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Madeleine PAULIAC
Née Madeleine Jeanne Marie PAULIAC
Le 16 septembre 1912 à 3h15 du matin à Villeneuve-sur-Lot 47 Lot-et-Garonne
Selon acte n°146 – AD47 en ligne – 4 E 33276 – 1908-1912 – vue 289/312
Décédée le 13 février 1946 à Sochaczew Pologne près de Varsovie
Une équipe remarquable conduite par Madeleine Pauliac
Combattante aguerrie, elle est investie par le général de Gaulle
Dévouée à une mission secrète, jusqu’au sacrifice…
Une femme leader avec une âme d’assistante sociale
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Madeleine Pauliac est l’une de ces héroïnes oubliées qui ont servi leur pays parfois jusqu’au sacrifice de leur vie.
Nous sommes en 1945 et la Seconde Guerre mondiale vient de prendre fin. Parmi les missions de sauvetage pour rapatrier prisonniers de guerre et déportés des camps de concentrations, 11 jeunes femmes volontaires de la Croix-Rouge française forment l’Escadron bleu. Le nom donné à cette unité mobile est dû à la couleur des uniformes offerts par l’armée américaine.
En tant qu’infirmières ou ambulancières, elles vont mener entre juillet et novembre 1945, près de 200 missions au départ de Varsovie. En quelques mois des milliers de Français prisonniers ou déportés, dispersés dans une Europe ravagée par la guerre et une Pologne investie par l’Armée soviétique, seront rapatriés.
Une équipe remarquable conduite par Madeleine Pauliac
Sur le chemin de Varsovie, l’escadron bleu prospecte les camps de concentration tels que Buchenwald et Dachau à la recherche de Français.
En 1ère ligne face à l’horreur, elles ont à faire sortir tous ces hommes de l’enfer et les rétablir lentement, patiemment dans leur dignité d’hommes libres.
A l’horreur des camps, s’ajoutent les exactions des vainqueurs, en particulier des Russes qui prennent possession de la Pologne. Les scènes de viols, pillages, récupération et soûlerie font partie de la vie courante. Malgré ces dangers, l’escadron arrive à Varsovie pour rejoindre Madeleine Pauliac déjà sur place et en charge de l’hôpital français.
En uniforme et béret de para, elle accueille les femmes de l’Escadron bleu.
Il leur faut faire vite car les tensions s’amplifient entre Russie et États-Unis. Elles savent qu’à un moment, la mission sera déclarée terminée. Elles devront rentrer.
Après 4 mois passés en Pologne le bilan de l’équipe conduite par Madeleine Pauliac est remarquable. Et le souvenir qu’elle laisse derrière elle et auprès de ses camarades est des plus élogieux.
Tout s’est déroulé sans récrimination, ni plainte et dans un parfait esprit d’équipe :
- 1 540 malades et Alsaciens-Lorrains ramenés et réexpédiés en France
- plus de 200 missions accomplies.
Avec des femmes de l’Escadron bleu - Madeleine Pauliac à gauche
Combattante aguerrie, elle est investie par le général de Gaulle
Avant cette mission à 32 ans, Madeleine Pauliac est déjà une combattante aguerrie.
Résistante sous l’Occupation, elle s’occupe de soigner les aviateurs alliés touchés par les Allemands.
Après avoir participé à la Libération de Paris, elle s’engage dans l’armée pour s’investir dans la Bataille des Vosges.
Pour cette mission de sauvetage en Pologne, Madeleine Pauliac lieutenant dans le Service de Santé des Armées, est investie par le général de Gaulle en personne.
Sportive et brillante, elle est une des rares femmes diplômées de médecine et pédiatre.
Cette opération s’inscrit dans le cadre du rapatriement de 500 000 ressortissants français qui se trouvent dans la zone conquise par l’Armée rouge.
Dévouée à une mission secrète, jusqu’au sacrifice…
Mais deux mois après son retour de Pologne, Madeleine Pauliac y repart en mission. Décision insensée ?!
En fait, quelques mois plus tôt, lors de son arrivée à Varsovie, Madeleine avait reçu la visite d’une religieuse polonaise. Dans leur couvent niché dans une forêt à une trentaine de kilomètres de Varsovie, elle et ses compagnes avaient été violées des dizaines de fois par les soldats allemands en déroute puis par ceux de l’Armée rouge.
Plusieurs religieuses avaient été tuées, certaines étaient enceintes.
Pendant tout son séjour en Pologne, après ses longues journées de travail, Madeleine allait prendre soin de ces femmes meurtries et de leurs nouveau-nés à l’insu de tous et en toute clandestinité. Mais comme ces bébés mettaient les religieuses en danger et pour ne pas éveiller l’attention des Russes, le couvent est bientôt transformé en orphelinat pour l’accueil des enfants perdus de Varsovie.
Madeleine réussit à en exfiltrer clandestinement 24 et à les faire adopter anonymement en France.
Si elle repart une seconde fois à Varsovie, c’est pour terminer cette mission comme elle s’y est engagée auprès de la Mère supérieure.
Mais sur une route verglacée de Sochaczew, elle meurt dans un accident de voiture. Elle avait 33 ans !
Madeleine Pauliac a risqué sa vie pour un secret qu’elle a su taire jusqu’au sacrifice.
Retrouvez Madeleine Pauliac :
https://www.youtube.com/watch?v=JhdpJxKDQzI&ab_channel=XOÉditions
https://www.facebook.com/francetvarts/videos/lescadron-bleu-les-h%C3%A9ro%C3%AFnes-oubli%C3%A9es/142131550511794/
Une femme leader avec une âme d’assistante sociale
Avec une âme de leader, Madeleine Pauliac se met au service des plus démunis, des plus méprisés.
Voir vite ce qu’il faut faire et le faire avec application, dévouement, sens pratique, autonomie et débrouillardise : là est toute sa force.
Avec une humilité propre à la Vierge, elle se fait humble et anonyme, au secours des méprisés et des plus petits.
Ainsi, elle se dévoue jusqu’au sacrifice d’elle-même pour le sauvetage secret d’enfants orphelins ou abandonnés (Lune/Scorpion).
(Ascendant Lion avec Soleil-Mercure en Vierge et trigone à Uranus/Capricorne ; Lune très valorisée dans forces planétaires)
L’ascendant Lion la porte à être ce phare éclairant qui guide ses compagnes de mission et secourt avec sang-froid des religieuses outragées.
Agir pour la justice et l’harmonie sociale dicte sa conduite qui recherche toujours convivialité et bon relationnel.
(Soleil-Mercure en Vierge et Saturne trigone Mars avec Vénus en Balance ; 3 planètes en signes d’air)
Avec un esprit chevaleresque, elle est celle qu’il fallait pour aider des humains à retrouver une dignité d’êtres libres au sortir du désastre moral et physique de la guerre.
Grand hommage à cette héroïne de l’ombre, servante jusqu’au sacrifice d’elle-même.
Merci à Marie-Pierre pour ce signalement
(Logiciel AUREAS AstroPC Paris)
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