Raymond PEYNET
Né le 16 novembre 1908 à 7h50 à Paris 16e
selon acte n°1307
Décédé le 14 janvier 1999 à 17h30 à Mougins 06 Alpes-Maritimes
selon acte n°35
Source : JULIEN/AFP ARCHIVES
En 1942, le kiosque à musique de Valence lui inspire le dessin d’un couple devenu mythique
Il croque devant le kiosque à musique de Valence, un violoniste, timide et poète, coiffé d’un chapeau melon et aux cheveux longs, en compagnie d’une frêle demoiselle au chignon sage.
Cela se passe à la fin du printemps 1942. Ce jour-là, il doit rencontrer un correspondant à Valence (Drôme), il se trouve au point de rendez-vous, assis sur un banc, face au kiosque à musique. C’est là qu’il dessine ce musicien et sa délicate admiratrice.
Publié dans la revue Ric-Rac, grâce à Max Favalleli, ce dessin fait le tour du monde et donne la célébrité au dessinateur des « amoureux de Peynet ».
Ces personnages sont déclinés en autant de cartes postales, de figurines de porcelaine, de foulards, de bijoux, de billets de la Loterie nationale et immortalisés par Georges Brassens dans sa chanson « Les amoureux des bancs publics ».
En 1953, naissent même 200 poupées Peynet, portant des prénoms à la mode : Nouvelle Vague, Saint Trop, Hula-Hoop.
Dessinateur habile et imaginatif, ses « amoureux » romantiques lui ouvrent la célébrité internationale
Raymond Peynet est né de parents auvergnats « montés » à Paris. L’Ecole des Arts appliqués de Paris où il entre à 15 ans, se trouve juste en face du bistrot familial.
C’est la vie active qui lui apprend vraiment son métier et Raymond Peynet, outre du balayage fait du dessin d’étiquettes de parfums et de décors de boîtes de gâteaux, puis devient illustrateur pour des agences de publicité et des catalogues de grands magasins.
Puis on le retrouve décorateur de livres, de théâtres, comme celui de la Huchette et le Capitole de Toulouse, et même de paquebots. Il voit s’ouvrir plusieurs musées en son honneur, en France à Brassac-les-Mines et Antibes, et même au Japon à Karuizawa et Mimasaka.
Comme un clin d’œil du destin, ce dessinateur a épousé en 1930, Denise Damour, (rencontrée lors de sa première communion) et dont les traits aimés lui inspirent l’amoureuse de son petit musicien. Pour elle, il a cette merveilleuse expression : J’adore la solitude mais je ne la conçois qu’à deux.
Parti au « paradis des amoureux », à l’âge de 90 ans, peu avant la Saint-Valentin de 1999, il laisse à la postérité, son couple d’amoureux, symbole de tendresse et de romantisme. Quant au célèbre kiosque à musique de Valence, il est depuis 1982, classé « Monument historique ».
En 2000, La Poste édite un timbre en hommage à l’illustrateur décédé l’année d’avant.
Source documentaire : site officiel Peynet http://www.peynet.com/
(Logiciel AUREAS AstroPC Paris)
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