l’Amérique.

 


Mary Pickford vers 1921

 

Du muet au parlant… de la gloire à l’oubli !

Dans son luxueux manoir Pickfair à Beverly Hills, Mary Pickford donne des dîners légendaires. Et la notoriété des lieux est telle que des chefs d’État étrangers en visite à la Maison Blanche souhaitent souvent se rendre à Pickfair.

L’Oscar de la meilleure actrice lui est décerné en 1930 pour son rôle dans Coquette.

Malgré son rôle déterminant dans le passage au cinéma industriel, elle est, comme nombre d’artistes, victime de l’arrivée du cinéma parlant qui la fait tomber dans l’oubli, après avoir participé à 4 films parlants.

Mary Pickford épouse son 3e et dernier mari l’acteur et musicien Charles ‘Buddy’ Rogers en 1937.

Bientôt touchée par l’alcoolisme et la dépression, elle tente d’effacer toutes traces de ses films, qu’elle juge alors ridicules. 

 


Mary Pickford remet un ticket au président Herbert Hoover
pour une fondation de l'industrie du cinéma d'aide aux chômeurs le 12 novembre 1931

 

 

Conquérante visionnaire, elle révolutionne le cinéma des années 1920

Animée d’un esprit chevaleresque et avant-gardiste, Mary part à la conquête du cinéma pour en faire une industrie.

Sous l’emprise du feu du Bélier et portée par l’air révolutionnaire du Verseau, d’elle émane un foisonnement d’idées novatrices.

Son esprit humaniste la pousse aussi à soutenir les miséreux du cinéma et d’autres causes populaires.

Son rôle dans le cinéma  est semblable aux chevauchées héroïques lancées à la conquête du Far West ou aux locomotives infatigables promptes à s’affranchir de tous les obstacles.

Elle a le nez fin (Gémeaux) et le sens tactique (Uranus/Scorpion)  pour flairer son intérêt et la bonne affaire à saisir afin de faire fructifier sa carrière (maison II bien remplie sur l’égide jupitérienne).

Ainsi, femme d’affaires dans l’âme, elle épate à juste titre Charlie Chaplin par sa capacité à étudier vite et bien les contrats dans le menu détail, et au mieux des intérêts de sa société.

Par son jeu de scène vif et habile, elle s’adapte à tous les scénarios et comble aussi son goût de magie et de déguisements.

Cette vivacité d’expression convient bien au cinéma muet où elle réussit dans tous les genres, de la comédie à la tragédie… 

 

Mary Pickford, une dame qui compte dans l’histoire du cinéma !

 

Voir vidéo : https://www.facebook.com/franceculture/videos/1328329497547704/

 

Merci à Marie-Pierre pour ce signalement.

 


(
Logiciel AUREAS AstroPC Paris)

 

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